09/10/2008
Le Forum Economique Mondial a dévoilé les résultats de son classement annuel de la compétitivité. La France gagne deux places et se classe en 16ème position.
Compétitivité mondiale : les Etats-Unis toujours en pole position Les Etats-Unis conservent la tête du classement annuel de la compétitivité mondiale élaboré par le Forum Economique Mondial, l'organisateur su sommet de Davos. La France, 16ème, gagne deux places. Singapour prend la place de l'Allemagne dans le top 5, tandis que le Canada entre dans le top 10 et la Chine dans le top 30.
Cet indicateur, qui combine des données économiques et une enquête réalisée auprès de plus de 12.000 dirigeants d'entreprises, couvre 134 pays et fait partie des outils permettant aux entreprises de déterminer leur stratégie d'investissements à l'étranger. Il est également utilisé par les gouvernements dans le cadre de leur politique économique. Le rapport analyse les forces et faiblesses de chaque pays en termes de « potentiel de productivité », par le prisme de 12 « piliers de compétitivité » (institutions, infrastructures, macroéconomie, santé, éducation et formation, marché du travail, innovation...).
Malgré la crise de son système financier et ses faiblesses macroéconomiques, les Etats-Unis conservent selon le rapport des atouts structurels qui continuent de soutenir sa compétitivité. Le pays demeure notamment le leader mondial dans le domaine de l'innovation. Cependant, les déséquilibres actuels pourraient entamer son avance, en restreignant notamment sa marge de manœuvre en termes de politique fiscale, précise le rapport.
La France a augmenté son potentiel de croissance, grâce notamment à ses capacités d'innovation technologique. L'Hexagone se classe 16ème dans ce domaine, et même 5ème en ce qui concerne les ressources en scientifiques et en ingénieurs. Le pays profite par ailleurs de ses forces habituelles que sont les infrastructures (2ème rang mondial derrière l'Allemagne, dont 1er sur la qualité des routes) et l'éducation supérieure (16ème rang modial, dont 1er sur la qualité des écoles de management). A l'opposé, la France est toujours pénalisée par les mêmes faiblesses : la flexibilité du marché du travail (131ème sur 134), le déficit budgétaire (95ème) et la dette publique (106ème).
L'Allemagne elle aussi figure en queue de peloton en ce qui concerne la rigidité de son marché du travail, à l'aune des critères très libéraux du rapport (manque de flexibilité, cotisations sociales et coûts de licenciement élevés...).
Les pays du Nord de l'Europe (Danemark, Suède, Finlande) sont toujours aussi bien classés. Excédent budgétaire, faible niveau d'endettement, fonctionnement bien huilé des institutions sous les moteurs de leurs performances, de même que leurs système éducatif (ces trois pays trustent le top 3 sur le critère de la qualité de l'enseignement supérieur et de la formation).
Le Royaume-Uni a perdu trois places dans le classement. S'il se démarque sur le critère de l'efficience de son marché du travail (8ème mondial), le pays a perdu trois places depuis l'an passé en matière d'efficacité de son marché financier. La crise bancaire est passée par là.
Le Forum Economique Mondial a dévoilé les résultats de son classement annuel de la compétitivité. La France gagne deux places et se classe en 16ème position.
Compétitivité mondiale : les Etats-Unis toujours en pole position Les Etats-Unis conservent la tête du classement annuel de la compétitivité mondiale élaboré par le Forum Economique Mondial, l'organisateur su sommet de Davos. La France, 16ème, gagne deux places. Singapour prend la place de l'Allemagne dans le top 5, tandis que le Canada entre dans le top 10 et la Chine dans le top 30.
Cet indicateur, qui combine des données économiques et une enquête réalisée auprès de plus de 12.000 dirigeants d'entreprises, couvre 134 pays et fait partie des outils permettant aux entreprises de déterminer leur stratégie d'investissements à l'étranger. Il est également utilisé par les gouvernements dans le cadre de leur politique économique. Le rapport analyse les forces et faiblesses de chaque pays en termes de « potentiel de productivité », par le prisme de 12 « piliers de compétitivité » (institutions, infrastructures, macroéconomie, santé, éducation et formation, marché du travail, innovation...).
Malgré la crise de son système financier et ses faiblesses macroéconomiques, les Etats-Unis conservent selon le rapport des atouts structurels qui continuent de soutenir sa compétitivité. Le pays demeure notamment le leader mondial dans le domaine de l'innovation. Cependant, les déséquilibres actuels pourraient entamer son avance, en restreignant notamment sa marge de manœuvre en termes de politique fiscale, précise le rapport.
La France a augmenté son potentiel de croissance, grâce notamment à ses capacités d'innovation technologique. L'Hexagone se classe 16ème dans ce domaine, et même 5ème en ce qui concerne les ressources en scientifiques et en ingénieurs. Le pays profite par ailleurs de ses forces habituelles que sont les infrastructures (2ème rang mondial derrière l'Allemagne, dont 1er sur la qualité des routes) et l'éducation supérieure (16ème rang modial, dont 1er sur la qualité des écoles de management). A l'opposé, la France est toujours pénalisée par les mêmes faiblesses : la flexibilité du marché du travail (131ème sur 134), le déficit budgétaire (95ème) et la dette publique (106ème).
L'Allemagne elle aussi figure en queue de peloton en ce qui concerne la rigidité de son marché du travail, à l'aune des critères très libéraux du rapport (manque de flexibilité, cotisations sociales et coûts de licenciement élevés...).
Les pays du Nord de l'Europe (Danemark, Suède, Finlande) sont toujours aussi bien classés. Excédent budgétaire, faible niveau d'endettement, fonctionnement bien huilé des institutions sous les moteurs de leurs performances, de même que leurs système éducatif (ces trois pays trustent le top 3 sur le critère de la qualité de l'enseignement supérieur et de la formation).
Le Royaume-Uni a perdu trois places dans le classement. S'il se démarque sur le critère de l'efficience de son marché du travail (8ème mondial), le pays a perdu trois places depuis l'an passé en matière d'efficacité de son marché financier. La crise bancaire est passée par là.
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