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La Corée du Nord a informé les agences internationales de son projet de lancer un satellite entre le 4 et le 8 avril, une opération que les Etats-Unis et la Corée du Sud considèrent comme une "provocation" et perçoivent comme une tentative de Pyongyang d'évaluer sa capacité à tirer des missiles à longue portée.
Pyongyang a précisé que le premier étage de la fusée tomberait en mer du Japon et le second dans l'océan Pacifique, précise l'agence Yonhap en citant des sources proches des auteurs de l'annonce.
Des experts font remarquer qu'il existe peu de différences techniques entre le lancement d'un satellite et un essai de missile balistique, les deux utilisant le même type de propulseur appelé Taepodong-2 en dehors de la Corée du Nord. Ce missile, dont l'unique essai a échoué en 2006, est conçu pour avoir une portée permettant d'atteindre l'Alaska.
Les Etats-Unis ont indiqué qu'ils étudieraient diverses options contre le Nord s'il lance le missile, ce qui pourrait impliquer une demande de durcissement des sanctions imposées par les nations unies à la suite d'essais de missiles et d'essais nucléaires, en 2006.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a déclaré à New York que le projet de lancement par Pyongyang d'un "satellite ou de missiles à longue portée" le préoccupait et "menacerait la paix et la stabilité dans la région".
"Tout lancement d'un missile à longue portée constituerait à nos yeux un acte provocateur", a déclaré de son côté à Washington Robert Wood, porte-parole du département d'Etat, dénonçant lui aussi les risques de "déstabilisation de la région".
INTERCEPTION
La Corée du Nord a signé un traité international sur l'exploration spatiale "dans le cadre de ses préparatifs pour le lancement de Kwangmyongsong-2, un satellite expérimental de télécommunications", a précisé l'agence de presse KCNA.
L'Organisation maritime internationale a dit avoir été contactée par Pyongyang qui lui a précisé les dates, heures et coordonnées du lancement.
Son porte-parole, Lee Adamson, a dit que les essais se dérouleraient en plein jour et que les navires seraient prochainement avertis.
La Corée du Nord a précisé que le lancement se ferait sur un site de la côte Est utilisé pour de précédents tir et qu'elle avait aussi averti l'Organisation de l'aviation civile internationale.
La marine américaine a montré jeudi à la presse son contre-torpilleur USS Chaffee, qui se trouve en Corée du Sud pour se joindre à des manoeuvres conjointes et est équipé de missiles intercepteurs. Des médias ont rapporté la semaine dernière que le Japon et les Etats-Unis pourraient tenter d'intercepter tout missile balistique lancé par le Nord.
Pyongyang a averti qu'il considèrerait toute interception d'un de ses missiles comme un acte de guerre et il a conseillé aux avions de ligne sud-coréens de se tenir à l'écart de son espace aérien.
Les médias nord-coréens ont aussi affirmé que la Corée du Sud et les Etats-Unis préparaient une agression contre le Nord.
source : Reuters
Pyongyang a précisé que le premier étage de la fusée tomberait en mer du Japon et le second dans l'océan Pacifique, précise l'agence Yonhap en citant des sources proches des auteurs de l'annonce.
Des experts font remarquer qu'il existe peu de différences techniques entre le lancement d'un satellite et un essai de missile balistique, les deux utilisant le même type de propulseur appelé Taepodong-2 en dehors de la Corée du Nord. Ce missile, dont l'unique essai a échoué en 2006, est conçu pour avoir une portée permettant d'atteindre l'Alaska.
Les Etats-Unis ont indiqué qu'ils étudieraient diverses options contre le Nord s'il lance le missile, ce qui pourrait impliquer une demande de durcissement des sanctions imposées par les nations unies à la suite d'essais de missiles et d'essais nucléaires, en 2006.
Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a déclaré à New York que le projet de lancement par Pyongyang d'un "satellite ou de missiles à longue portée" le préoccupait et "menacerait la paix et la stabilité dans la région".
"Tout lancement d'un missile à longue portée constituerait à nos yeux un acte provocateur", a déclaré de son côté à Washington Robert Wood, porte-parole du département d'Etat, dénonçant lui aussi les risques de "déstabilisation de la région".
INTERCEPTION
La Corée du Nord a signé un traité international sur l'exploration spatiale "dans le cadre de ses préparatifs pour le lancement de Kwangmyongsong-2, un satellite expérimental de télécommunications", a précisé l'agence de presse KCNA.
L'Organisation maritime internationale a dit avoir été contactée par Pyongyang qui lui a précisé les dates, heures et coordonnées du lancement.
Son porte-parole, Lee Adamson, a dit que les essais se dérouleraient en plein jour et que les navires seraient prochainement avertis.
La Corée du Nord a précisé que le lancement se ferait sur un site de la côte Est utilisé pour de précédents tir et qu'elle avait aussi averti l'Organisation de l'aviation civile internationale.
La marine américaine a montré jeudi à la presse son contre-torpilleur USS Chaffee, qui se trouve en Corée du Sud pour se joindre à des manoeuvres conjointes et est équipé de missiles intercepteurs. Des médias ont rapporté la semaine dernière que le Japon et les Etats-Unis pourraient tenter d'intercepter tout missile balistique lancé par le Nord.
Pyongyang a averti qu'il considèrerait toute interception d'un de ses missiles comme un acte de guerre et il a conseillé aux avions de ligne sud-coréens de se tenir à l'écart de son espace aérien.
Les médias nord-coréens ont aussi affirmé que la Corée du Sud et les Etats-Unis préparaient une agression contre le Nord.
source : Reuters