Pierre, douze ans, rentre du collège après une leçon d’éducation civique qu’il a mal assimilée ; croisant son père, il lui demande des explications afin de combler ses lacunes à propos de politique.
Le père, attentif au parcours scolaire de son fils, lui apporte toute son attention et s’empresse de l’éclairer.
Voyons dit-il, nous allons prendre l’exemple de notre famille : « moi qui travaille et gagne de l’argent, je suis le capitalisme, ta maman qui le dépense représente le gouvernement, la bonne qui travaille pour nous, c’est la classe ouvrière, toi-même représente le peuple et ton petit frère de trois mois, c’est la génération future ».
- As-tu compris ?
- Oui, papa, c’est clair. La soirée s’est achevée, la maisonnée dort…
Soudainement, Pierre est réveillé par les pleurs déchirants et incessants de son petit frère ; il se lève, entrouvre la porte de la chambre du bébé, et, l’odeur d’une couche pleine lui assaille les narines ; nul doute, il doit être changé et va donc voir sa mère.
Entrant dans la chambre de ses parents, il s’efforce, mais en vain de réveiller sa mère qui dort à poings fermés, contournant le lit, il va réveiller son père, mais découvre que sa place est vide.
Il se rend donc dans la chambre de la bonne où il découvre son père en pleine séance de gymnastique avec la bonne…Il ressort perplexe, mais comme les hurlements du bébé ont cessé, il regagne son lit et ne tarde pas à dormir d’un profond sommeil.
Le matin, durant le petit déjeuner familial, son père l’interpelle : « alors Pierre, as-tu retenu mes explications ? ». Oui, oui, papa, tout est très clair : « pendant que le capitalisme b****la classe ouvrière, le gouvernement reste sourd aux appels du peuple et laisse la génération future dans la m**** ».
Le père, attentif au parcours scolaire de son fils, lui apporte toute son attention et s’empresse de l’éclairer.
Voyons dit-il, nous allons prendre l’exemple de notre famille : « moi qui travaille et gagne de l’argent, je suis le capitalisme, ta maman qui le dépense représente le gouvernement, la bonne qui travaille pour nous, c’est la classe ouvrière, toi-même représente le peuple et ton petit frère de trois mois, c’est la génération future ».
- As-tu compris ?
- Oui, papa, c’est clair. La soirée s’est achevée, la maisonnée dort…
Soudainement, Pierre est réveillé par les pleurs déchirants et incessants de son petit frère ; il se lève, entrouvre la porte de la chambre du bébé, et, l’odeur d’une couche pleine lui assaille les narines ; nul doute, il doit être changé et va donc voir sa mère.
Entrant dans la chambre de ses parents, il s’efforce, mais en vain de réveiller sa mère qui dort à poings fermés, contournant le lit, il va réveiller son père, mais découvre que sa place est vide.
Il se rend donc dans la chambre de la bonne où il découvre son père en pleine séance de gymnastique avec la bonne…Il ressort perplexe, mais comme les hurlements du bébé ont cessé, il regagne son lit et ne tarde pas à dormir d’un profond sommeil.
Le matin, durant le petit déjeuner familial, son père l’interpelle : « alors Pierre, as-tu retenu mes explications ? ». Oui, oui, papa, tout est très clair : « pendant que le capitalisme b****la classe ouvrière, le gouvernement reste sourd aux appels du peuple et laisse la génération future dans la m**** ».
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