Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Dinar maintient son équilibre

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Dinar maintient son équilibre

    Les différentes études et évaluations de la politique du taux de change, ont démontré que le taux de change effectif réel du dinar est ‘’proche de son niveau d’équilibre de long terme’’, une stabilité offrant une ‘’visibilité à long terme’’ en matière de décisions stratégiques d’investissement, a indiqué la Banque d’Algérie dans une note d’information
    publiée hier.

    La stabilisation du taux de change effectif réel de long terme du dinar, a pour but de stimuler les investissements nationaux et étrangers par la réduction des incertitudes en matière de prix et d’encourager les exportations par le confortement de la compétitivité externe. Sur le plan méthodologique, il est à rappeler que le taux de change effectif réel est un indicateur synthétique de la position concurrentielle d’un pays par rapport à l’ensemble de ses partenaires commerciaux, en référence à une période de base. En outre, sa stabilité est un élément important de l’amélioration de l’environnement des investissements. Cela constitue un important ancrage à la mise en oeuvre des projets d’investissement et permet aux opérateurs économiques d’asseoir durablement leur compétitivité externe. Cette stabilité, à laquelle veille la Banque d’Algérie, offre en réalité une visibilité à long terme en matière de décisions stratégiques d’investissement. La Banque d’Algérie poursuit en 2008 la stabilisation du taux de change effectif dans un contexte international caractérisé par la volatilité sur les marchés financiers, monétaires et des changes.

    L'Expression

  • #2
    La Banque centrale rétorque au FMI

    Les différentes études et évaluation de la politique du taux de change ont démontré que le taux de change effectif réel du dinar est «proche de son niveau d’équilibre de long terme», une stabilité offrant une «visibilité à long terme» en matière de décisions stratégiques d’investissement, a indiqué la Banque d’Algérie dans une note d’information publiée lundi.

    Les différentes études et évaluation de la politique du taux de change ont démontré que le taux de change effectif réel du dinar est «proche de son niveau d’équilibre de long terme», une stabilité offrant une «visibilité à long terme» en matière de décisions stratégiques d’investissement, a indiqué la Banque d’Algérie dans une note d’information publiée lundi.Dans ce document, la Banque centrale expli-que que la politique de change de l’Algérie a pour objectif, depuis la seconde moitié des années 1990, la stabilisation des taux de change effectif réel de long terme du dinar à sa valeur d’équilibre déterminée par les fondamentaux de l’économie nationale. C’est au cours de la même période que le marché interbancaire des changes a été mis en place permettant une détermination flexible des cours de change, avec l’intervention de la Banque d’Algérie et des banques et établissements financiers, intermédiaires agréés. La stabilisation du taux de change effectif réel de long terme du dinar a pour but de stimuler les investissements nationaux et étrangers par la réduction des incertitudes en matière de prix et d’encourager les exportations par le confortement de la compétitivité externe. Il importe de souligner que l’équilibre des prix relatifs est l’ancrage pour la stabilité macro-économique, retrouvée à partir du début des années 2000, car l’analyse du cycle long de l’économie nationale rappelle que l’Algérie a connu, dans le passé, une longue période de déséquilibres financiers et d’ajustements corrélatifs qui ont été dommageables pour la croissance et le développement économique. Sur le plan méthodologique, il est à rappeler que le taux de change effectif réel est un indicateur synthétique de la position concurrentielle d’un pays par rapport à l’ensemble de ses partenaires commerciaux, en référence à une période de base. Trois différentes approches méthodologiques sont usuellement utilisées pour le quantifier. Il s’agit de l’estimation économétrique, l’approche de la balance des paiements et l’approche du revenu permanent.


    Les différentes approches


    La première approche consiste en l’estimation d’une relation d’équilibre de long terme entre le taux de change effectif réel et un certain nombre de fondamentaux de l’économie algérienne, permettant de déterminer d’une manière dynamique le taux de change effectif réel cible, explique la Banque d’Algérie. Les fondamentaux qui ressortent des études économiques pour l’Algérie sont, notamment, le différentiel de productivité du travail entre l’Algérie et ses principaux partenaires et le cours mondial du pétrole. Cette approche est mise en œuvre en trois étapes. La première consiste en la construction des bases de données historiques et la recherche d’une relation d’équilibre de long terme entre les variables. La seconde étape est la détermination du taux de change effectif réel d’équilibre par la mise en œuvre du modèle économétrique obtenu dans la première étape au moyen des paramètres fondamentaux projetés à long terme, tandis que la dernière étape consiste à comparer le taux de change effectif réel d’équilibre avec son niveau actuel et de corriger, si nécessaire, à terme le taux de change nominal, note le document. La deuxième approche est celle de la balance des paiements basée sur l’estimation de la relation d’équilibre de long terme entre le compte extérieur courant et un ensemble de fondamentaux de l’économie algérienne. Cette approche induit le calcul d’une «norme» du niveau du solde extérieur courant à long terme qui réalise l’équilibre du taux de change effectif réel. La troisième approche est celle du revenu permanent qui relie le solde extérieur courant à la viabilité budgétaire, elle-même soumise à différentes normes d’appréciation: épargne budgétaire pour maintenir la richesse totale constante. Le niveau d’épargne dépend principalement de trois hypothèses qui portent sur le profil de la production d’hydrocarbures, les cours mondiaux des hydrocarbures et le taux de rendement de l’épargne.


    Ce qui concerne l’Algérie


    Dans le cas de l’Algérie, le taux de change effectif réel est un indicateur synthétique englobant les échanges commerciaux de l’Algérie avec quinze de ses principaux pays partenaires commerciaux représentant 88 % des échanges globaux. La méthode de calcul est fondée sur la détermination d’un indicateur de compétitivité sur la base de la pondération des taux de change nominaux des pays partenaires et de leurs indices des prix à la consommation par leurs poids relatifs dans les échanges commerciaux avec l’Algérie. Cette méthode de calcul, actuellement mise en œuvre par la Banque d’Algérie, l’amène à suivre en permanence l’évolution de la conjoncture internationale et au niveau national, en matière des taux d’inflation et d’évolution des taux de changes, pendant que les fondamentaux sont déterminés de manière prospective. Cela permet à la Banque d’Algérie d’intervenir sur le marché interbancaire des changes pour veiller à ce que le mouvement du taux de change nominal n’affecte pas l’équilibre de long terme du taux de change effectif réel du dinar. Les différentes études et évaluation de la politique du taux de change, selon les différentes approches méthodologiques élaborées tant par la Banque d’Algérie que par les services du Fonds Monétaire International, ont démontré que le taux de change effectif réel du dinar est proche depuis 2003, de son niveau d’équilibre de long terme, indique la Banque d’Algérie. La stabilité du taux de change effectif réel à son niveau d’équilibre de long terme est un élément important de l’amélioration de l’environnement des investissements. Cela constitue un important ancrage à la mise en œuvre des projets d’investissement et permet aux opérateurs économiques d’asseoir durablement leur compétitivité externe. «La stabilité du taux de change effectif réel du dinar, à laquelle veille la Banque d’Algérie, offre en réalité une visibilité à long terme en matière de décisions stratégiques d’investissement», selon la même source. La Banque d’Algérie poursuit en 2008 la stabilisation du taux de change effectif dans un contexte international caractérisé par la volatilité sur les marchés financiers, monétaires et des changes. Le conseil d’administration du FMI a examiné en février 2008 les résultats de la consultation de 2007 au titre de l’article IV. Ainsi, en ce qui concerne la politique de taux de change, le conseil a «considéré que la politique de taux de change est en phase avec la stabilité externe» et que «le taux de change effectif réel demeure proche de son niveau d’équilibre, tout en prenant compte les difficultés d’estimation dans le cas des pays exportateurs de pétrole». Le conseil du FMI a encouragé «les autorités (algériennes) à continuer à gérer le taux de manière flexible, tout en mettant en œuvre des politiques visant à accroitre la productivité et la diversification économique». Il a également considéré que la conduite de la politique monétaire par la Banque d’Algérie «a permis d’absorber l’excès de liquidité dans le système bancaire et aide à maintenir l’inflation sous contrôle, malgré la hausse des prix des produits alimentaires», souligne le même document. Au niveau global, le conseil a «accueilli favorablement les performances économiques encourageantes de l’Algérie au cours des dernières années, reflétant des reformes orientées vers le marché et des politiques macroéconomiques prudentes dans un environnement externe favorable. La croissance hors hydrocarbures s’est accélérée, l’emploi s’est accru et les pressions inflationnistes sont sous contrôle». Les situations budgétaire et extérieure demeurent fortes et l’ambitieux programme d’investissements des autorités a commencé à améliorer l’infrastructure et les conditions de vie. Il est utile de rappeler que la dernière évaluation de la situation économique de l’Algérie, effectuée par le FMI en 2007, a fait l’objet d’un rapport publié en mars 2008 par cette institution multilatérale. Pour rappel, le Fonds monétaire international (FMI) a pressé, plutôt dans la semaine, le gouvernement pour une réévaluation immédiate de la monnaie nationale afin de la «mettre à un niveau qui reflète les nouvelles réalités économiques du pays». Avec des réserves de changes record de près de 150 milliards de dollars et une économie en pleine expansion, le Fonds monétaire international avait estimé que le dinar algérien reste largement «sous-évalué».

    Le Financier

    Commentaire

    Chargement...
    X