IRAN
De Khomeiny au satellite Omid
19 Février 2009 - Page : 11
l'expression edition online
«Cher peuple iranien, vos enfants ont envoyé leur premier satellite indigène qui a été placé en orbite de la Terre, au nom de Dieu et du douzième imam.» «La présence officielle de la République islamique d’Iran dans l’espace a été enregistrée dans l’histoire pour renforcer la foi en Dieu, la justice et la paix.»
Message lancé par le satellite iranien Omid (espoir), le 5 février 2009
L’Iran vient de fêter en grande pompe le trentième anniversaire de sa révolution. Cet important événement mondial est passé pratiquement inaperçu, n’était-ce les commentaires acerbes déniant toute légitimité à Ahmadinejad depuis qu’il a déclaré un jour- reprenant en cela les propos de l’imam Khomeiny- «l’Etat sioniste d’Israël doit disparaître». On remarquera au passage le glissement sémantique en Occident où le mot Israël est synonyme de juif donc il s’agit non seulement d’une tentative «verbale» de génocide du peuple juif- dont on sait par ailleurs qu’il n’existe pas d’après les propos de l’historien israélien qui fait autorité Schlomo Sand- mais aussi d’un crime de lèse-shoah, puisque l’Iran d’Ahmadinejad a organisé un colloque international qui avait pour thème justement la réalité de l’holocauste. Il n’en fallait pas plus pour que les nations européennes et les Etats-Unis, comme un seul homme, diabolisent l’Iran.
Qu’en est-il justement de la perception par l’Iran des juifs en général et des juifs iraniens en particulier? Il faut savoir et sans en faire un plaidoyer pro-Iran, que ce pays a toujours respecté les religions des «Gens du Livre» et même les autres cultes existants tel que les cultes mazdéens. Pour en être convaincu, il nous a paru intéressant de rapporter les témoignages de juifs iraniens harcelés par les lobbys juifs américains pour faire leur «Alya», c’est-à-dire aller peupler la Palestine au détriment de ces habitants au besoin en augmentant la prime de 5000 dollars à 10.000 dollars. Mir Javedanfar, un analyste juif d’origine iranienne dont la famille vit depuis huit générations en Israël comprend le refus de ses coreligionnaires de quitter l’Iran: «Les juifs accomplissent en toute liberté leurs rituels religieux en Iran; ils ne se sentent pas concernés par la politique antisioniste de leur gouvernement; le confort matériel et l’hospitalité de leurs compatriotes les empêchent d’immigrer». Dans un communiqué, l’association des juifs iraniens a tenu à réagir aux mesures incitatives proposées par Israël:
«Nous, les juifs iraniens, sommes fiers de notre identité nationale et de notre culture iranienne. Cette identité ne s’échange pas avec l’argent; les juifs constituent l’une des plus anciennes communautés iraniennes et ils aiment leur identité et leur pays et leur culture». «Ce genre de proposition est tout simplement offensant: il signifie qu’Israël veut acheter ses futurs citoyens», a, pour sa part, annoncé le député des juifs iraniens au Parlement, Maurice Motamed.(1)
Le pays des mystères
L’Iran est vraiment le pays des mystères: la visite de ce pays est une expérience unique, Nous sommes plongés dans le berceau de la civilisation humaine qui enchanta les pages d’une histoire trois fois millénaire de l’âge du Feu à l’Epoque contemporaine. Le passé de l’Iran remonte au 4e millénaire avant Jésus-Christ. Un être d’exception, Cyrus, en 550 av. J.-C., s’empara du trône et fonda la dynastie des Achéménides. Plus tard, Châpour Ier fondera la dynastie des Sassanides et son droit à la postérité sera d’avoir vaincu et fait prisonnier Valérien, l’empereur des Romains (260). La bataille d’al-Qadisiyya entre les armées musulmanes et perses en 634 marque le début de l’islamisation. Ce sera la culture persane qui donnera caractère et spiritualité à la civilisation et à l’art islamiques.(2)
L’actuelle diabolisation de l’Iran connaît un répit avec la politique «d’ouverture» affichée par l’Administration américaine. Récemment à Munich à la Conférence sur la sécurité, le président du Parlement iranien a rencontré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Interrogé sur la question nucléaire iranienne, Bernard Kouchner, a répondu: «Le dialogue est l’unique solution à cette question.» Kouchner n’avait-il pas déclaré à une journaliste qui lui demandait ce que serait la réaction de la France si les Iraniens continuaient leur programme de développement. «Mais c’est la guerre madame!!!!!!!» C’était l’époque de Bush et il fallait être dans la ligne...
A Munich, le conseiller pour la sécurité nationale des Etats-Unis, James Jones, a salué le discours du président du Parlement iranien, Ali Larijani, à l’ouverture vendredi de la Conférence internationale sur la sécurité qui se tient à Munich, le qualifiant de «positif» dans une interview au journal allemand Süddeutsche Zeitung, samedi. James Jones a poursuivi dans le quotidien allemand que les propos d’Ali Larijani témoignent du souhait de Téhéran d’ouvrir un dialogue avec Washington. Le président du Parlement iranien a, de son côté, mis en garde contre une poursuite par les Etats-Unis de «la politique de la carotte et du bâton» à propos des activités nucléaires de Téhéran. Cette politique, mélange de sanctions et d’offres de coopération, «a été et demeure un concept irrationnel», a-t-il dit.(3)
Pour sa part, la chancelière Angela Merkel a ouvertement exprimé ses doutes que la stratégie proposée par Obama, un «dialogue sans conditions préalables», puisse réussir. Deux séries de sanctions onusiennes ont été imposées à l’Iran, ainsi que des sanctions unilatérales de la part des Etats-Unis, sur le programme d’enrichissement de l’uranium de Téhéran, que ce dernier dit avoir le droit de poursuivre en vertu du Traité de non-prolifération dont il est signataire. Pour sa part, l’Iran a demandé constamment que l’autre camp prenne sérieusement en considération son propre ensemble de propositions qui a été dévoilé en mai 2007. L’Iran a promis de s’engager dans une «coopération constructive» avec la communauté internationale pour s’attaquer aux questions mondiales, y compris la menace de prolifération nucléaire.
Dans le quotidien Asia Times Online, nous lisons cette contribution concernant les relations de l’Iran avec l’Occident et la Russie:
Que certains diplomates européens puissent délibérément torpiller l’approche bilatérale des Etats-Unis avec l’Iran trouverait sa raison dans les inquiétudes européennes, «qui incluent la crainte que les Etats-Unis pourraient se mettre eux-mêmes sur les rangs pour pomper le pétrole iranien si les discussions sont couronnées de succès», pour citer un édito récent paru dans le Christian Science Monitor. La Russie, elle aussi, pourrait partager cette crainte, puisqu’elle perdrait son monopole sur le marché nucléaire iranien, dans l’éventualité où il y aurait un progrès significatif à la suite du dialogue US-Iranien. Il ne serait alors pas surprenant que Moscou revoie à la baisse ses objections à un alourdissement des sanctions onusiennes contre l’Iran, puisqu’une telle manoeuvre peut court-circuiter la diplomatie US-iranienne. Par conséquent, pour paraphraser un expert politique de Téhéran, il y a une grosse inquiétude à Téhéran que la Russie soit prête une fois encore à «marchander avec Washington à propos de l’Iran». Le président russe, Dmitri Medvedev, a tout fait pour déclarer son engagement à travailler avec l’administration d’Obama sur les questions globales, y compris la «menace de prolifération». De nombreux Iraniens sont convaincus que si le prix de Washington est correct, alors les Russes accepteront de reporter leur achèvement de la centrale nucléaire déjà très retardée, qu’ils construisent à Bushehr en Iran. (..) Moscou n’est pas non plus enchantée par la proposition iranienne qu’un consortium international enrichisse l’uranium sur le sol iranien. Il y a de fortes objections à l’Ouest, pour des raisons entièrement différentes, contre cette idée d’un consortium international. (..)Jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucune réaction officielle des Etats-Unis à cette idée d’un consortium international.(4)
Lors d’un discours prononcé place Azadi à Téhéran à l’occasion des cérémonies du 30e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré: «L’Iran est une vraie grande puissance, et les savants iraniens ont brisé le monopole des grandes puissances dans le domaine spatial.» Établissant une comparaison entre la place scientifique occupée par l’Iran avant et après la révolution islamique, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré qu’avant la victoire de la révolution, la nation iranienne avait été privée de connaissances scientifiques et d’instruction. «Le taux d’alphabétisation était de moins de 50 pour cent (avant la révolution islamique) tandis que grâce à la révolution, il est maintenant de plus de 86 pour cent,» a-t-il ajouté. Il a souligné qu’en 1979, le nombre d’étudiants s’élevait à 176.000 tandis qu’il atteignait les 2.165.000 en 2004, les 3.572.000 en 2008.
Avant la révolution, la majorité de patients iraniens devait se rendre à l’étranger pour se soigner, désormais la tendance s’est inversée en faveur de l’Iran et beaucoup de patients se rendent en Iran pour suivre un traitement médical, a déclaré le président iranien. En 1979, seulement 398 articles avaient été publiés dans les journaux professionnels, alors qu’ils sont passés à plus de 20.000 en 2008 (3855 de 2004), a affirmé le président iranien. Mardi, des millions d’Iraniens portant des drapeaux et des banderoles sur lesquelles était inscrit «30 ans de liberté, 30 ans de fierté».(5)
De Khomeiny au satellite Omid
19 Février 2009 - Page : 11
l'expression edition online
«Cher peuple iranien, vos enfants ont envoyé leur premier satellite indigène qui a été placé en orbite de la Terre, au nom de Dieu et du douzième imam.» «La présence officielle de la République islamique d’Iran dans l’espace a été enregistrée dans l’histoire pour renforcer la foi en Dieu, la justice et la paix.»
Message lancé par le satellite iranien Omid (espoir), le 5 février 2009
L’Iran vient de fêter en grande pompe le trentième anniversaire de sa révolution. Cet important événement mondial est passé pratiquement inaperçu, n’était-ce les commentaires acerbes déniant toute légitimité à Ahmadinejad depuis qu’il a déclaré un jour- reprenant en cela les propos de l’imam Khomeiny- «l’Etat sioniste d’Israël doit disparaître». On remarquera au passage le glissement sémantique en Occident où le mot Israël est synonyme de juif donc il s’agit non seulement d’une tentative «verbale» de génocide du peuple juif- dont on sait par ailleurs qu’il n’existe pas d’après les propos de l’historien israélien qui fait autorité Schlomo Sand- mais aussi d’un crime de lèse-shoah, puisque l’Iran d’Ahmadinejad a organisé un colloque international qui avait pour thème justement la réalité de l’holocauste. Il n’en fallait pas plus pour que les nations européennes et les Etats-Unis, comme un seul homme, diabolisent l’Iran.
Qu’en est-il justement de la perception par l’Iran des juifs en général et des juifs iraniens en particulier? Il faut savoir et sans en faire un plaidoyer pro-Iran, que ce pays a toujours respecté les religions des «Gens du Livre» et même les autres cultes existants tel que les cultes mazdéens. Pour en être convaincu, il nous a paru intéressant de rapporter les témoignages de juifs iraniens harcelés par les lobbys juifs américains pour faire leur «Alya», c’est-à-dire aller peupler la Palestine au détriment de ces habitants au besoin en augmentant la prime de 5000 dollars à 10.000 dollars. Mir Javedanfar, un analyste juif d’origine iranienne dont la famille vit depuis huit générations en Israël comprend le refus de ses coreligionnaires de quitter l’Iran: «Les juifs accomplissent en toute liberté leurs rituels religieux en Iran; ils ne se sentent pas concernés par la politique antisioniste de leur gouvernement; le confort matériel et l’hospitalité de leurs compatriotes les empêchent d’immigrer». Dans un communiqué, l’association des juifs iraniens a tenu à réagir aux mesures incitatives proposées par Israël:
«Nous, les juifs iraniens, sommes fiers de notre identité nationale et de notre culture iranienne. Cette identité ne s’échange pas avec l’argent; les juifs constituent l’une des plus anciennes communautés iraniennes et ils aiment leur identité et leur pays et leur culture». «Ce genre de proposition est tout simplement offensant: il signifie qu’Israël veut acheter ses futurs citoyens», a, pour sa part, annoncé le député des juifs iraniens au Parlement, Maurice Motamed.(1)
Le pays des mystères
L’Iran est vraiment le pays des mystères: la visite de ce pays est une expérience unique, Nous sommes plongés dans le berceau de la civilisation humaine qui enchanta les pages d’une histoire trois fois millénaire de l’âge du Feu à l’Epoque contemporaine. Le passé de l’Iran remonte au 4e millénaire avant Jésus-Christ. Un être d’exception, Cyrus, en 550 av. J.-C., s’empara du trône et fonda la dynastie des Achéménides. Plus tard, Châpour Ier fondera la dynastie des Sassanides et son droit à la postérité sera d’avoir vaincu et fait prisonnier Valérien, l’empereur des Romains (260). La bataille d’al-Qadisiyya entre les armées musulmanes et perses en 634 marque le début de l’islamisation. Ce sera la culture persane qui donnera caractère et spiritualité à la civilisation et à l’art islamiques.(2)
L’actuelle diabolisation de l’Iran connaît un répit avec la politique «d’ouverture» affichée par l’Administration américaine. Récemment à Munich à la Conférence sur la sécurité, le président du Parlement iranien a rencontré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Interrogé sur la question nucléaire iranienne, Bernard Kouchner, a répondu: «Le dialogue est l’unique solution à cette question.» Kouchner n’avait-il pas déclaré à une journaliste qui lui demandait ce que serait la réaction de la France si les Iraniens continuaient leur programme de développement. «Mais c’est la guerre madame!!!!!!!» C’était l’époque de Bush et il fallait être dans la ligne...
A Munich, le conseiller pour la sécurité nationale des Etats-Unis, James Jones, a salué le discours du président du Parlement iranien, Ali Larijani, à l’ouverture vendredi de la Conférence internationale sur la sécurité qui se tient à Munich, le qualifiant de «positif» dans une interview au journal allemand Süddeutsche Zeitung, samedi. James Jones a poursuivi dans le quotidien allemand que les propos d’Ali Larijani témoignent du souhait de Téhéran d’ouvrir un dialogue avec Washington. Le président du Parlement iranien a, de son côté, mis en garde contre une poursuite par les Etats-Unis de «la politique de la carotte et du bâton» à propos des activités nucléaires de Téhéran. Cette politique, mélange de sanctions et d’offres de coopération, «a été et demeure un concept irrationnel», a-t-il dit.(3)
Pour sa part, la chancelière Angela Merkel a ouvertement exprimé ses doutes que la stratégie proposée par Obama, un «dialogue sans conditions préalables», puisse réussir. Deux séries de sanctions onusiennes ont été imposées à l’Iran, ainsi que des sanctions unilatérales de la part des Etats-Unis, sur le programme d’enrichissement de l’uranium de Téhéran, que ce dernier dit avoir le droit de poursuivre en vertu du Traité de non-prolifération dont il est signataire. Pour sa part, l’Iran a demandé constamment que l’autre camp prenne sérieusement en considération son propre ensemble de propositions qui a été dévoilé en mai 2007. L’Iran a promis de s’engager dans une «coopération constructive» avec la communauté internationale pour s’attaquer aux questions mondiales, y compris la menace de prolifération nucléaire.
Dans le quotidien Asia Times Online, nous lisons cette contribution concernant les relations de l’Iran avec l’Occident et la Russie:
Que certains diplomates européens puissent délibérément torpiller l’approche bilatérale des Etats-Unis avec l’Iran trouverait sa raison dans les inquiétudes européennes, «qui incluent la crainte que les Etats-Unis pourraient se mettre eux-mêmes sur les rangs pour pomper le pétrole iranien si les discussions sont couronnées de succès», pour citer un édito récent paru dans le Christian Science Monitor. La Russie, elle aussi, pourrait partager cette crainte, puisqu’elle perdrait son monopole sur le marché nucléaire iranien, dans l’éventualité où il y aurait un progrès significatif à la suite du dialogue US-Iranien. Il ne serait alors pas surprenant que Moscou revoie à la baisse ses objections à un alourdissement des sanctions onusiennes contre l’Iran, puisqu’une telle manoeuvre peut court-circuiter la diplomatie US-iranienne. Par conséquent, pour paraphraser un expert politique de Téhéran, il y a une grosse inquiétude à Téhéran que la Russie soit prête une fois encore à «marchander avec Washington à propos de l’Iran». Le président russe, Dmitri Medvedev, a tout fait pour déclarer son engagement à travailler avec l’administration d’Obama sur les questions globales, y compris la «menace de prolifération». De nombreux Iraniens sont convaincus que si le prix de Washington est correct, alors les Russes accepteront de reporter leur achèvement de la centrale nucléaire déjà très retardée, qu’ils construisent à Bushehr en Iran. (..) Moscou n’est pas non plus enchantée par la proposition iranienne qu’un consortium international enrichisse l’uranium sur le sol iranien. Il y a de fortes objections à l’Ouest, pour des raisons entièrement différentes, contre cette idée d’un consortium international. (..)Jusqu’à maintenant, il n’y a eu aucune réaction officielle des Etats-Unis à cette idée d’un consortium international.(4)
Lors d’un discours prononcé place Azadi à Téhéran à l’occasion des cérémonies du 30e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, le président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré: «L’Iran est une vraie grande puissance, et les savants iraniens ont brisé le monopole des grandes puissances dans le domaine spatial.» Établissant une comparaison entre la place scientifique occupée par l’Iran avant et après la révolution islamique, Mahmoud Ahmadinejad a déclaré qu’avant la victoire de la révolution, la nation iranienne avait été privée de connaissances scientifiques et d’instruction. «Le taux d’alphabétisation était de moins de 50 pour cent (avant la révolution islamique) tandis que grâce à la révolution, il est maintenant de plus de 86 pour cent,» a-t-il ajouté. Il a souligné qu’en 1979, le nombre d’étudiants s’élevait à 176.000 tandis qu’il atteignait les 2.165.000 en 2004, les 3.572.000 en 2008.
Avant la révolution, la majorité de patients iraniens devait se rendre à l’étranger pour se soigner, désormais la tendance s’est inversée en faveur de l’Iran et beaucoup de patients se rendent en Iran pour suivre un traitement médical, a déclaré le président iranien. En 1979, seulement 398 articles avaient été publiés dans les journaux professionnels, alors qu’ils sont passés à plus de 20.000 en 2008 (3855 de 2004), a affirmé le président iranien. Mardi, des millions d’Iraniens portant des drapeaux et des banderoles sur lesquelles était inscrit «30 ans de liberté, 30 ans de fierté».(5)
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