Le Maroc, l’un des pays émergents du Sud de la Méditerranée, est en passe de devenir « producteur de connaissances » alors que la communauté mondiale des chercheurs le considérait comme un consommateur de connaissances et donc un utilisateur d’innovations venant d’ailleurs.
Le Maroc est en train de construire sa propre Silicon Valley à travers la création de pôles de compétences à travers le royaume à l’image des clusters anglo-saxons
La question que l’on peut se poser est la suivante : existe t-il des similitudes entre la Silicon Valley marocaine et la Silicon Valley israélienne ?
Plusieurs facteurs affirment que le modèle marocain ressemble au modèle israélien.
On pourrait par exemple penser à une collaboration entre l’incubateur NGT situé à Nazareth (composé de musulmans et de juifs) et celui du Technopark de Casablanca.
En marge de l’Union pour la Méditerranée qui vient tout juste de voir le jour, il ne serait pas étonnant d’assister à des échanges entre clusters marocains et israéliens en matière de biotechnologies, de micro-informatique ou de nanotechnologies : trois domaines où le Maroc aurait tout intérêt à développer en coopération avec les clusters israéliens ayant fait leur preuve en la matière.
Yoni Abittan
Source: israelvalley
Le Maroc est en train de construire sa propre Silicon Valley à travers la création de pôles de compétences à travers le royaume à l’image des clusters anglo-saxons
La question que l’on peut se poser est la suivante : existe t-il des similitudes entre la Silicon Valley marocaine et la Silicon Valley israélienne ?
Plusieurs facteurs affirment que le modèle marocain ressemble au modèle israélien.
- Le Support gouvernemental qui a été à la base de la Silicon Valley israélienne est également important au Maroc sous l’impulsion du roi Mohamed VI.
- Le partenariat public/privé : que ce soit au Maroc ou en Israël, les clusters sont construits grâce au soutien étatique et des entreprises privées à l’image des banques, des entreprises informatiques ou aéronautiques.
- En Israël, le Technion de Haifa constitue le fer de lance de la recherche israélienne. Au Maroc, c’est l’Université Al Akhawayne située à Ifrane qui représente un pôle d’excellence. Leurs domaines de recherche communs sont les biotechnologies, l’ingénierie, l’informatique et l’entrepreneurship.
- Le principe de l’incubateur est présent aussi bien au Maroc qu’en Israël. En effet, un petit comité décide de financer des projets innovants pendant une période donnée. C’est un lieu d’échange particulier qui permet aux starts-up d’avoir une structure d’accueil et d’accompagnement avant d’intégrer une pépinière d’entreprises ou des locaux industriels.
On pourrait par exemple penser à une collaboration entre l’incubateur NGT situé à Nazareth (composé de musulmans et de juifs) et celui du Technopark de Casablanca.
En marge de l’Union pour la Méditerranée qui vient tout juste de voir le jour, il ne serait pas étonnant d’assister à des échanges entre clusters marocains et israéliens en matière de biotechnologies, de micro-informatique ou de nanotechnologies : trois domaines où le Maroc aurait tout intérêt à développer en coopération avec les clusters israéliens ayant fait leur preuve en la matière.
Yoni Abittan
Source: israelvalley
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