Lancement de plusieurs mégaprojets
![](https://www.horizons.dz/wp-content/uploads/2023/12/La-Ligne-Ferroviaire-Miniere-Bechar-Tindouf-Gara-Djebilet-Un-Projet-Vital-pour-lAlgerie-Sous-Haute-Surveillance.jpg)
Le lancement de plusieurs mégaprojets permettra de booster l’économie algérienne cette année. L’Algérie est, cette fois-ci, réellement en chantier, et sur la bonne voie.
L’année 2025 s’annonce sous le signe de la croissance économique qui est attendue à un niveau de 4,5%. Plusieurs projets d’envergure sont en phase de construction. Certains en voie de finalisation, d’autres sont prévus pour début 2026. L’Algérie est, cette fois-ci, réellement en chantier, et sur la bonne voie.
Projet Gara Djebilet, production de 12 millions de tonnes de fer/an
Le gouvernement, qui a alloué une importante enveloppe pour le financement des investissements, près de 5.969 milliards DA, pour 267 projets couvrant 11 secteurs économiques, suit minutieusement les travaux. Les résultats pointent déjà.
Selon Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, dans un entretien accordé à la revue «Echaab économie», l’Algérie pourra renoncer à l’importation du fer en 2025, grâce au projet de Gara Djebilet (Tindouf), avec la possibilité de s’orienter vers l’exportation. Le projet de Gara Djebilet, a-t-il affirmé, augmentera la cadence de sa production pour atteindre «12 millions de tonnes de fer/an, à partir de 2025», ce qui permettra à cette mine de couvrir «toute l’activité de transformation du fer en Algérie».
Près de 2 milliards de dollars d’économie/an
Le Trésor public pourra économiser près de 2 milliards de dollars/an, une fois l’importation de ce métal totalement arrêtée. Qui aurait dit que ce gisement, dont les réserves sont évaluées à 3,5 milliards de tonnes, allait être exploité un jour ? En novembre dernier, l’entrée en exploitation du gisement de phosphate de Tebessa a été actée, après des années de tergiversations. Le projet prévoit un potentiel d’exploitation de 80 ans avec des réserves exploitables de 800 millions de tonnes de tonnes sur un total de 1,2 milliard de tonnes.
Pour le ministre de l’Énergie, «l’importance de ce projet réside dans la production d’engrais phosphatés et azotés, qui contribueront à la sécurité alimentaire du pays». Le pari est en train d’être gagné puisque le projet, qui est confié aux compétences algériennes, un partenariat entre les groupes Sonatrach et Sonarem, soutenus par les cadres de l’Université algérienne, sera mis en service début 2027, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Projet de Tala Hamza, un bénéfice net de 60 millions de dollars
À Bejaïa, les travaux au niveau du projet d’exploitation du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza-Amizour vont à un rythme soutenu. Ils connaissent une avancée significative puisque l’ambition est fixée d’en sortir les deux premiers lingots de concentré de zinc et de plomb dès novembre 2026.
Selon des données rendues publiques, le projet vise à extraire annuellement 170.000 tonnes de concentré de zinc et 30.000 tonnes de plomb. «Le ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables prévoit qu’une fois opérationnel, le projet générera un chiffre d’affaires de 215 millions dollars et un bénéfice net de 60 millions dollars».
Projet Baladna devrait créer 5.000 emplois
Si l’Algérie a réussi le challenge dans le secteur de l’agriculture avec un volume de production d’une valeur de 37 milliards de dollars, (une contribution de 15% au PIB), elle entend aussi relever le défi de la sécurité alimentaire et de la diversification de son économie en lançant d’autres grands projets, à l’instar du partenariat algéro-qatarie dans le projet Baladna qui s’étend sur une superficie de 117.000 hectares, à Adrar.
«Ce projet comprend 3 pôles, chacun intègre une ferme de production de céréales et de fourrage, une ferme d’élevage de vaches pour la production de lait et de viande, ainsi qu’une usine de fabrication de lait en poudre». «Une fois réalisé, ce projet permettra de couvrir localement 50% des besoins nationaux en poudre de lait, d’approvisionner le marché en viande rouge et de contribuer à l’augmentation du cheptel bovin national. Par ailleurs, il prévoit la production de lait infantile dans la wilaya d’Adrar. D’une valeur de 3,5 milliards de dollars, le projet Baladna devrait créer globalement 5.000 emplois directs», selon des chiffres publiés par l’APS.
Projet de production d’hydrogène vert
Dans le secteur de l’énergie, l’Algérie met toute ses forces pour développer son potentiel fossile et surtout pour réussir la transition énergétique avec le développement du grand projet de production de l’hydrogène vert et le lancement effectif de la production des 15.000 mégawatts d’énergie solaire à l’horizon 2030.
Appelée à diversifier l’économie nationale, à sortir de la rente pétrolière, le gouvernement installe sereinement un meilleur écosystème pour les investisseurs qui intègre aussi bien la simplification de l’acte d’investir que l’accélération de la numérisation en mesure de réduire le temps et les coûts et, surtout, d’instaurer les règles de transparence et de l’inclusion financière. 2025 est une année charnière pour l’économie nationale. C’est une année de travail pour être au rendez-vous des objectifs fixés et relever les défis du développement, à la mesure du potentiel que renferme l’Algérie.
Saïd Rabia
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Le lancement de plusieurs mégaprojets permettra de booster l’économie algérienne cette année. L’Algérie est, cette fois-ci, réellement en chantier, et sur la bonne voie.
L’année 2025 s’annonce sous le signe de la croissance économique qui est attendue à un niveau de 4,5%. Plusieurs projets d’envergure sont en phase de construction. Certains en voie de finalisation, d’autres sont prévus pour début 2026. L’Algérie est, cette fois-ci, réellement en chantier, et sur la bonne voie.
Projet Gara Djebilet, production de 12 millions de tonnes de fer/an
Le gouvernement, qui a alloué une importante enveloppe pour le financement des investissements, près de 5.969 milliards DA, pour 267 projets couvrant 11 secteurs économiques, suit minutieusement les travaux. Les résultats pointent déjà.
Selon Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables, dans un entretien accordé à la revue «Echaab économie», l’Algérie pourra renoncer à l’importation du fer en 2025, grâce au projet de Gara Djebilet (Tindouf), avec la possibilité de s’orienter vers l’exportation. Le projet de Gara Djebilet, a-t-il affirmé, augmentera la cadence de sa production pour atteindre «12 millions de tonnes de fer/an, à partir de 2025», ce qui permettra à cette mine de couvrir «toute l’activité de transformation du fer en Algérie».
Près de 2 milliards de dollars d’économie/an
Le Trésor public pourra économiser près de 2 milliards de dollars/an, une fois l’importation de ce métal totalement arrêtée. Qui aurait dit que ce gisement, dont les réserves sont évaluées à 3,5 milliards de tonnes, allait être exploité un jour ? En novembre dernier, l’entrée en exploitation du gisement de phosphate de Tebessa a été actée, après des années de tergiversations. Le projet prévoit un potentiel d’exploitation de 80 ans avec des réserves exploitables de 800 millions de tonnes de tonnes sur un total de 1,2 milliard de tonnes.
Pour le ministre de l’Énergie, «l’importance de ce projet réside dans la production d’engrais phosphatés et azotés, qui contribueront à la sécurité alimentaire du pays». Le pari est en train d’être gagné puisque le projet, qui est confié aux compétences algériennes, un partenariat entre les groupes Sonatrach et Sonarem, soutenus par les cadres de l’Université algérienne, sera mis en service début 2027, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Projet de Tala Hamza, un bénéfice net de 60 millions de dollars
À Bejaïa, les travaux au niveau du projet d’exploitation du gisement de zinc et de plomb de Tala Hamza-Amizour vont à un rythme soutenu. Ils connaissent une avancée significative puisque l’ambition est fixée d’en sortir les deux premiers lingots de concentré de zinc et de plomb dès novembre 2026.
Selon des données rendues publiques, le projet vise à extraire annuellement 170.000 tonnes de concentré de zinc et 30.000 tonnes de plomb. «Le ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables prévoit qu’une fois opérationnel, le projet générera un chiffre d’affaires de 215 millions dollars et un bénéfice net de 60 millions dollars».
Projet Baladna devrait créer 5.000 emplois
Si l’Algérie a réussi le challenge dans le secteur de l’agriculture avec un volume de production d’une valeur de 37 milliards de dollars, (une contribution de 15% au PIB), elle entend aussi relever le défi de la sécurité alimentaire et de la diversification de son économie en lançant d’autres grands projets, à l’instar du partenariat algéro-qatarie dans le projet Baladna qui s’étend sur une superficie de 117.000 hectares, à Adrar.
«Ce projet comprend 3 pôles, chacun intègre une ferme de production de céréales et de fourrage, une ferme d’élevage de vaches pour la production de lait et de viande, ainsi qu’une usine de fabrication de lait en poudre». «Une fois réalisé, ce projet permettra de couvrir localement 50% des besoins nationaux en poudre de lait, d’approvisionner le marché en viande rouge et de contribuer à l’augmentation du cheptel bovin national. Par ailleurs, il prévoit la production de lait infantile dans la wilaya d’Adrar. D’une valeur de 3,5 milliards de dollars, le projet Baladna devrait créer globalement 5.000 emplois directs», selon des chiffres publiés par l’APS.
Projet de production d’hydrogène vert
Dans le secteur de l’énergie, l’Algérie met toute ses forces pour développer son potentiel fossile et surtout pour réussir la transition énergétique avec le développement du grand projet de production de l’hydrogène vert et le lancement effectif de la production des 15.000 mégawatts d’énergie solaire à l’horizon 2030.
Appelée à diversifier l’économie nationale, à sortir de la rente pétrolière, le gouvernement installe sereinement un meilleur écosystème pour les investisseurs qui intègre aussi bien la simplification de l’acte d’investir que l’accélération de la numérisation en mesure de réduire le temps et les coûts et, surtout, d’instaurer les règles de transparence et de l’inclusion financière. 2025 est une année charnière pour l’économie nationale. C’est une année de travail pour être au rendez-vous des objectifs fixés et relever les défis du développement, à la mesure du potentiel que renferme l’Algérie.
Saïd Rabia
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