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Maroc, Le chômage des jeunes lui a doublé en 10 ans.

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  • Maroc, Le chômage des jeunes lui a doublé en 10 ans.



    HIWAR] MARCHÉ DU TRAVAIL ET CHÔMAGE : LE DÉFICIT CHRONIQUE DE CRÉATION D’EMPLOIS ANALYSÉ PAR AZEDDINE AKESBI

    14 octobre 2024

    Les dysfonctionnements du marché du travail au Maroc ne datent pas d’aujourd’hui. Sauf que ces dernières années, ils atteignent des proportions plus qu’alarmantes. Le taux de chômage caracole depuis des mois au-dessus de la barrière de 13% atteignant parfois même des records historiques, selon les données du HCP. Mais ce qui se cache derrière ces données est encore plus alarmant. Pourquoi le Maroc ne parvient-il pas à résorber le déficit d’emplois ? Où se situent les goulots d’étranglement ? La réponse avec Azeddine Akesbi, invité de l’émission Hiwar.

    Le chômage des jeunes lui a doublé en 10 ans. Le phénomène s’accentue chez les femmes et les diplômés. Le nombre de NEET s’élève à 1,5 million de jeunes (entre 15 et 24 ans). Autre chiffre alarmant, la proportion des chômeurs primo-demandeurs d’emploi au Maroc s’est établi à 51,2% en 2023.

    Les données inquiètent sur les dysfonctionnements du marché du travail, particulièrement l’incapacité à résorber le déficit de création d’emplois, seul prélude à améliorer les indicateurs du marché du travail au Maroc.

    Azeddine Akesbi, professeur d’économie, consultant et expert spécialiste en éducation, protection de l’enfance, économie de l’emploi, marché du travail, et formation professionnelle, analyse les données et révèle qu’elles cachent d’autres tout aussi inquiétantes, notamment le réel nombre des NEET qui atteint quatre millions au Maroc, le taux de chômage urbain qui dépasse les 16%, celui des jeunes qui dépasse les 36 %, des diplômés supérieurs qui avoisine les 26 % en 2023 et la part du chômage longue durée qui dépasse les 66 %, donc une large population ne profite d’aucune protection sociale encore moins d’indemnité de chômage (Allocation minime ne dépassant pas une dizaine de milliers de bénéficiaires).

    Avec 100.000 emplois en moyenne créés par an, pour plus de 300.000 demandeurs, et l’informel qui représente les deux tiers du marché du travail, le déficit de création d’emploi ne cesse de se creuser.

    Pour autant, le Maroc n’a de cesse lancé des politiques d’éducation et des programmes d’emploi. Pour Azeddine Akesbi, malgré la pertinence de certaines décisions, elles ont manqué de moyens adéquats, de bonne gouvernance et de l’absence de reddition des comptes.

    Par ailleurs, beaucoup d’études, dont le dernier rapport de l’OCDE, citent l’assouplissement de la réglementation du travail mais aussi l’amélioration de l’attractivité du travail dans l’économie formelle, notamment en abaissant les cotisations sociales des travailleurs faiblement rémunérés, sont de nature à améliorer l’employabilité.

    Mais pour Azeddine Akesbi, cette question est une thématique importante surtout dans les économies développées qui relèvent des rigidités dans le fonctionnement du marché du travail. Mais le Maroc est loin de ce scénario, ne se pose pas à grande échelle et se cantonne dans l’économie formelle et dans certains secteurs. Pis, la majorité du marché de l’emploi est dominée par l’informel donc des postes faiblement rémunérés, non protégés par la réglementation du travail.

    Pour Azeddine Akesbi, le plus important pour le moment est de rester focalisé sur le déficit de création d’emplois qui est le facteur dominant et déterminant sur les taux de chômage et d’activité.

    Et au-delà, les conditions de travail qui, si elles sont précaires incitent au départ, l’exemple des ingénieurs est édifiant.

    In fine, si le Maroc a lancé des politiques intéressantes, il faut rappeler le déficit d’accompagnement et de gouvernance comme verrous à faire sauter pour essayer de résoudre les dysfonctionnements du marché du travail et améliorer ses indicateurs.

    Et puis, le point d’achoppement est de rompre le cycle d’une croissance atone. Pour Azeddine Akesbi, cela demeure la question centrale pour résorber le déficit de création d’emplois.

  • #2
    L'informel (et les non retombées sur les finances publiques) est un vrai problème au Maroc

    A peine 25% de la population active occupée est dans le circuit formel soit environ 2.5 millions de personnes.

    Sur ces 2.5 millions de personnes , tu as 575'000 fonctionnaires civil, 305'000 militaires et le reste , un peu plus de 1.5 million de personnes dans le secteur privé "normal" ce qui est vraiment pas beaucoup

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    • #3
      Tu comprends maintenant pourquoi le Maroc encourage et ouvre les bras aux investissements étrangers ?

      C'est pour résorber ce chômage !

      La Maroc ne verse pas de salaires aux chômeurs, aux fainéants, aux ragda w tmanji. Les marocains ne sont pas, comme leurs voisins, des "assistés". Les marocains sont des bosseurs, ils gagnent leur vie avec la sueur de leur front.

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      • #4
        Malheuresement ce n'est pas avec les IDE que tu régleras le problème du chomage des jeunes (que ce soit pour le Maroc , l'Algérie ou n'importe quel autre pays dans le monde)

        Surtout que malgré le baratin que nous postes tes compatriotes H24 sur ce forum , le Maroc c'est 3 milliards $ (2% du PIB, pourtant assez faible) les années exceptionnelles

        Pour le reste, tu restes sur des clichés servant à rassurer les Marocains: le Marocain serait "bosseur". Pourtant vu le taux de croissance et autres indicateurs de performances économiques, je me demande comment serait le pays si le Marocain serait "fénéants"

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        • #5
          Pour le reste, tu restes sur des clichés servant à rassurer les Marocains
          ceux qui cherchent à rassurer les Marocains se sont tous barrés en Europe et ailleurs.

          Le chômage des jeunes est une vraie plaie autant pour le Maroc que pour l'Algérie.
          Au Maroc, l'état semble indifférent.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #6
            Tu comprends maintenant pourquoi le Maroc encourage et ouvre les bras aux investissements étrangers ?

            C'est pour résorber ce chômage !
            Bien entendu, chaque emploi de créé est un gain, bien avant toute autre considération.

            Nos amis ont des théories économiques datant de l'ère boumedieniste.

            Et dire qu'ils ont un SMIG 3 fois moindre que lmarrouuuk, ils auraient pu piquer tous les investissements d'Afrique du Nord...

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            • #7
              Des bosseurs , des travailleurs , .... des ESCLAVES !
              1. Hespress Français – Actualités du Maroc
              2. Société
              Le Maroc parmi les pays les plus touchés par la misère selon l'Indice mondial 2022



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              • #8
                C’est le chômage à la sauce marocaine. Tous ceux qui vivotent en ville et qui survivent en campagne sans aucun salaire sont déclarés non chômeurs.

                36 millions de marocains ne rêvent que d’une chose. Quitter le Maroc
                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #9
                  La Maroc ne verse pas de salaires aux chômeurs, aux fainéants, aux ragda w tmanji.
                  Pas comme la France, l'Italie, La GB, l'Allemagne ... enfin pas comme les pays où l'aide conjoncturelle permet de sauvegarder la dignité humaine

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                  • #10
                    La Maroc ne verse pas de salaires aux chômeurs,
                    Dans tous les pays évolués du monde, les chômeurs sont rétribués soit par des assurances emploi soit directement par l'état.
                    L'Algérie verse un ridicule 50 ou 60 euros par mois. C'est du symbolique.
                    Ici, au Canada, on percoit les 3 quarts du salaire pendant 52 semaines puis s'il y a pas emploi, on tombe sur l'allocation de solidarité qui fait minimum 1000 dollars par mois sans limite de temps.
                    tout cela pour te dire de cesser de débiter des inepties.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #11
                      Haddou, avec tout les hubs don
                      La Maroc ne verse pas de salaires aux chômeurs, aux fainéants, aux ragda w tmanji. Les marocains ne sont pas, comme leurs voisins, des "assistés". Les marocains sont des bosseurs, ils gagnent leur vie avec la sueur de leur front.
                      Ton argumentaire est pourri jusqu'à la moelle.
                      Tu es le digne représentant du makhzen marocain.

                      Tu n'as aucune pitié pour tes compatriotes.
                      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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                      • #12
                        Ah !
                        c'est donc 7adda qui débitait ces âneries!?

                        ca parle de ragda w tmanji, cet énergumène qui vit pourtant dans la Thailande d'Afrique!
                        hilarant...

                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #13
                          De plus, toute personne qui refuse un travail proposé par l'ANEM se voit immédiatement retirer l'allocation chômage. C'est dire combien le dispositif ne fait qu'accompagner de manière conjoncturelle les sans-emplois

                          gallek ragde w tmanji

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