Répondant aux propos conciliants du président Raul Castro, la Maison blanche souhaite que Cuba libère les prisonniers politiques et cesse de "détourner" une partie des fonds envoyés par les expatriés cubains vivant aux Etats-Unis.
"Il y a des dispositions que le gouvernement cubain peut prendre au-delà de la volonté de dialogue avec le gouvernement américain", a dit le porte-parole de la Maison blanche Robert Gibbs à bord d'Air Force One.
L'avion présidentiel conduisait Barack Obama au sommet des Amériques prévu à Trinidad et Tobago où le chef de l'Etat américain doit prononcer une allocution inaugurant les trois jours de réunion à Port of Spain.
"Ils peuvent certainement décider de libérer les prisonniers politiques, ils peuvent certainement décider de ne plus détourner une partie de l'argent envoyé par les expatriés. Ils peuvent certainement décider d'instaurer une plus grande liberté de la presse", a dit Gibbs.
Ces commentaires interviennent après que le président Raul Castro a affirmé jeudi lors d'une visite au Venezuela que Cuba était prêt à dialoguer de tous les sujets avec les Etats-Unis.
"Ce qui nous a le plus surpris", a poursuivi Gibbs, "c'est le fait que Castro a admis qu'ils s'étaient peut-être trompés. Je crois que nous avons été particulièrement étonnés de ça."
Par le passé, La Havane a toujours rejeté avec vigueur que l'amélioration des relations avec Washington soit dépendante de réformes intérieures.
Cuba ne fait pas partie du sommet qui doit réunir 34 dirigeants, mais l'île sera l'un des sujets de discussion alors que le président brésilien Luiz Ignacio Lula et son homologue vénézuélien Hugo Chavez ont demandé à Obama de lever l'embargo américain.
source : Reuters
"Il y a des dispositions que le gouvernement cubain peut prendre au-delà de la volonté de dialogue avec le gouvernement américain", a dit le porte-parole de la Maison blanche Robert Gibbs à bord d'Air Force One.
L'avion présidentiel conduisait Barack Obama au sommet des Amériques prévu à Trinidad et Tobago où le chef de l'Etat américain doit prononcer une allocution inaugurant les trois jours de réunion à Port of Spain.
"Ils peuvent certainement décider de libérer les prisonniers politiques, ils peuvent certainement décider de ne plus détourner une partie de l'argent envoyé par les expatriés. Ils peuvent certainement décider d'instaurer une plus grande liberté de la presse", a dit Gibbs.
Ces commentaires interviennent après que le président Raul Castro a affirmé jeudi lors d'une visite au Venezuela que Cuba était prêt à dialoguer de tous les sujets avec les Etats-Unis.
"Ce qui nous a le plus surpris", a poursuivi Gibbs, "c'est le fait que Castro a admis qu'ils s'étaient peut-être trompés. Je crois que nous avons été particulièrement étonnés de ça."
Par le passé, La Havane a toujours rejeté avec vigueur que l'amélioration des relations avec Washington soit dépendante de réformes intérieures.
Cuba ne fait pas partie du sommet qui doit réunir 34 dirigeants, mais l'île sera l'un des sujets de discussion alors que le président brésilien Luiz Ignacio Lula et son homologue vénézuélien Hugo Chavez ont demandé à Obama de lever l'embargo américain.
source : Reuters
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