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BAM prévoit une croissance de 10% de la consommation des ménages à fin 2008

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  • #31
    nombre de fonctionnaires au maroc : 610 000 ( avril 2007)

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    • #32
      sauf que les banques marocaines ne sont pas vraiment susceptibles à cette crise de supbrimes et encore le système financier et boursier marocain n'est pas interconnecter à la source de cette crise.
      les banques étrangères ont elles des parts dans le capital et à combien se situe le ratio?
      Mr NOUBAT

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      • #33
        moi c'est en euros qu'il me faut me causer, Poses la question à tes concitoyens plutôt pour savoir ce que ça a changé à leur quotidien ces 5, 9 ou 13 DH.

        Azzouz 75
        ................................


        Comparé à l'augmentation de 300 % du salaire des députés de ton pays , ça parait ridicule , en effet .

        http://www.algerie-dz.com/forums/showthread.php?t=96274

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        • #34
          merci upup pour les chiffres

          il nous faut aussi ceux-là

          les fonctionnaires de l'état + les fonctionnaires des collectivités locales + les fonctionnaires des établissement publiques (c'est la vraie répartition dans le secteur publique selon notre ministère de la finance, voir son site)
          à défaut de ces chiffrés je dirais, avec une bonne majoration de l'estimation qu'ils sont à 3 millions

          3*12=36 (12 pour les mois)

          16 milliards par 36 millions donne ~450 dh/mois (c'est la moyenne de l'augmentation des salaires avec cette estimation)

          rien à voir aux 9 euros jawzia
          Dernière modification par Smarmalla9, 30 septembre 2008, 23h47.

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          • #35
            nombre de fonctionnaires au maroc : 610 000
            c'est trés peu pour une population de plus de 30 millions (2 fonctionnaire pour cent habitants) sauf si vous comptez pas les agriculteurs et les employés non remunérés je rigole

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            • #36
              resultats enquete depenses des menages 2001

              Bien qu'elle demeure le principal poste budgétaire, la part des dépenses alimentaires des ménages est passée de 48,6 en 1985 a 41,3 %, releve l'enquete sur la consommation et les dépense des ménages (2000/2001), dont les résultats ont été présentés lundi a Rabat.

              Faisant observer que la meme tendance est enregistrée au niveau des dépenses d'habillement (de 7,3 a 4,8 %), l'enquete constate que les dépenses d'habitation constituent, quant a elles, le deuxieme poste du budget des ménages, précisant que leur part a augmenté de 20,1 a 22,1 %, entre 1985 et 2001.

              Concernant les dépenses pour l'acquisition des équipements ménagers, l'étude signale que leur poids relatif a baissé de 5,2 a 3,8 %, tandis que la part des dépenses réservées au poste "enseignement, culture et loisirs" a quasiment stagné (3,6 % 2001 contre 3,4 % en 1985). Notant que l'importance relative des dépenses se rapportant a la santé, au transport et aux diverses autres dépenses, n'a cessé de se renforcer, les résultats de l'enquete font ressortir que les poids de ces postes de dépenses sont passés respectivement de 4,6, 5,2 et 5,8 %, en 1985, a 7,6, 7,5 et 9,3 %, en 2001.

              La consommation annuelle moyenne par ménage est évaluée au niveau national a 49.333 dh, en 2001, soit environ 4.110 dh par mois (4910 dh en milieu urbain et 2830 dh en milieu rural). Ce montant global recouvre l'ensemble des biens et des services acquis (achetés, auto-consommés ), y compris l'estimation du loyer que paieraient les ménages propriétaires ou logés gratuitement, s'ils étaient en situation de location.

              Exprimée en dirhams courants, la dépense annuelle moyenne par personne est passée de 3.623 dh, en 1985, a 8.280 dh, en 2001, soit un taux d'accroissement annuel moyen de 2,1 % en dirhams courants sur 16 ans. Si l'on élimine l'effet des augmentations des prix des biens et services consommés, le niveau de vie moyen de la population marocaine a augmenté de 1 % par an en dirhams constants durant cette période. Examinée selon le milieu de résidence, la dépense annuelle moyenne d'un citadin (10.624 dh) est environ deux fois plus importante que celle d'un résident en milieu rural.

              Selon les régions, le Grand Casablanca (14.366 dh), suivi des régions de Oued Eddahab- Lagouira, Laâyoune-Boujdour- Sakia El Hamra et Guelmim-Essmara (10.609 dh) et de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër (10.162 dh) enregistrent les dépenses les plus élevées, tandis que les régions ayant enregistré les niveaux les plus bas sont l'Oriental (6.883), Meknes-Tafilalet (6740), Ghrab-Chrarda-Beni Hssen (6.284) et Marrakech-Tensift- Al Haouz (6.228).

              L'évaluation des indicateurs de la répartition de la masse globale des dépenses de consommation montre une tendance a une quasi-stagnation des dépenses, note l'enquete, précisant que les 50 % les moins aisés de la population ont légerement diminué leur part dans le total des dépenses de 24,2 en 1985 a 23,4 %, en 2001, a l'échelle nationale, alors que la part des 50 % les plus aisés est passée de 75,8 a 76,6 %.

              Moins de céréales, plus de protéines
              Les 10 % les plus aisés de la population réalisent 32,1 % en 2001 (31,7 en 1985) de la masse totale des dépenses de consommation, tandis que les 10 % les moins aisés totalisent 2,6 %, aussi bien en 2001 qu'en 1985 de cette masse. L'enquete fait remarquer que les inégalités des dépenses de consommation ont quasiment stagné, entre 1985 et 2001, relevant que ceci a été confirmé par le rapport des parts dans la masse totale des dépenses de consommation de ces deux catégories socioéconomiques qui est resté stable (12,3 en 2001 et 12,2 en 1985).

              L'étude indique que le poids relatif des produits alimentaires riches en calories (céréales, sucres et produits sucrés, corps gras) diminue, passant de 39,1 en 1985 a 33,4 % en 2001, soit une baisse de 5,7 points. En contrepartie, les produits riches en protéines (produits laitiers, oeufs, viandes, poissons), ont vu leur part dans le budget s'accroître respectivement de 30 a 33 %, au moment ou l'importance relative des légumes et fruits dans le budget s'est renforcée durant cette période en passant de 16,9 a 19,4 %.

              Si les quantités des céréales et du sucre consommées par personne et par an ont diminué, entre 1985 et 2001, en passant respectivement de 210,44 a 185,20 kg et de 27,04 a 24,11 kg, leur niveau reste néanmoins encore élevé. Cette diminution se fait au profit des produits alimentaires riches en protéines animales, dont les quantités annuelles consommées par personne ont enregistré une nette amélioration en particulier le lait et ses dérivés (30,26 a 37,75 litres équivalent lais frais), les oeufs (49 a 65 unités), les poissons (6,24 a 9 kg) et les viandes (15,95 a 18,35 kg).

              Les niveaux atteints par les viandes et les poissons demeurent modérés et l'évolution de la consommation alimentaire reste marquée par la sensible progression des quantités des produits tres riches en sels minéraux et/ou en vitamines tels les légumes (113, 15 kg en 1985 contre 137,63 kg en 2001) et les fruits (32,17 contre 39,08 kg), releve l'enquete, qui note que la consommation annuelle d'huile par personne a augmenté de pres de 2,6 litres, en passant de 14,46 a 17,02 litres.

              L'enquete soutient, en conclusion, que ces changements traduisent une mutation structurelle de la consommation alimentaire des ménages qui devient plus diversifiée et de plus en plus équilibrée, en en particulier chez les citadins et les catégories socioéconomiques a revenus élevés.

              Réalisée par le Haut commissariat au plan, en 2000/2001, cette enquete de consommation a concerné un échantillon de 15 mille ménages représentatifs des différentes catégories socioéconomiques et régions du Maroc. Etalée sur une période de 12 mois, en vue d'éliminer la saisonnalité des dépenses, l'enquete a porté sur la collecte de données détaillées se rapportant aux dépenses, aux quantités consommées et a certains aspects des conditions de vie de la production.



              Source : MAP

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              • #37
                resultats enquete depenses des menages 2007


                Entre manger, parler et se divertir, les Marocains ont vite fait leur choix. La majorité des dépenses des ménages part en alimentation et en communication.Cela fait plus de cinq ans que le Haut commissariat au plan (HCP) ne nous a pas donné de nouvelles du niveau de vie des Marocains. Il s'est enfin décidé, cette semaine, à livrer les premiers résultats de sa toute dernière enquête du genre qui fait le point sur la situation en 2007.

                Les investigations des 160 enquêteurs du HCP se sont surtout focalisées sur les dépenses des Marocains, leur évolution et leur effet sur le niveau de vie. En 2007, les ménages ont dépensé 11.222 DH en moyenne par personne. En 2001, la dépense n'était que de 8.280. Une importante évolution qui pourrait aussi bien démontrer une hausse faramineuse du coût de la vie qu'une amélioration du ni-
                veau de vie. La conjoncture internationale, caractérisée par une flambée générale des prix, favorise la première hypothèse. La bonne nouvelle, c'est que les ruraux ont apparemment amélioré leurs revenus puisque leurs dépenses ont crû plus vite qu'en ville. En effet, la dépense individuelle s'est établie à 13.894 DH chez les urbains et 7.752 chez les ruraux. En 2001, les dépenses étaient respectivement de 10.642 et 5.288 DH. L'amélioration dans les campagnes est ainsi supérieure à celle des villes avec une moyenne de 6,5% contre 4,5%. Toutefois, l'écart entre les deux milieux se creuse : 5.354 DH en 2001 et 6.142 en 2007.

                Les Marocains dépensent donc plus, mais est-ce que l'on peut en déduire pour autant que leur niveau de vie, voire leur,, qualité de vie, s'est amélioré ? La structure des dépenses ne donne pas d'indice probant. Elle dégage, plutôt, la prééminence des dépenses alimentaires. Et ce sont d'autres dépenses qui en pâtissent. Ainsi, en 2007, la nourriture a largement empiété sur les budgets de renseignement, de la culture et des loisirs. Toutefois, les Marocains consacrent une partie importante de leurs ressources au transport et à la communication.

                Ceci dit, le HCP n'en démord pas : la qualité de vie des Marocains s'est améliorée. Pour preuve, ils ont commencé à changer leurs habitudes alimentaires. Ainsi, ils consomment moins de céréales et de sucres (25%en2001 contre 22%en 2007) au profit des viandes, poissons et produits laitiers dont le ratio est passé de 33,1% en 2001 à 36,9% en 2007.

                Le constat est général. Et l'amélioration a aussi bien concerné les couches aisées que celles plus pauvres. Ceci dit, le niveau d'amélioration entre riches et pauvres a quasiment stagné en 5 ans. Ainsi, 20% des plus riches ont dépensé 48,1% des dépenses de consommation totale tandis que 20% des plus pauvres n'ont consommé que 6,5% de cette masse. L'on peut au moins se réjouir du maintien de l'écart au lieu de son creusement. La vraie embellie est en revanche enregistrée au niveau de la pauvreté, dont le pourcentage a régressé de 6,3% en l'espace de 5 ans pour s'établir en 2007 à 9%, soit 2,8 millions de personnes. Dans le chapitre de la pauvreté, le HCP met la pauvreté alimentaire (incapacité à s'offrir le minimum requis qui est de 1.984 kilos calories/ jour) ainsi que les pauvretés absolue et relative dont le seuil est calculé sur la base d'un ensemble d'éléments (acquisitions alimentaires et non alimentaires). En milieu urbain, la pauvreté abaissé de 25,1% à 14,5% alors qu'en milieu rural, le pourcentage n'est passé que de 7,6% à 4,8%. Le taux de vulnérabilité (populations qui se trouvent au seuil de la pauvreté) s'est amélioré, passant de 22,8% à 17,5% au niveau national. Moralité, les Marocains mangent mieux et sont moins pauvres. Ce n'est pas pour autant qu'ils ont le moral ! 35% des enquêtes ne reconnaissent aucune amélioration de leur niveau de vie et 30% constatent, au contraire, une régression.

                Ichrak Moubsit
                Source: Le Soir Echos
                Dernière modification par upup, 01 octobre 2008, 02h04.

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                • #38
                  Saha aïdek Chicha

                  Comparé à l'augmentation de 300 % du salaire des députés de ton pays , ça parait ridicule , en effet
                  je ne dirais pas ridicule, mais invisible pour argumenter une hausse du pouvoir d'achat des ménages.
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #39
                    azouz

                    450 dh/mois de plus sur les salaires et c'est invisible sur le pouvoir d'achat ?
                    lah yahdik

                    pour te faire une idée, tu sais qu'on ne compte pauvre que celui qui touche 300 dh/mois ou moins


                    sianan:
                    l'opération "départ volontaire" a débarrassè l'etat de plus de 500 000 fonctionnaires, ils étaient à plus d'un million avant
                    Dernière modification par Smarmalla9, 01 octobre 2008, 12h06.

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                    • #40
                      450DH par mois multiplié par le nombre de fonctionnaire, ça fait autant d'argent injecté dans l'économie, qui permets certes d'acheter un truc en plus par mois, mais à l'échelle de toute la filière biens de consomations, ça finit par peser sur les chiffres. Il en va de même avec les augmentations dans le privée qui sont plus élevées, et le tout revient en partie sous forme de TVA dans les caisses de l'état.
                      C'est mieux d'augmenter un peu les gens, que de rajouter encore et toujours des mesures de subventions qui profitent aux plus riches.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #41
                        l'opération "départ volontaire" a débarrassè l'etat de plus de 500 000 fonctionnaires, ils étaient à plus d'un million avant
                        débarrasser l'etat tu dis ??? je vous comprends pas vous les marocains vous vivez pour l'etat alors que c'est le contraire qui devrait etre et ces 500 0000 occupaint quoi comme postes enseignants? infirmiers? ....

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