Le prix de la pomme de terre a inspiré les dessinateurs...

[elyas]

[saryta]

Bonsoir!

Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer?
Une collègue me disait ce matin qu'elle ne faisait plus de frites à ses enfants, la pomme de terre est devenue presqu'un luxe, certains ne l'achètent que quand ils ont des invités!
Une autre m'a dit qu'elle préférait acheter un kilo de bananes plutôt qu'un kilo de pommes de terre, puisqu'elles sont au même prix!
La pomme de terre est devenu un sujet de conversation, chez ppresque toutes les couches de la société algérienne!

[jongar]

J'ai jamais entendu autant parler de patate que cette année
Aya chez moi c'était 65 qui dit mieux?

[elyas]

Saryta bonjour

Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer?

Tu as raison, c'est quand même bien triste.

En fait, il semble que c'est une situation propre à la récolte de cette année (m'a t-on dit). D'habitude la production local est disponible mais cette année c'est un mauvaise récolte à cause d'un insecte

ll a fallu en importer.

Mais bon, si ce n'est pas la pomme de terre, c'est le lait !:22: L'Algérie pays pétrolier ou l'argent coule à flot, mazal ces problèmes d'alimentation de base.

Aya chez moi c'était 65 qui dit mieux?

J'espère que la prochaine récolte nous fera baisser ces chiffres... la pomme de terre on récolte toute l'année je crois !

[Aguelid]

Saryta

A mon avis, il ne faut ni en rire, ni en pleurer de la situation que nous vivons en Algérie. On a vu pire du temps de Boumediène et comme les tenants du pouvoir actuels sont les mêmes - à quelques-uns près - que ceux de cette époque noire, alors ils nous font revivre ces moments comme si nous avions la nostalgie.
Plus sérieusement, je préfère que l'on tire les leçons qui s'imposent de cette situation de non-Etat. Cela démontre que l'on est médiocrement gouverné. Si ce gouvernement a encore un minimum de pudeur et de dignité, il aurait démissionné depuis longtemps car des hommes qui sont à ce niveau de responsabilité qui n'arrivent pas à réguler le marché national n'ont leur place que dans une porcherie (par excès de générosité).