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Maroc, le voile ou le bikini ?

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  • Si tu parles d'aujourd'hui, ceux du TGV par exemple, des patinoires ou pour rester dans le secteur agricole, ceux de l'exonération des revenus (reconduite jusqu'à 2012 et) qui profite au plus grand agriculteur du Maroc avec ses 12.000 hectares ..... !!!
    Quelque loi qu'on fasse, si on veut promouvoir l'agriculture et augmenter la production il faut pour cela aider les gros agriculteurs pour faire face au déluge américain qui se profile en 2010.
    Aussi l'éducation est le premier budget de l'état depuis bien longtemps, mais malheureusement nous manquons de compétences digne de ce nom dans le secteur public au niveau du primaire majoritairement.
    Sans le concours du privé l'éducation marocaine serait en faillite. Aujourd'hui il faut redessiner tout un plan pour l'éducation nationale, mais ce n'est pas vraiment facile, surtout quand on voit les français se casser les dents dessus.

    Si tu as des idées à proposer on est toute ouïe.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • Si tu as des idées à proposer on est toute ouïe.
      Pour le haut de la pyramide, encourager les associations de "Mahw Al Oumiya" en les décrétant d'utilité publique au même titre que le croissant rouge et autres, pour capter le maximum d'adultes analphabètes. Cela permettra d'améliorer les taux en combinaison de l'oeuvre de "A3zrail".

      Pour le bas de la pyramide, décreter (par une loi) la scolarisation des enfants (au moins jusqu'à la fin du primaire) comme un devoir parental pour lequel la défaillance est punissable par la même loi.

      Mettre les budgets qu'il faut pour :
      • remédier à la situation catastrophique dans laquelle se trouve les nombreuses écoles du monde rural.
      • Augmenter le maillage scolaire sur tout le territoire du royaume.


      Il y en a bien d'autres que les responsables du secteur de l'éducation sont plus à même de prendre.

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      • Geass, une analyse sur le sujet et qui date d'il y a .... une heure.
        La Réforme à n’importe quel prix
        Ahmed Charaï Le : 2009-02-25

        Le chantier de l’Education nationale est la priorité des priorités. L’école est au carrefour de tous les processus de développement, elle est le creuset de la citoyenneté, de l’intégration, de la mobilité sociale avant d’être le pourvoyeur du marché du travail.

        Le projet de réforme est sur la table depuis plus de dix ans. On ne peut pas dire que l’école marocaine est sortie de sa crise. Bien au contraire, l’hémorragie continue et les résistances au plan de sauvetage mis en place par le nouveau ministre se multiplient.

        Le corps enseignant est la principale poche de résistance. Or, il est au centre des responsabilités de la faillite de l’école.

        L’enseignant dévalorisé socialement, court après les heures supplémentaires, oublie son rôle pédagogique et n’a plus l’aura nécessaire pour transmettre un savoir à des élèves, eux-mêmes placés dans des conditions où l’apprentissage est aléatoire.

        C’est le fond du problème. Les enseignants d’aujourd’hui, en majorité, n’ont pas choisi ce métier par vocation, mais juste pour éviter le chômage. Ce corps, autrefois au centre de la vie politique, de la production littéraire, n’a plus d’ambition pour l’école marocaine. Les résistances actuelles prouvent que les enseignants n’ont pas de proposition à faire, qu’ils développent un conservatisme archaïque et défendent un corporatisme éculé.

        Parce que la réforme de l’Education nationale conditionne le développement du pays, la construction démocratique, la cohésion sociale et l’avenir de la jeunesse, il est impératif qu’elle passe, coûte que coûte.

        L’approche consensuelle avait du sens. L’école ne peut-être l’objet de marchandages politiciens, elle doit être sanctuarisée par un consensus social. Mais cette approche a des limites, le temps en est une. Nous avons perdu une décennie sans réussir à concrétiser le projet de réforme parce que les gouvernements successifs n’ont pas pu ‘’bouger le mammouth’’, c'est-à-dire le corps enseignant. Au lieu d’être l’agent de la réforme, celui-ci s’est transformé en défenseur de la médiocrité, des situations équivoques, de la non-performance. Le Maroc ne peut se permettre le luxe de perdre des années encore à faire un effort budgétaire énorme pour une école qui n’est plus un lieu de transmission du savoir, dont les résultats sont affligeants. Le courage politique et le sens des responsabilités doivent s’imposer, face aux résistances du corps enseignant.

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        • Pour en revenir au Maroc, c'est du côté de Hassan II qu'il faudra chercher les scores actuels en matière d'analphabétisme (en particulier) et en "développement humain" (en général).
          Le projet de réforme est sur la table depuis plus de dix ans. On ne peut pas dire que l’école marocaine est sortie de sa crise. Bien au contraire, l’hémorragie continue et les résistances au plan de sauvetage mis en place par le nouveau ministre se multiplient.

          Le corps enseignant est la principale poche de résistance. Or, il est au centre des responsabilités de la faillite de l’école.

          Il faut peut etre se decider entre H2 le coprs enseignant ou tout le pays.

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