
À l'issue d'une élection simultanée au Conseil de sécurité et à l'Assemblée générale, Bernardo Sepúlveda Amor (Mexique), Mohamed Bennouna (Maroc), Thomas Buergenthal (États-Unis), Kenneth Keith (Nouvelle-Zélande) et Leonid Skotnikov (Fédération de Russie) ont été élus hier pour siéger à la Cour internationale de Justice pour neuf ans.
http://www.un.org/apps/newsFr/story...CIJ&Cr1=conseil
Le Maroc a été élu par 191 voix à l'Assemblée générale, soit la majorité absolue, et par 12 voix au Conseil de sécurité dès le premier tour. Arrivé en tête de huit candidats, il a bénéficié ainsi du soutien de pays comme la France, l'Italie, le Mexique, l'Argentine, la Belgique, le Gabon, le Sénégal, la Jordanie, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.
En octobre 1975, il fut avec Driss Slaoui, Ahmed Snoussi et autres, membre de la délégation envoyée par feu S.M. Hassan II défendre le dossier marocain sur le Sahara devant la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye. De ce fait, il reste l'un des rares à maîtriser le dossier du Sahara dans ses contours juridiques, historiques et politiques. A La Haye, il avait en face de lui un certain…Mohamed Bedjaoui , juriste algérien que sa renommée précédait dans les couloirs de la CIJ mais qu'il avait su affronter et contrer avec ardeur et loyauté.
La Cour de La Haye, convaincue du bien-fondé de notre dossier avait alors proclamé son verdict selon lequel «le Sahara, au moment de sa colonisation par l'Espagne n'était pas terra nullus, c'est-à-dire un territoire sans maître », ajoutant que «des liens historiques et juridiques d'allégeance existaient entre les populations du Sahara et le Roi du Maroc »… Que Mohamed Bennouna retourne trente ans plus tard parmi les membres de l'honorable assemblée de la Cour de La Haye, là où le sort de notre Sahara fut âprement défendu, s'apparente à un signe du destin.
http://www.lematin.ma/journal/articl...atio&ida=54050
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