Au début du siècle, beaucoup se mettent à rêver d'une nation moderne du nom d'Israël. Pour concrétiser cet espoir, les Juifs comprennent qu'ils ont besoin d'acquérir la formation technique que les universités européennes refusent de leur dispenser. En 1905, le 5e congrès sioniste souligne l'urgence de créer une université juive.
En 1912, des fondations sont creusées au sommet des versants qui surplombent Haïfa, un petit port situé dans le nord de la Palestine. Au cours d'une cérémonie festive, sous un soleil de printemps, la première pierre du Technikum, première université technique juive, est posée. Sa mission est de dispenser aux jeunes pionniers le savoir-faire nécessaire pour construire une nation. L'inscription en 1924 des seize premiers élèves ingénieurs enclenche une dynamique vitale entre le Technion et l'État juif embryonnaire. Les arcades majestueuses du premier bâtiment du Technion verront passer des générations d'étudiants dotés du savoir-faire nécessaire pour faire d'Israël une réalité moderne florissante.
Pendant qu'Israël fait face aux défis de la guerre mondiale et lutte pour son indépendance, le Technion connaît une rapide expansion et élabore une série de projets ambitieux pour répondre à des besoins nouveaux. En 1949, le professeur Sydney Goldstein fonde le Département de l'Aéronautique. « Bientôt ils rêveront de construire des avions ici », se moquent les sceptiques.
Avec la présidence du Général Yaakov Dori, la réputation du Technion en tant que fournisseur technique des besoins d'Israël en matière de sécurité (rôle qui lui est dévolu à l'ère de la Haganah) se consolide. La bataille n'a jamais faibli à l'intérieur du pays. Le savoir-faire de l'établissement a permis de construire une nouvelle route côtière reliant Haïfa à Tel Aviv. De l'électricité aux réseaux de télécommunications, des industries fondatrices à la production de logements préfabriqués pour répondre à la demande des immigrés, le Technion a tenu le rôle d'une centrale alimentant le développement de l'État.
Progressivement, les enseignants du Technion acquièrent une reconnaissance internationale grandissante. Dans les années 1970, le Technion permet d'obtenir des diplômes de génie civil, de génie agricole, de mécanique, d'électricité, de chimie, et d'architecture. Les sciences, parmi lesquelles les mathématiques, la chimie, la physique et la mécanique, se développent. C'est alors que l'Association Américaine des Amis du Technion (ATS) relève le défi et recueille 10 millions de dollars pour la construction du nouveau campus, suivi par le gouvernement israélien qui offre la même somme.
« L'israélien commence à réfléchir à quoi pourrait ressembler sa vie dans un Moyen-orient apaisé », écrivait la revue du Technion lorsque les accords de Camp David enterrèrent la guerre avec l'Égypte en 1978. Chaque fois qu'un nouveau domaine de recherche émerge, le Technion répond présent : de la micro électronique en 1977, à l'opto-électronique en 1989, des centres d'excellence émergent. Sans cesse en expansion sur les 120 hectares de son nouveau campus, la machine à succès que représente la Cité du Technion, commence ainsi à tisser les liens entre étudiants, enseignants, secteur industriel et pouvoirs publics.
Le Technion a accompagné Israël tout au long de chacun des tournants critiques de son histoire, anticipant ses besoins et trouvant des solutions à ses problèmes. À cette époque comme aujourd'hui encore, le Technion sert de centrale technique à l'État d'Israël, s'efforçant de servir tous les habitants de la région et frayant la voie à un avenir éclairé pour tous les peuples du monde. Étudiants, enseignants et diplômés du Technion contribuent de manière unique à la construction de l'avenir d'Israël. Unis par le même éclat qui brille au fond de leurs yeux, par leur quête inépuisable de l'excellence, le sourire qu'ils affichent signifie tout simplement « merci », merci aux milliers d'Amis du Technion qui aident à transformer la vision du siècle passé en réalité du prochain millénaire.
Pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technion
En 1912, des fondations sont creusées au sommet des versants qui surplombent Haïfa, un petit port situé dans le nord de la Palestine. Au cours d'une cérémonie festive, sous un soleil de printemps, la première pierre du Technikum, première université technique juive, est posée. Sa mission est de dispenser aux jeunes pionniers le savoir-faire nécessaire pour construire une nation. L'inscription en 1924 des seize premiers élèves ingénieurs enclenche une dynamique vitale entre le Technion et l'État juif embryonnaire. Les arcades majestueuses du premier bâtiment du Technion verront passer des générations d'étudiants dotés du savoir-faire nécessaire pour faire d'Israël une réalité moderne florissante.
Pendant qu'Israël fait face aux défis de la guerre mondiale et lutte pour son indépendance, le Technion connaît une rapide expansion et élabore une série de projets ambitieux pour répondre à des besoins nouveaux. En 1949, le professeur Sydney Goldstein fonde le Département de l'Aéronautique. « Bientôt ils rêveront de construire des avions ici », se moquent les sceptiques.
Avec la présidence du Général Yaakov Dori, la réputation du Technion en tant que fournisseur technique des besoins d'Israël en matière de sécurité (rôle qui lui est dévolu à l'ère de la Haganah) se consolide. La bataille n'a jamais faibli à l'intérieur du pays. Le savoir-faire de l'établissement a permis de construire une nouvelle route côtière reliant Haïfa à Tel Aviv. De l'électricité aux réseaux de télécommunications, des industries fondatrices à la production de logements préfabriqués pour répondre à la demande des immigrés, le Technion a tenu le rôle d'une centrale alimentant le développement de l'État.
Progressivement, les enseignants du Technion acquièrent une reconnaissance internationale grandissante. Dans les années 1970, le Technion permet d'obtenir des diplômes de génie civil, de génie agricole, de mécanique, d'électricité, de chimie, et d'architecture. Les sciences, parmi lesquelles les mathématiques, la chimie, la physique et la mécanique, se développent. C'est alors que l'Association Américaine des Amis du Technion (ATS) relève le défi et recueille 10 millions de dollars pour la construction du nouveau campus, suivi par le gouvernement israélien qui offre la même somme.
« L'israélien commence à réfléchir à quoi pourrait ressembler sa vie dans un Moyen-orient apaisé », écrivait la revue du Technion lorsque les accords de Camp David enterrèrent la guerre avec l'Égypte en 1978. Chaque fois qu'un nouveau domaine de recherche émerge, le Technion répond présent : de la micro électronique en 1977, à l'opto-électronique en 1989, des centres d'excellence émergent. Sans cesse en expansion sur les 120 hectares de son nouveau campus, la machine à succès que représente la Cité du Technion, commence ainsi à tisser les liens entre étudiants, enseignants, secteur industriel et pouvoirs publics.
Le Technion a accompagné Israël tout au long de chacun des tournants critiques de son histoire, anticipant ses besoins et trouvant des solutions à ses problèmes. À cette époque comme aujourd'hui encore, le Technion sert de centrale technique à l'État d'Israël, s'efforçant de servir tous les habitants de la région et frayant la voie à un avenir éclairé pour tous les peuples du monde. Étudiants, enseignants et diplômés du Technion contribuent de manière unique à la construction de l'avenir d'Israël. Unis par le même éclat qui brille au fond de leurs yeux, par leur quête inépuisable de l'excellence, le sourire qu'ils affichent signifie tout simplement « merci », merci aux milliers d'Amis du Technion qui aident à transformer la vision du siècle passé en réalité du prochain millénaire.
Pour en savoir plus
http://fr.wikipedia.org/wiki/Technion
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