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Maroc - Une campagne céréalière “catastrophique” en perspective (Expert)

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  • Maroc - Une campagne céréalière “catastrophique” en perspective (Expert)

    Maroc - Une campagne céréalière “catastrophique” en perspective (Expert)

    La campagne céréalière 2024-2025 est compromise selon l'agro-économiste et ruraliste Larbi Zagdouni, compte tenu des faibles précipitations qui tournent au désavantage des grands bassins de production céréalière à l'instar de la Chaouia. La campagne céréalière pourrait être partiellement préservée en cas de bonne pluviométrie en mars et en avril. L'expert table sur une production d'à peine 30 à 40 millions de quintaux le cas échéant.

    Basma Khirchi
    Le 11 février 2025 à 18h25

    "La campagne céréalière s'annonce catastrophique", déplore Larbi Zagdouni dans un échange avec Médias24.

    Trois principaux facteurs justifient cette perspective. "D'abord, la superficie réellement ensemencée est largement inférieure à la superficie annoncée au début de la campagne", explique l'agro-économiste et ruraliste.

    D’après le ministre de l’Agriculture, Ahmed El Bouari, les superficies dédiées à la culture des céréales et des légumineuses, au titre de la campagne agricole 2024-2025, devraient en effet atteindre environ 5 millions hectares.

    La réalité est tout autre sur le terrain. Car, selon l'expert, il existe un écart entre la superficie initialement programmée et celle effectivement productive.

    La superficie ensemencée ne dépasse pas les 3 millions d'hectares

    "Nous sommes loin des 5 millions d'hectares annoncés. De visu, la superficie ensemencée devrait se situer autour de 3 à 4 millions d'hectares au plus. Beaucoup d'agriculteurs ont été contraints d'abandonner leurs terres et le semis, car financièrement saignés par la succession des années de sécheresse. Le ministère est attendu néanmoins pour communiquer les données sur les emblavements effectifs", souligne l'agro-économiste.

    En outre, la campagne céréalière est compromise à cause des faibles précipitations ayant marqué le début de la campagne agricole, mais aussi durant le mois de janvier, ce qui affecte négativement le cycle de ces cultures, ajoute notre interlocuteur.

    Un autre facteur qui laisse présager une faible campagne céréalière est celui de l’inégale répartition spatiale des précipitations dans le pays.

    "Les quelques épisodes pluvieux se sont concentrés, pour l’essentiel, dans la moitié nord du pays. Certains des grands bassins de production céréalière, malgré l’effort de semis que certains agriculteurs ont consenti, n'ont pas suffisamment bénéficié des pluies. La Chaouïa en est l’exemple emblématique. Il en est de même pour d’autres zones dont le plateau de Zaër, Doukkala, Abda et Rehamna", note notre source.

    Les précipitations en mars et en avril sont décisives

    La campagne céréalière peut être partiellement préservée, en cas de bonne pluviométrie en mars et en avril, rassure Larbi Zagdouni. "S'il pleut suffisamment pendant les mois de mars et d'avril, nous pourrons toutefois espérer une production de 30 à 40 millions de quintaux", affirme-t-il.

    "Mais, même avec ces précipitations, la campagne restera plutôt moyenne. Or, quelle que soit l'évolution de la pluviométrie dans les mois à venir, la récolte céréalière est déjà entamée. Nous ne pouvons pas nous attendre à une excellente campagne", conclut notre interlocuteur.

  • #2
    7 ans de sécheresse, heureusement que le pays dispose d'une économie qui comporte 12 locomotives
    Dernière modification par ayoub7, Hier, 16h16.

    Commentaire


    • #3
      7 ans de sécheresse cela amène vraiment à penser à la similitude punition de l'Égypte 7 ans de vaches maigres genèse 41 biblique.

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      • #4
        Et les 70 ans de secheresse dans la republique de Tindouf, c'est une punition chiclique?

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        • #5
          " le pays dispose d'une économie qui comporte 12 locomotives"

          Ci dessous la fameuse économie à "12 locomotives"

          Selon un rapport de la Banque mondiale, la dette extérieure du Maroc a plus que doublé entre 2010 et 2023 pour atteindre aujourd'hui un encours de 69,2 milliards de dollars, soit 47% du RNB

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          • #6
            Les eaux de pluie même l'atlantique ne veut pas d'eux.

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