Réforme, rien que ce mot me fait marrer. Ethymologiquement, ce mot veut dire opérer à des changements modificateurs d'une chose qui ne fonctionne pas. Ceci dans le cas du Maroc, serait d'opérer à des changements de forme et non de fond, des modifications structurelles et non-substancielles. Et c'est caduc, car que ce soit au niveau de l'administration, de l'économie, de la gestion de la chose sociale, c'est bien à des questions fondamentales qu'il faut s'attaquer.
Tant que le Roi, le gouvernement, la classe politique, et les acteurs économiques et syndicaux ne percuteront pas que le Maroc a besoin non de reformes, mais d'une modification radicale de son appareil de l'Etat bureaucratique, de sa justice dévoyée, de son enseignement public sinistré, de sa santé publique malade, de son économie composite et inadaptée (principal facteur de régression)...
Bon, les candides de service vont me trouver un peu trop pessimiste et alarmiste voulant dresser un tableau noir du pays. Mais notre pays est en crise, et il ne s'agit pas d'une crise économique ou financière... mais d'une crise identitaire, nous sommes une société qui vit mal dans sa peau les conséquences d'une gestion schizophrénique de la chose publique.
Tant que le Roi, le gouvernement, la classe politique, et les acteurs économiques et syndicaux ne percuteront pas que le Maroc a besoin non de reformes, mais d'une modification radicale de son appareil de l'Etat bureaucratique, de sa justice dévoyée, de son enseignement public sinistré, de sa santé publique malade, de son économie composite et inadaptée (principal facteur de régression)...
Bon, les candides de service vont me trouver un peu trop pessimiste et alarmiste voulant dresser un tableau noir du pays. Mais notre pays est en crise, et il ne s'agit pas d'une crise économique ou financière... mais d'une crise identitaire, nous sommes une société qui vit mal dans sa peau les conséquences d'une gestion schizophrénique de la chose publique.
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