Le Maroc et Israël entretenait des relations officielles qui se sont détériorées il y a plus de sept ans. Un point commun entre les deux serait aujourd’hui une occupation illégale et brutale d’un pays voisin, qui serait même soutenue par des pays puissants.
Rompues il y a sept ans, les relations entre le Maroc et Israël auraient connu un nouveau tournant avant l’invasion de Gaza. La presse israélienne avait même révélé que les relations entre les deux pays étaient en train de se dégeler.
En réalité, la coupure n’aura été que formelle. C’est le quotidien israélien Maariv qui a éventé que la solidarité de Rabat avec les Palestiniens n’était que superficielle. Les contacts au plus haut niveau entre les deux pays ne sont jamais taris ; le roi Mohammed VI a même reçu en 2003 le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvain Shalom, dans l’un de ses palais de vacances “pour des conversations politiques”. Le quotidien était persuadé que les deux pays étaient sur le point de rétablir leurs relations, faisant remarquer des voyages secrets à Jérusalem de hauts responsables marocains. Des sources gouvernementales israéliennes avaient aussi révélé “le prix” marocain pour le rétablissement des relations avec Israël : la garantie par les Israéliens de promouvoir les intérêts marocains dans la communauté internationale.
Les premiers résultats de ce marché ont été observés à Washington où les lobbyistes juifs avaient augmenté la pression sur le gouvernement américain pour qu’il accepte le prétendu plan marocain d’autonomie pour le Sahara Occidental. Un plan controversé qui, s’opposant aux exigences onusiennes d’un référendum d’indépendance au Sahara Occidental, propose faire du territoire disputé une province marocaine autonome. Des congressistes américains auraient même demandé au président Bush d’adopter la proposition marocaine… En porte-à-faux avec la position officielle de Washington qui parraine des négociations directes entre Marocains et sahraouis. D’après Ronny Hansen, président du Comité norvégien de soutien au Sahara Occidental, “ce ne devrait être une surprise pour personne de voir le Maroc et Israël coopérer étroitement, tous les deux maintiennent des occupations illégales et brutales sur des pays voisins, avec le soutien de pays plus puissants tels que les États-Unis et la France”. Dans les années 1980, au moment où le Maroc a bâti son mur à travers le désert pour essayer d’isoler la RASD, des ingénieurs et des experts israéliens étaient présents. Quelques années plus tard, Israël a construit son mur pour confiner les Palestiniens dans un homeland, un confetti de territoires. Aujourd’hui, avec l’agression de Gaza par Israël et les massacres des populations palestiniennes, le projet de normalisation entre les deux pays semble difficile à poursuivre. Mais ce n’est que partie remise. Autre question, qu’est-il devenu du comité Al Qods dirigé par le Maroc ?
Tunisie Affaire
Rompues il y a sept ans, les relations entre le Maroc et Israël auraient connu un nouveau tournant avant l’invasion de Gaza. La presse israélienne avait même révélé que les relations entre les deux pays étaient en train de se dégeler.
En réalité, la coupure n’aura été que formelle. C’est le quotidien israélien Maariv qui a éventé que la solidarité de Rabat avec les Palestiniens n’était que superficielle. Les contacts au plus haut niveau entre les deux pays ne sont jamais taris ; le roi Mohammed VI a même reçu en 2003 le ministre israélien des Affaires étrangères, Sylvain Shalom, dans l’un de ses palais de vacances “pour des conversations politiques”. Le quotidien était persuadé que les deux pays étaient sur le point de rétablir leurs relations, faisant remarquer des voyages secrets à Jérusalem de hauts responsables marocains. Des sources gouvernementales israéliennes avaient aussi révélé “le prix” marocain pour le rétablissement des relations avec Israël : la garantie par les Israéliens de promouvoir les intérêts marocains dans la communauté internationale.
Les premiers résultats de ce marché ont été observés à Washington où les lobbyistes juifs avaient augmenté la pression sur le gouvernement américain pour qu’il accepte le prétendu plan marocain d’autonomie pour le Sahara Occidental. Un plan controversé qui, s’opposant aux exigences onusiennes d’un référendum d’indépendance au Sahara Occidental, propose faire du territoire disputé une province marocaine autonome. Des congressistes américains auraient même demandé au président Bush d’adopter la proposition marocaine… En porte-à-faux avec la position officielle de Washington qui parraine des négociations directes entre Marocains et sahraouis. D’après Ronny Hansen, président du Comité norvégien de soutien au Sahara Occidental, “ce ne devrait être une surprise pour personne de voir le Maroc et Israël coopérer étroitement, tous les deux maintiennent des occupations illégales et brutales sur des pays voisins, avec le soutien de pays plus puissants tels que les États-Unis et la France”. Dans les années 1980, au moment où le Maroc a bâti son mur à travers le désert pour essayer d’isoler la RASD, des ingénieurs et des experts israéliens étaient présents. Quelques années plus tard, Israël a construit son mur pour confiner les Palestiniens dans un homeland, un confetti de territoires. Aujourd’hui, avec l’agression de Gaza par Israël et les massacres des populations palestiniennes, le projet de normalisation entre les deux pays semble difficile à poursuivre. Mais ce n’est que partie remise. Autre question, qu’est-il devenu du comité Al Qods dirigé par le Maroc ?
Tunisie Affaire
Commentaire