Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Algérie et l’accord d’association avec l’Union Européenne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #31
    Ca commence en septembre

    La zone de libre-échange Algérie – UE en vigueur à partir de septembre

    La commission technique de suivi installée aujourd’hui à Alger

    L’installation officielle de la commission technique de suivi de la mise en œuvre de la zone de libre-échange entre l’Algérie et l’Union européenne aura lieu aujourd’hui, à Alger, au siège de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI).

    Cette commission, qui sera installée par le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub, aura pour président M. Mohamed Chami, directeur général de la CACI, et sera composée des représentants de l’ensemble des organisations patronales et des administrations et institutions concernées par la mise en œuvre de la zone de libre-échange.

    Parmi les missions principales de la commission technique de suivi, un communiqué du ministère du Commerce cite, entre autres, le suivi de l’évaluation de la mise en œuvre de la zone de libre-échange, l’enregistrement ainsi que l’examen des requêtes émises par les opérateurs économiques et, enfin, la formulation de toute proposition en vue d’améliorer les transactions et le flux commercial entre les deux parties.

    Seront présents à la cérémonie d’installation de la commission technique, outre M. Chami, l’ensemble des présidents des organisations patronales, à savoir UNEP, FCE, CNPA, CGEA, CIPA et SEVE, ainsi que le président de la Chambre nationale d’agriculture, indique le ministère du Commerce dans son communiqué.

    Il convient de rappeler, dans ce contexte, que la disparition totale des barrières douanières interviendra, selon les termes de l’accord d’association conclu entre l’Algérie et l’Union européenne, douze ans après l’entrée en vigueur de l’accord.

    Progressivement et à partir du mois de septembre, on assistera donc à un démantèlement tarifaire graduel qui, toujours selon l’accord, devra prendre fin dans une durée de trois ans pour certains produits, tandis que pour d’autres, il prendra plus de temps et pourra se prolonger jusqu’à douze ans.

    Le temps que les produits nationaux soient aux standards internationaux et, donc, atteignent le niveau de compétitivité escompté. En attendant, beaucoup reste à faire, selon les nombreux spécialistes qui se sont exprimés sur le devenir de la production nationale avant même que l’accord ne soit paraphé par les différentes parties concernées.

    La situation étant irréversible, il s’agit donc de s’atteler à l’achèvement de la mise à niveau des entreprises, à l’amélioration de l’outil de production, etc. La majorité écrasante des industriels algériens n’ont pas hésité à montrer leur appréhension quant aux conséquences de l’accord.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire


    • #32
      Justement c'est cette fameuse mise à niveau des entreprises algériennes qui semble poser un vrai problème.

      Le fait que l'économie algérienne ait fonctionné pendant plusieurs décennies dans le cadre d'une économie dite socialiste, les entreprises ont accumulé un énorme retard en matière de gestion et de management.

      L'ampleur de ce retard, mais aussi l'absence d'une politique claire en matière de transformation des structures et des modes de gestion des entreprises constituent un très sérieux handicap d'une mise réelle et opérante.

      IL est fort à parier que les entreprises algériennes n'aient pas le temps de se restructurer et de terminer les mutations qui les rendraient capables de faire face aux entreprises européennes.

      Les conséquences prévisibles de cette situation est une crise plus ou moins profonde de l'appareil économique de l'Algérie.

      Commentaire


      • #33
        De larges concessions ont été accordées à l’Union européenne

        Bonsoir, selon M. Rebrab, patron de Cevital, l’accord d’association est une vaste fumisterie, "l’Algérie a obtenu, également, des facilités pour l’exportation de certains produits comme le whisky, le cognac, Brandy, Calvados et les fruits tropicaux alors qu’elle n’est pas productrice de ces produits, martèlera-t-il."

        L’arrangement fragilisera l’outil de production, provoquera une hémorragie de devises sur une courte période pour l’économie et entraînera une flambée des cours du sucre sur le marché international.

        Le P-DG du groupe Cevital M. Issad Rebrab a présenté, hier, lors de l’installation de la commission technique de suivi de la mise en œuvre de la zone de libre-échange avec l’Union européenne au siège de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie un exposé sur l’impact de l’accord d’association conclu avec l’UE sur la filière sucre blanc.
        Le premier responsable de Cevital a déclaré : “Nous sommes pour le respect des engagements internationaux du gouvernement vis-à-vis de nos partenaires étrangers”, en évoquant l’accord d’association signé avec l’Union européenne le 22 avril 2002 à Valence.

        Il a estimé qu’“il y a déséquilibre dans les concessions accordées entre les deux parties laissant apparaître un avantage flagrant pour l’Union européenne notamment pour les produits céréaliers, les pommes de terre, les confitures et le sucre blanc”. L’accord d’association est un accord à sens unique puisqu’il n’y a pas de réciprocité dans le traitement accordé aux produits algériens sur le marché européen.
        La suite...
        http://www.liberte-***********/edit.php?id=43222
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

        Commentaire

        Chargement...
        X