Par R. Benchikh L’Algérie est classée parmi les rares pays créanciers nets sur le continent africain, en particulier, et des pays en développement en général, observe le Fonds Monétaire International dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales...
Par R. Benchikh L’Algérie est classée parmi les rares pays créanciers nets sur le continent africain, en particulier, et des pays en développement en général, observe le Fonds Monétaire International dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales (Global economic survey 2008) publié mercredi sur son site internet à l’occasion de la tenue des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods. Cette position est prônée notamment grâce la politique de désendettement à travers le remboursement anticipé de la dette, que le pays suit depuis 1999, laisse déduire le même rapport. Pour ce qui concerne la balance des paiements, le FMI note qu’elle devrait atteindre un excédent de 28,1 milliards de dollars en 2008 contre 22,8 milliards de dollars en 2007 et 24,8 milliards de dollars en 2006. En générale, l’institution financière prévoit, dans son rapport, des perspectives favorables pour l’économie algérienne notamment dans les agrégats macro-économiques relatifs à la croissance économique, à l’inflation et à la balance des paiements. La même source souligne que le taux de croissance de l’Algérie devra s’établir à 4,9% pour l’année 2008 et à 4,5% pour l’année 2009 contre 4,6% pour 2007. À long terme, le FMI avance que le taux de croissance du pays devra augmenter à 5,2% en 2013. Faisant une rétrospective sur l’évolution du taux de croissance de l’Algérie jusqu’aux années 90, cette institution financière internationale rappelle que le taux de croissance du PIB algérien était dans une moyenne de 1,5% entre 1990 et 1999, pour augmenter à 2,2% en 2000, 2,7% en 2001, 4,7% en 2002, 6,9% en 2003, 5,2% en 2004 et 5,1% en 2005. Quant au taux d’inflation, il souligne qu’il devrait s’établir à 4,3% en 2008, à 4% en 2009 contre 3,6% en 2007. Le Fonds avance que le taux d’inflation de l’Algérie devrait connaître une nette baisse dans les prochaines années pour s’aligner à 2,9% en 2013. Se prémunir de la crise Ce rapport justifie en quelque sorte «la positive attitude» adopté par les représentants du gouvernement algérien qui n’ont cessé de rassurer quant à l’impact de la crise financière mondiale. Cependant, il est déduit de la lecture du rapport en question que cette quiétude est loin d’être due à un progrès économique quelconque mais, loin s’en faut, ce n’est que sur le plan macroéconomique que l’Algérie réussit sa mission, les indicateurs étant au vert et ne reflétant aucune prémunition du «tournant» que prend la crise. Le pays ne fait pas l’exception et tire profit de son «isolement» commerciale et monétaire. Le FMI prévoit une année 2009 bien sombre pour l’économie mondiale, ayant revu à la baisse sa prévision de la croissance mondiale à 3,0%, celle des pays développés ne devant pas dépasser 0,5%. En revanche, face au ralentissement de la croissance, les pays en développement tireraient à eux seuls la croissance mondiale, la Chine en tête (9,3%), même si «la crise financière est en train d’affecter de manière croissante les marchés émergents également». Pour les pays en développement, la prévision de croissance en 2009 a été ajustée à 6,1% contre 6,7% prévus il y a trois mois. Dans tout ce remue-ménage, l’on retient une seule observation des experts et qui a déjà été émise, disant que «les politiques macroéconomiques à elles seules ne peuvent avoir qu’un impact limité». Il s’agit en gros d’une invitation des pays en développement non à une financiarisation de leurs économies, mais d’opter à des solutions à long terme et mètre les politiques au diapason des perspectives
Par R. Benchikh L’Algérie est classée parmi les rares pays créanciers nets sur le continent africain, en particulier, et des pays en développement en général, observe le Fonds Monétaire International dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales (Global economic survey 2008) publié mercredi sur son site internet à l’occasion de la tenue des assemblées annuelles des institutions de Bretton Woods. Cette position est prônée notamment grâce la politique de désendettement à travers le remboursement anticipé de la dette, que le pays suit depuis 1999, laisse déduire le même rapport. Pour ce qui concerne la balance des paiements, le FMI note qu’elle devrait atteindre un excédent de 28,1 milliards de dollars en 2008 contre 22,8 milliards de dollars en 2007 et 24,8 milliards de dollars en 2006. En générale, l’institution financière prévoit, dans son rapport, des perspectives favorables pour l’économie algérienne notamment dans les agrégats macro-économiques relatifs à la croissance économique, à l’inflation et à la balance des paiements. La même source souligne que le taux de croissance de l’Algérie devra s’établir à 4,9% pour l’année 2008 et à 4,5% pour l’année 2009 contre 4,6% pour 2007. À long terme, le FMI avance que le taux de croissance du pays devra augmenter à 5,2% en 2013. Faisant une rétrospective sur l’évolution du taux de croissance de l’Algérie jusqu’aux années 90, cette institution financière internationale rappelle que le taux de croissance du PIB algérien était dans une moyenne de 1,5% entre 1990 et 1999, pour augmenter à 2,2% en 2000, 2,7% en 2001, 4,7% en 2002, 6,9% en 2003, 5,2% en 2004 et 5,1% en 2005. Quant au taux d’inflation, il souligne qu’il devrait s’établir à 4,3% en 2008, à 4% en 2009 contre 3,6% en 2007. Le Fonds avance que le taux d’inflation de l’Algérie devrait connaître une nette baisse dans les prochaines années pour s’aligner à 2,9% en 2013. Se prémunir de la crise Ce rapport justifie en quelque sorte «la positive attitude» adopté par les représentants du gouvernement algérien qui n’ont cessé de rassurer quant à l’impact de la crise financière mondiale. Cependant, il est déduit de la lecture du rapport en question que cette quiétude est loin d’être due à un progrès économique quelconque mais, loin s’en faut, ce n’est que sur le plan macroéconomique que l’Algérie réussit sa mission, les indicateurs étant au vert et ne reflétant aucune prémunition du «tournant» que prend la crise. Le pays ne fait pas l’exception et tire profit de son «isolement» commerciale et monétaire. Le FMI prévoit une année 2009 bien sombre pour l’économie mondiale, ayant revu à la baisse sa prévision de la croissance mondiale à 3,0%, celle des pays développés ne devant pas dépasser 0,5%. En revanche, face au ralentissement de la croissance, les pays en développement tireraient à eux seuls la croissance mondiale, la Chine en tête (9,3%), même si «la crise financière est en train d’affecter de manière croissante les marchés émergents également». Pour les pays en développement, la prévision de croissance en 2009 a été ajustée à 6,1% contre 6,7% prévus il y a trois mois. Dans tout ce remue-ménage, l’on retient une seule observation des experts et qui a déjà été émise, disant que «les politiques macroéconomiques à elles seules ne peuvent avoir qu’un impact limité». Il s’agit en gros d’une invitation des pays en développement non à une financiarisation de leurs économies, mais d’opter à des solutions à long terme et mètre les politiques au diapason des perspectives
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