LesEchos[ 26/04/08 ]
LE «MIRACLE ESPAGNOL» EST DERRIÈRE :
Après la fin du franquisme en 1975, l'Espagne est allée vite. Le miracle économique a été porté par l'entrée dans l'Europe en 1986, grâce aux fonds structurels européens, par le dynamisme de la «Movida» qui a permis le rattrapage et par le tourisme qui représente entre 10% et 15% du PIB.
VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION :
L'Espagne a un taux de fécondité des plus bas d'Europe avec 1,3%. Il n'y a pas en Espagne de politique d'allocations familiales encourageant la natalité.
ENDETTEMENT DES MÉNAGES ET BULLE IMMOBILIÈRE :
Le boom de l'Espagne a été porté ces dernières années par une bulle immobilière qui menace d'éclater avec la crise actuelle. L'endettement public est faible mais celui des ménages atteint 125%. L'Espagne a fortement développé un système de prêt basé sur les taux variables et l'endettement de longue durée. C'est le premier pays à avoir inventé l'emprunt sur 50 ans.
DÉFICIT EXTÉRIEUR ET INFLATION IMPORTÉE :
Seulement 2,3% des entreprises espagnoles exportent et malgré les recettes du tourisme, le déficit de la balance des paiements a dépassé les 30 milliards d'euros en 2007. Le pays importe beaucoup et est donc très exposé à l'inflation importée qui commence à devenir importante. L'inflation a atteint 4,4% au début 2008.
IMMIGRATION ET RÉGIONALISME :
L'Espagne est menacée aussi par des problèmes identitaires : population d'immigrés mal intégrée (5 millions d'immigrés pour 42 millions d'habitants) et un régionalisme (Basque, Catalan) qui menace l'unité du pays.
Et ajouterai-je un cout de l'energie électrique sous évalué et financé par le gouvernement, les compagnies electriques réclament une hausse de 25 % afin de financer leurs investissements.
LE «MIRACLE ESPAGNOL» EST DERRIÈRE :
Après la fin du franquisme en 1975, l'Espagne est allée vite. Le miracle économique a été porté par l'entrée dans l'Europe en 1986, grâce aux fonds structurels européens, par le dynamisme de la «Movida» qui a permis le rattrapage et par le tourisme qui représente entre 10% et 15% du PIB.
VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION :
L'Espagne a un taux de fécondité des plus bas d'Europe avec 1,3%. Il n'y a pas en Espagne de politique d'allocations familiales encourageant la natalité.
ENDETTEMENT DES MÉNAGES ET BULLE IMMOBILIÈRE :
Le boom de l'Espagne a été porté ces dernières années par une bulle immobilière qui menace d'éclater avec la crise actuelle. L'endettement public est faible mais celui des ménages atteint 125%. L'Espagne a fortement développé un système de prêt basé sur les taux variables et l'endettement de longue durée. C'est le premier pays à avoir inventé l'emprunt sur 50 ans.
DÉFICIT EXTÉRIEUR ET INFLATION IMPORTÉE :
Seulement 2,3% des entreprises espagnoles exportent et malgré les recettes du tourisme, le déficit de la balance des paiements a dépassé les 30 milliards d'euros en 2007. Le pays importe beaucoup et est donc très exposé à l'inflation importée qui commence à devenir importante. L'inflation a atteint 4,4% au début 2008.
IMMIGRATION ET RÉGIONALISME :
L'Espagne est menacée aussi par des problèmes identitaires : population d'immigrés mal intégrée (5 millions d'immigrés pour 42 millions d'habitants) et un régionalisme (Basque, Catalan) qui menace l'unité du pays.
Et ajouterai-je un cout de l'energie électrique sous évalué et financé par le gouvernement, les compagnies electriques réclament une hausse de 25 % afin de financer leurs investissements.