Tout est silencieux sur la côte de Gaza.

Gaza est une île
Bien que placée en plein monde arabe et en limite de l’un de ses principaux pays et des plus peuplés, Gaza pourrait très bien se trouver en plein océan, isolée et à l’insu de tous. Ses habitants, s’ils en avaient le choix, pourraient effectivement préférer cette localisation plutôt que d’être les témoins de la négligence cruelle dont font preuve leurs concitoyens arabes alors que Gaza se flétrit inexorablement sous le siège barbare d’Israël.
S’il restait le moindre doute sur cette situation extrême, il a été levé par le Dr Richard Falk, rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens.
Le 9 décembre, Falk a déclaré clairement et avec force : « Un effort urgent doit être fourni aux Nations unies pour mettre en œuvre la norme reconnue de la responsabilité de protéger une population civile qui est punie collectivement par des politiques qui s’assimilent à un crime contre l’humanité. »
Oui, des crimes contre l’humanité sont commis en ce moment à Gaza selon ce professeur de droit international, juif américain, mais au Caire, à Amman, à Riyad ou Doha, c’est que silence.
« Si les Nations unies jugent que le siège sur la bande de Gaza est un crime de guerre, nous nous demandons alors pourquoi les dirigeants arabes n’exigent pas la réouverture du passage de Rafah » a déclaré Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, évoquant ce passage frontalier commun avec l’Egypte.
Le Comité des droits de l’homme aux Nations unies a réprimandé Israël pour sa politique envers les Palestiniens en général et pour son blocus de Gaza en particulier, demandant qu’il soit mis fin à ces punitions « cruelles, inhumaines et dégradantes ». Falk a également insisté pour que la Cour pénale internationale des Nations unies enquête sur le comportement et les actes d’Israël afin de « déterminer si les dirigeants politiques israéliens et les commandants militaires responsables du siège de Gaza, doivent être inculpés et poursuivis pour violations du droit pénal international. »
Face aux constations et conclusions du Dr Falk et du CDH des Nations unies, le président Hosni Mubarak d’Egypte, le roi Abdullah de Jordanie, le roi Abdullah d’Arabie saoudite, les princes, sheiks et autres émirs des fiefs du Golfe, et l’incapable Ligue arabe, tous, tous ont fait silence.

« Celui qui entend la voix d’un homme qui appelle les musulmans à l’aide et qui ne répond pas, n’est pas un musulman. » Prophète Muhammad (qssl)
Gaza est une île
Bien que placée en plein monde arabe et en limite de l’un de ses principaux pays et des plus peuplés, Gaza pourrait très bien se trouver en plein océan, isolée et à l’insu de tous. Ses habitants, s’ils en avaient le choix, pourraient effectivement préférer cette localisation plutôt que d’être les témoins de la négligence cruelle dont font preuve leurs concitoyens arabes alors que Gaza se flétrit inexorablement sous le siège barbare d’Israël.
S’il restait le moindre doute sur cette situation extrême, il a été levé par le Dr Richard Falk, rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l’homme dans les territoires palestiniens.
Le 9 décembre, Falk a déclaré clairement et avec force : « Un effort urgent doit être fourni aux Nations unies pour mettre en œuvre la norme reconnue de la responsabilité de protéger une population civile qui est punie collectivement par des politiques qui s’assimilent à un crime contre l’humanité. »
Oui, des crimes contre l’humanité sont commis en ce moment à Gaza selon ce professeur de droit international, juif américain, mais au Caire, à Amman, à Riyad ou Doha, c’est que silence.
« Si les Nations unies jugent que le siège sur la bande de Gaza est un crime de guerre, nous nous demandons alors pourquoi les dirigeants arabes n’exigent pas la réouverture du passage de Rafah » a déclaré Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas, évoquant ce passage frontalier commun avec l’Egypte.
Le Comité des droits de l’homme aux Nations unies a réprimandé Israël pour sa politique envers les Palestiniens en général et pour son blocus de Gaza en particulier, demandant qu’il soit mis fin à ces punitions « cruelles, inhumaines et dégradantes ». Falk a également insisté pour que la Cour pénale internationale des Nations unies enquête sur le comportement et les actes d’Israël afin de « déterminer si les dirigeants politiques israéliens et les commandants militaires responsables du siège de Gaza, doivent être inculpés et poursuivis pour violations du droit pénal international. »
Face aux constations et conclusions du Dr Falk et du CDH des Nations unies, le président Hosni Mubarak d’Egypte, le roi Abdullah de Jordanie, le roi Abdullah d’Arabie saoudite, les princes, sheiks et autres émirs des fiefs du Golfe, et l’incapable Ligue arabe, tous, tous ont fait silence.
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