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Israël prépare une offensive terrestre

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    Israël continue les bombardements sur Gaza et prépare une offensive terrestre

    Au cinquième jour de son offensive aérienne sur la bande de Gaza, Israël a rejeté mercredi les appels au cessez-le-feu qui se multiplient, continuant les bombardements aériens et envoyant de plus en plus de soldats le long de la frontière avec la Bande de Gaza, signe d'une opération terrestre en préparation.

    Une longue colonne de tanks et de véhicules militaires s'étirait mercredi le long d'une route d'accès à Gaza, alors que des dizaines de chars étaient déjà postés à la frontière.

    Les officiers supérieurs poursuivaient la préparation d'une possible offensive terrestre, a affirmé mercredi un responsable militaire israélien sous condition d'anonymat. Cette semaine, le gouvernement a approuvé l'appel de plus de 9.000 soldats réservistes.

    Par ailleurs, l'épaisse couverture nuageuse qui risquait de gêner l'avancée des forces terrestres devait se lever jeudi.

    Selon les derniers bilans fournis par les responsables gazaouis, les victimes des opérations israéliennes lancées samedi s'élèvent désormais à plus de 390 morts et environ 1.600 blessés. Le Hamas parle d'environ 200 membres de ses forces de sécurité tués, et l'ONU d'au moins 60 morts civils.

    L'idée d'une trêve de 48 heures a été exclue dans la nuit lors de discussions à trois entre le Premier ministre Ehoud Olmert, le ministre de la Défense Ehoud Barak et la patronne de la diplomatie Tzipi Livni. Elle avait été évoquée au cours d'entretiens dans la journée entre Barak et le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

    Lors de la réunion du gouvernement mercredi, le Premier ministre Ehoud Olmert a expliqué que l'opération israélienne avait été lancée pour transformer radicalement la situation sécuritaire dans le sud d'Israël, et qu'elle ne cesserait pas tant que cette mission n'aurait pas été accomplie.

    "Si les conditions évoluent jusqu'à un point où nous estimons qu'elles assurent une existence plus sûre dans le sud d'Israël, alors nous étudierons (cette possibilité). Nous n'en sommes pas encore là", a déclaré Ehoud Olmert, selon l'un des participants à la réunion qui a souhaité rester anonyme.

    Pourtant, les pressions internationales se sont multipliées. Dans la soirée de mardi à Paris, les chefs de la diplomatie de l'Union européenne réunis en urgence avaient appelé à un "cessez-le-feu immédiat et permanent" avec une "action humanitaire immédiate". Les Etats-Unis, la Russie, l'ONU également ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, alors que la Ligue arabe réunie mercredi au Caire a jugé, amère, que ce "massacre terrible n'aurait pas eu lieu si les Palestiniens étaient unis derrière un leadership parlant d'une seule voix".

    Mercredi, l'armée israélienne a continué à bombarder les tunnels de contrebande situés sous la frontière Gaza-Egypte, ligne vitale d'approvisionnement pour les dirigeants Hamas du territoire palestinien. Selon un responsable égyptien au poste-frontière de Rafah, 120 d'entre eux auraient déjà été détruits. Il y aurait, selon les estimations basses, quelque 200 tunnels creusés vers le territoire palestinien soumis au blocus quasi-total depuis la prise du pouvoir par le Hamas.

    Par ailleurs, plus de 50 roquettes et obus ont été tirés par les activistes du Hamas dans la journée, dont des roquettes qui ont atteint Beersheba et ses environs, à 35km de Gaza. L'une d'entre elle a touché une école vide. Une autre roquette est tombée à une trentaine de kilomètres au sud-est de Tel Aviv.

    A cause de la menace, les cours avaient été suspendus dans la plus grande partie du sud d'Israël. Les 18.000 étudiants de l'Université Ben Gourion de Beersheba, seule université du sud, restaient également chez eux.

    Dans la ville de Gaza, de nouveaux bâtiments ont été frappés, dont des bureaux du Premier ministre Hamas Ismaïl Haniyeh, selon Tsahal.

    Deux secouristes palestiniens ont tués et deux autres blessés dans un tir près de leur ambulance, ont annoncé les Palestiniens, l'armée israélienne disant ne pas être informée.

    Les bombardements aériens ont détruit une cinquième mosquée dans la ville de Gaza mercredi. Des navires militaires israéliens ont aussi tiré sur des positions du Hamas le long de la côte.

    Bien que passé dans la clandestinité, le gouvernement Hamas fonctionne toujours et s'est réuni depuis le début de l'offensive, a affirmé de son côté le porte-parole Taher Nounou. "Ce que veut notre peuple est clair: un arrêt immédiat de toutes les sortes d'agressions, la fin du siège (...), l'ouverture de toutes les frontières et des garanties internationales que l'occupation ne renouvellera pas sa guerre terroriste", a-t-il affirmé dans un communiqué.

    Bien qu'ayant rejeté l'idée d'une trêve, Israël a déclaré permettre l'entrée à Gaza de 2.000 tonnes de vivres et matériels médicaux mercredi, et plusieurs malades chroniques ont été autorisés à entrer en Israël pour leur traitement, a précisé l'armée. AP

    Le NouvelObs | 31.12.2008
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Moha

    Cool, comme ça, ça leur fera des gens en moins eux aussi.

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