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Après le secteur de la sidérurgie, avec la création du complexe Algerian Qatari Steel (AQS) à Jijel, et le projet de la société qatarie Baladna pour la production de poudre de lait à Adrar, le projet de l’hôpital algéro-qatari-allemand à Alger, le Qatar s’apprête à investir dans un nouveau domaine en Algérie : les grandes surfaces commerciales.
Au cours d’une sortie ce dimanche 1er septembre dans la capitale Alger, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a annoncé cet investissement qatari, qui prévoit l’ouverture de 500 espaces commerciaux à travers plusieurs wilayas du pays. Ce projet devrait créer 10 000 postes d’emploi, contribuant ainsi à la dynamisation de l’économie nationale.
Bien que le ministre n’ait pas donné de détails précis sur cet investissement, il a souligné que le marché algérien allait bientôt s’ouvrir à de nouveaux acteurs, qu’ils soient algériens ou étrangers, dans les domaines des grandes surfaces commerciales, des centres d’achat et de distribution. M. Zitouni a également précisé que son ministère travaille activement à l’encadrement et à la régulation de l’activité des grandes surfaces commerciales.
« Nous allons lancer la préparation d’un cadre juridique spécifique à ces espaces, ainsi qu’aux centres d’achat, tout en simplifiant les procédures pour attirer davantage d’investisseurs », a-t-il affirmé. Le ministre a également reconnu le retard de l’Algérie dans ce domaine, avec seulement 58 grandes surfaces (de plus de 2 500 m²) actuellement opérationnelles.
Le secteur de la grande distribution « à la traîne » en Algérie
En février dernier, dans une analyse publiée sur LinkedIn, Chabane Assad, expert financier du cabinet Finabi Conseil, s’était penché sur la situation du secteur de la grande distribution en Algérie, notamment celle des hypermarchés et leur répartition géographique. Il avait observé que ce secteur reste « à la traîne » en Algérie, avec 34 wilayas ne disposant toujours pas d’hypermarchés agréés, soit des surfaces de vente dépassant les 2 500 m².
Il avait précisé que le nombre de wilayas disposant d’hypermarchés est de 24, avec Alger (11 hypermarchés); Oran (9 hypermarchés); Blida (4 hypermarchés). Les 9 wilayas : Annaba, Adrar, Sétif, Tizi Ouzou, El Oued, Touggourt, Mila, Oum El Bouaghi et Bordj Bou Arreridj, disposent de 2 hypermarchés chacune. Les 12 wilayas : Aïn Témouchent, Bejaia, Djelfa, Ghardaïa, In Guezzam, Msila, Ouargla, Relizane, Sidi Bel Abbes, Tamanrasset, Tebessa et Tiaret, disposent d’un Hypermarché chacune.
«Des wilayas aussi importantes que Batna, Tlemcen, Boumerdes, Bouira et Constantine ne disposent pas d’hypermarchés agréés », avait -t-il relevé, en soulignant le faible ratio population/hypermarché dans le pays, avec seulement 1 hypermarché pour 818 148 habitants, contre 1 hypermarché pour 65 396 habitants en France. Selon lui, la grande distribution ne représente actuellement que 1% du marché en volume et 3% en valeur en Algérie. Il a également mis en avant l’impact positif de la grande distribution sur l’inflation et l’inclusion financière.
Algérie Eco
Au cours d’une sortie ce dimanche 1er septembre dans la capitale Alger, le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, a annoncé cet investissement qatari, qui prévoit l’ouverture de 500 espaces commerciaux à travers plusieurs wilayas du pays. Ce projet devrait créer 10 000 postes d’emploi, contribuant ainsi à la dynamisation de l’économie nationale.
Bien que le ministre n’ait pas donné de détails précis sur cet investissement, il a souligné que le marché algérien allait bientôt s’ouvrir à de nouveaux acteurs, qu’ils soient algériens ou étrangers, dans les domaines des grandes surfaces commerciales, des centres d’achat et de distribution. M. Zitouni a également précisé que son ministère travaille activement à l’encadrement et à la régulation de l’activité des grandes surfaces commerciales.
« Nous allons lancer la préparation d’un cadre juridique spécifique à ces espaces, ainsi qu’aux centres d’achat, tout en simplifiant les procédures pour attirer davantage d’investisseurs », a-t-il affirmé. Le ministre a également reconnu le retard de l’Algérie dans ce domaine, avec seulement 58 grandes surfaces (de plus de 2 500 m²) actuellement opérationnelles.
Le secteur de la grande distribution « à la traîne » en Algérie
En février dernier, dans une analyse publiée sur LinkedIn, Chabane Assad, expert financier du cabinet Finabi Conseil, s’était penché sur la situation du secteur de la grande distribution en Algérie, notamment celle des hypermarchés et leur répartition géographique. Il avait observé que ce secteur reste « à la traîne » en Algérie, avec 34 wilayas ne disposant toujours pas d’hypermarchés agréés, soit des surfaces de vente dépassant les 2 500 m².
Il avait précisé que le nombre de wilayas disposant d’hypermarchés est de 24, avec Alger (11 hypermarchés); Oran (9 hypermarchés); Blida (4 hypermarchés). Les 9 wilayas : Annaba, Adrar, Sétif, Tizi Ouzou, El Oued, Touggourt, Mila, Oum El Bouaghi et Bordj Bou Arreridj, disposent de 2 hypermarchés chacune. Les 12 wilayas : Aïn Témouchent, Bejaia, Djelfa, Ghardaïa, In Guezzam, Msila, Ouargla, Relizane, Sidi Bel Abbes, Tamanrasset, Tebessa et Tiaret, disposent d’un Hypermarché chacune.
«Des wilayas aussi importantes que Batna, Tlemcen, Boumerdes, Bouira et Constantine ne disposent pas d’hypermarchés agréés », avait -t-il relevé, en soulignant le faible ratio population/hypermarché dans le pays, avec seulement 1 hypermarché pour 818 148 habitants, contre 1 hypermarché pour 65 396 habitants en France. Selon lui, la grande distribution ne représente actuellement que 1% du marché en volume et 3% en valeur en Algérie. Il a également mis en avant l’impact positif de la grande distribution sur l’inflation et l’inclusion financière.
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