Imagine les dans cette état et tu les lâches sur l'énemi. Attention, éloignez vous d'eux et n'approchez pas parceque c'est claire que nos soldats n'ont pas le morlae pour plaisenter ces jours si.
Ils balançaient du napalm sur les enfants et femmes sahraouis fuyant les massacres tout en les bombardant au gros calibre.Par contre quand le polisario s'est organisé et s'est mis en résistance ils tombaient comme des mouches affamées (plus de 18 000 morts), se rendaient au moindre coup de feu (4500 prisonniers) et s'enfuyaient comme des lapins en plein désert...Ca ce sont des héros.
D'un autre côté si le Marocain est, en général mal payé, pour le soldat marocain, c'est encore pire. Comment, dans ce cas, peut-il résister à la tentation de se faire un peu d'argent, en écoulant du kif dans la caserne à son retour de permission ou encore en couvrant de menus trafics ? Entre ces cas, difficiles à quantifier, et d'autres prêtant plus à conséquence, il y a bien sur une sacrée marge. Lorsque, dernièrement, le fils du général Mohamed Mohattane (héros de la bataille de Ouarkziz), a été arrêté en flagrant délit de trafic de drogue, la presse a été choquée de sa rapide libération. De là à déduire une implication de tous les officiers supérieurs dans les affaires de drogue, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas.
Mais l’armée n’est pas pour autant exempte de reproches. Dernièrement, les exactions commises contre les immigrants subsahariens qui pénètrent dans le pays par la frontière Est, ont sérieusement porté atteinte au pays et plus particulièrement à l'armée. Mais si la lutte contre l'immigration clandestine est une des missions dévolues aux FAR, l'absence de moyens humains et matériels entraîne forcément le dévoiement de cette mission et les scènes dramatiques auxquelles nous avons assisté. Car comment empêcher l'infiltration de migrants quand seules trois unités basées respectivement à Rissani, Bouarfa et Oujda doivent couvrir un espace immense ? Le Sahara occidental demeurant la mission principale et ne pouvant souffrir d'une quelconque faille dans le dispositif, toutes les forces y sont concentrées, entraînant ailleurs des manques. Cette insuffisance de moyens matériels a pour conséquence qu'aujourd'hui encore la zone frontalière sud-est du pays est minée sur une bande importante. C’est la seule manière de se protéger de multiples menaces à un coût relativement faible. Mais elle est forcément inappropriée lorsqu'il s'agit de repousser des immigrants.
Mais l’armée n’est pas pour autant exempte de reproches. Dernièrement, les exactions commises contre les immigrants subsahariens qui pénètrent dans le pays par la frontière Est, ont sérieusement porté atteinte au pays et plus particulièrement à l'armée. Mais si la lutte contre l'immigration clandestine est une des missions dévolues aux FAR, l'absence de moyens humains et matériels entraîne forcément le dévoiement de cette mission et les scènes dramatiques auxquelles nous avons assisté. Car comment empêcher l'infiltration de migrants quand seules trois unités basées respectivement à Rissani, Bouarfa et Oujda doivent couvrir un espace immense ? Le Sahara occidental demeurant la mission principale et ne pouvant souffrir d'une quelconque faille dans le dispositif, toutes les forces y sont concentrées, entraînant ailleurs des manques. Cette insuffisance de moyens matériels a pour conséquence qu'aujourd'hui encore la zone frontalière sud-est du pays est minée sur une bande importante. C’est la seule manière de se protéger de multiples menaces à un coût relativement faible. Mais elle est forcément inappropriée lorsqu'il s'agit de repousser des immigrants.
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