Le marché national de l’automobile a enregistré une croissance de 11,97 % au cours du premier semestre 2008 par rapport à la même période de 2007, selon les statistiques provisoires communiquées hier par le Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) des douanes. Cette période a profité beaucoup plus aux constructeurs asiatiques au détriment des français.
Du premier janvier au 30 juin 2008, l’Algérie a importé 151 194 véhicules pour une valeur de 121,4 milliards de dinars (1,817 milliard de dollars environ), contre 135 032 véhicules pour 107,944 milliards (1,615 milliard de dollars) au premier semestre de l’année écoulée.
139 290 véhicules ont été introduits par les concessionnaires pour une valeur de 106,325 milliards de dinars, contre 124 476 unités pour 94,451 milliards au premier semestre 2007, soit une hausse de 11,90 %. Les véhicules achetés par les particuliers ont suivi la même tendance haussière en passant à 11 904 unités pour un montant de 15 milliards de dinars, contre 10 556 unités pour 13,492 milliards. Malgré cette hausse de 12,08 %, le nombre des voitures importées par les particuliers reste très modeste par rapport à celui des concessionnaires dont les ventes sont dopées par le crédit automobile octroyé par les différents banques nationales et étrangères installées en Algérie.
Hyundai et Toyota carburent
Pour la période considérée, la palme d’or revient au sud coréen Hyundai. Son représentant, le groupe Cevital, a réalisé une croissance de 89,88 % pour le nombre de véhicules importés, ceux-ci ayant atteint 25 378 unités pour un montant de 12,864 milliards de dinars, contre 13 365 unités pour 11,628 milliards durant la même période de l’année précédente.
Mais en termes de valeur, c’est Toyota qui se classe premier avec un montant de 17,837 milliards de dinars pour 18 950 véhicules importés. Au premier semestre 2007, le constructeur japonais avait commercialisé 18 066 véhicules pour 16,907 milliards de dinars.
Diamal, l’importateur et le distributeur automobile multimarques (Suzuki, Opel, Chevrolet et General Motors), en deuxième position en terme d’unités importées, a enregistré un bond de 32,98 % en vendant 22 729 véhicules pour 12,871 milliards de dinars (contre 17 092 unités pour 8,140 milliards de dollars). Elsecom Motors Algérie, qui représente des marques asiatiques (Isuzu, Maruti…) est classé quatrième et a réalisé une progression de 32,52 % en important 13 399 unités pour 6,884 milliards de dinars (contre 10 111 unités pour 7,317 milliards de dinars). Le marché automobiles au premier semestre 2008 a également profité à d’autres marques asiatiques tels le sud coréen Kia Motors et le japonais Nissan qui ont réalisé des ventes respectives de 7 411 et 7 397 unités, pour des montants de 4,761 et 7,032 milliards de dinars.
Les constructeurs français détrônés par les asiatiques
Les constructeurs français, qui ont dominé pendant longtemps le marché algérien de l’automobile, s’inclinent face à la concurrence asiatique. En effet, les importations des véhicules de Renault Algérie ont reculé de 40 % durant la période considérée, en passant de 15 694 unités à 9 412. Ce qui a entraîné une baisse de la valeur de plus de la moitié, passant de 13,025 milliards dinars à 5,733 milliards de dinars. Il en est de même pour le constructeur Peugeot qui a enregistré un recul de 64,45 %. Ainsi, les importations de véhicules de la marque au lion ont baissé à 3 682 unités avec des recettes de 3,102 milliards de dinars, contre 10 357 unités pour une valeur de 8,111 milliards de dinars. Durant l’exercice 2007, le nombre des importations de véhicules a largement dépassé le seuil de 200 000 unités. Un chiffre qui confirme la place de l’Algérie en tant que l’un des plus grands marchés automobiles en Afrique et le premier à l’échelle maghrébine avec un parc de plus de 4 millions d’unités, selon les chiffres officiels.
En dépit de cela, les constructeurs automobiles continuent à privilégier les opérations commerciales au détriment des investissements réels et préfèrent s’implanter ailleurs, au Maroc, en Turquie ou encore dans les pays de l’Europe de l’Est lorsqu’il s’agit d’investir dans des usines de montage ou de construction.
- Le Jeune Independant
Du premier janvier au 30 juin 2008, l’Algérie a importé 151 194 véhicules pour une valeur de 121,4 milliards de dinars (1,817 milliard de dollars environ), contre 135 032 véhicules pour 107,944 milliards (1,615 milliard de dollars) au premier semestre de l’année écoulée.
139 290 véhicules ont été introduits par les concessionnaires pour une valeur de 106,325 milliards de dinars, contre 124 476 unités pour 94,451 milliards au premier semestre 2007, soit une hausse de 11,90 %. Les véhicules achetés par les particuliers ont suivi la même tendance haussière en passant à 11 904 unités pour un montant de 15 milliards de dinars, contre 10 556 unités pour 13,492 milliards. Malgré cette hausse de 12,08 %, le nombre des voitures importées par les particuliers reste très modeste par rapport à celui des concessionnaires dont les ventes sont dopées par le crédit automobile octroyé par les différents banques nationales et étrangères installées en Algérie.
Hyundai et Toyota carburent
Pour la période considérée, la palme d’or revient au sud coréen Hyundai. Son représentant, le groupe Cevital, a réalisé une croissance de 89,88 % pour le nombre de véhicules importés, ceux-ci ayant atteint 25 378 unités pour un montant de 12,864 milliards de dinars, contre 13 365 unités pour 11,628 milliards durant la même période de l’année précédente.
Mais en termes de valeur, c’est Toyota qui se classe premier avec un montant de 17,837 milliards de dinars pour 18 950 véhicules importés. Au premier semestre 2007, le constructeur japonais avait commercialisé 18 066 véhicules pour 16,907 milliards de dinars.
Diamal, l’importateur et le distributeur automobile multimarques (Suzuki, Opel, Chevrolet et General Motors), en deuxième position en terme d’unités importées, a enregistré un bond de 32,98 % en vendant 22 729 véhicules pour 12,871 milliards de dinars (contre 17 092 unités pour 8,140 milliards de dollars). Elsecom Motors Algérie, qui représente des marques asiatiques (Isuzu, Maruti…) est classé quatrième et a réalisé une progression de 32,52 % en important 13 399 unités pour 6,884 milliards de dinars (contre 10 111 unités pour 7,317 milliards de dinars). Le marché automobiles au premier semestre 2008 a également profité à d’autres marques asiatiques tels le sud coréen Kia Motors et le japonais Nissan qui ont réalisé des ventes respectives de 7 411 et 7 397 unités, pour des montants de 4,761 et 7,032 milliards de dinars.
Les constructeurs français détrônés par les asiatiques
Les constructeurs français, qui ont dominé pendant longtemps le marché algérien de l’automobile, s’inclinent face à la concurrence asiatique. En effet, les importations des véhicules de Renault Algérie ont reculé de 40 % durant la période considérée, en passant de 15 694 unités à 9 412. Ce qui a entraîné une baisse de la valeur de plus de la moitié, passant de 13,025 milliards dinars à 5,733 milliards de dinars. Il en est de même pour le constructeur Peugeot qui a enregistré un recul de 64,45 %. Ainsi, les importations de véhicules de la marque au lion ont baissé à 3 682 unités avec des recettes de 3,102 milliards de dinars, contre 10 357 unités pour une valeur de 8,111 milliards de dinars. Durant l’exercice 2007, le nombre des importations de véhicules a largement dépassé le seuil de 200 000 unités. Un chiffre qui confirme la place de l’Algérie en tant que l’un des plus grands marchés automobiles en Afrique et le premier à l’échelle maghrébine avec un parc de plus de 4 millions d’unités, selon les chiffres officiels.
En dépit de cela, les constructeurs automobiles continuent à privilégier les opérations commerciales au détriment des investissements réels et préfèrent s’implanter ailleurs, au Maroc, en Turquie ou encore dans les pays de l’Europe de l’Est lorsqu’il s’agit d’investir dans des usines de montage ou de construction.
- Le Jeune Independant
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