Le ministre marocain des Finances Salah Eddine Mezouar a affirmé jeudi que son pays était capable de maintenir son rythme de croissance et affronter la crise financière internationale.
"Le Maroc dispose des ressorts nécessaires pour affronter la crise et maintenir son rythme de croissance", a notamment déclaré M. Mezouar, dans un entretien à la télévision nationale.
"Le taux de croissance de l'économie marocaine ne devrait reculer que de 0,2% selon des estimations du Fonds monétaire international", a-t-il ajouté.
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) tablait sur un taux de croissance au Maroc de 6,1% en 2008.
Le Centre marocain de conjoncture (CMC, indépendant) a estimé dans un récent rapport que l'impact de la crise internationale se traduirait au Maroc par la perte d'un point de croissance à court terme, et de 1,5 à 2 points sur le moyen terme.
"Si nous perdons la confiance, nous perdons tout", a déclaré le ministre, lançant un "avertissement" en direction de "ceux qui se jouent de la confiance des citoyens".
"A la bourse de Casablanca, ce n'est pas le temps de vendre, ou bien je garde (mes actions), ou bien j'achète", a-t-il conseillé, assurant que "98% des investissements étrangers sont demeurés stables et n'ont pas quitté la bourse de Casablanca".
"Nous ne devons pas être emportés par les analyses qui incitent à la vente", a souligné le ministre.
L'index général de la bourse de Casablanca (MASI) a ouvert jeudi à -0,10% et enregistré, à la clôture, une baisse de 2,29%.
M. Mezouar a par ailleurs admis que "la crise internationale est profonde et aura des répercussions sur l'économie marocaine". Mais, a-t-il ajouté, "nous avons mis sur sur pied des mécanismes pour en maîtriser toutes les manifestations, et le gouvernement est déterminé à affronter le défi".
© 2008 AFP
"Le Maroc dispose des ressorts nécessaires pour affronter la crise et maintenir son rythme de croissance", a notamment déclaré M. Mezouar, dans un entretien à la télévision nationale.
"Le taux de croissance de l'économie marocaine ne devrait reculer que de 0,2% selon des estimations du Fonds monétaire international", a-t-il ajouté.
Le Haut Commissariat au Plan (HCP) tablait sur un taux de croissance au Maroc de 6,1% en 2008.
Le Centre marocain de conjoncture (CMC, indépendant) a estimé dans un récent rapport que l'impact de la crise internationale se traduirait au Maroc par la perte d'un point de croissance à court terme, et de 1,5 à 2 points sur le moyen terme.
"Si nous perdons la confiance, nous perdons tout", a déclaré le ministre, lançant un "avertissement" en direction de "ceux qui se jouent de la confiance des citoyens".
"A la bourse de Casablanca, ce n'est pas le temps de vendre, ou bien je garde (mes actions), ou bien j'achète", a-t-il conseillé, assurant que "98% des investissements étrangers sont demeurés stables et n'ont pas quitté la bourse de Casablanca".
"Nous ne devons pas être emportés par les analyses qui incitent à la vente", a souligné le ministre.
L'index général de la bourse de Casablanca (MASI) a ouvert jeudi à -0,10% et enregistré, à la clôture, une baisse de 2,29%.
M. Mezouar a par ailleurs admis que "la crise internationale est profonde et aura des répercussions sur l'économie marocaine". Mais, a-t-il ajouté, "nous avons mis sur sur pied des mécanismes pour en maîtriser toutes les manifestations, et le gouvernement est déterminé à affronter le défi".
© 2008 AFP
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