Le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a lancé, hier, une mise en garde contre des négociations entre le gouvernement afghan et les talibans, encouragées par certains pays occidentaux.
"Aujourd’hui, tout le monde reconnaît l’échec stratégique des forces étrangères en Afghanistan et nous leur conseillons de ne pas expérimenter un nouvel échec", a lancé M. Mottaki lors d’une conférence de presse avec son homologue tanzanien, Bernard Membe.
"Nous leur conseillons de réfléchir aux conséquences des négociations qui se déroulent dans la région et en Europe (avec les talibans, ndlr) et de ne pas se faire mordre pour la seconde fois par un serpent en mettant la main dans le même trou", a ajouté le ministre, en citant un proverbe iranien.
Selon le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, des représentants du gouvernement afghan ont négocié fin septembre avec des talibans dans la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite.
Le gouvernement de Kaboul a démenti ces informations, mais s’est dit favorable à des négociations avec les talibans pour tenter de faire baisser la violence. Plusieurs pays occidentaux ont encouragé ces négociations, mais aucune rencontre n’a été signalée en Europe.
"Qui sème le vent, récolte la tempête. Les Occidentaux ne doivent pas s’imaginer qu’ils pourront cantonner l’extrémisme en Afghanistan, au Pakistan et en Asie centrale. Hier, c’était l’Afghanistan, aujourd’hui c’est le tour du Pakistan et tôt ou tard, il atteindra l’Occident et l’Europe", a souligné M. Mottaki.
"Aujourd’hui, tout le monde reconnaît l’échec stratégique des forces étrangères en Afghanistan et nous leur conseillons de ne pas expérimenter un nouvel échec", a lancé M. Mottaki lors d’une conférence de presse avec son homologue tanzanien, Bernard Membe.
"Nous leur conseillons de réfléchir aux conséquences des négociations qui se déroulent dans la région et en Europe (avec les talibans, ndlr) et de ne pas se faire mordre pour la seconde fois par un serpent en mettant la main dans le même trou", a ajouté le ministre, en citant un proverbe iranien.
Selon le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, des représentants du gouvernement afghan ont négocié fin septembre avec des talibans dans la ville sainte de La Mecque, en Arabie saoudite.
Le gouvernement de Kaboul a démenti ces informations, mais s’est dit favorable à des négociations avec les talibans pour tenter de faire baisser la violence. Plusieurs pays occidentaux ont encouragé ces négociations, mais aucune rencontre n’a été signalée en Europe.
"Qui sème le vent, récolte la tempête. Les Occidentaux ne doivent pas s’imaginer qu’ils pourront cantonner l’extrémisme en Afghanistan, au Pakistan et en Asie centrale. Hier, c’était l’Afghanistan, aujourd’hui c’est le tour du Pakistan et tôt ou tard, il atteindra l’Occident et l’Europe", a souligné M. Mottaki.
- MidiLibre
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