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Dessalement : 7 nouvelles stations seront realisées entre 2025 et 2030

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  • Dessalement : 7 nouvelles stations seront realisées entre 2025 et 2030

    En plus des cinq (5) stations de dessalement de l’eau de mer en cours de réalisation à Oran, Tipasa, Boumerdes, Béjaïa et El Tarf, sept (7) nouvelles stations seront realisées durant la période 2025-2030 dans les wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Tizi Ouzou (2 stations), Chlef, Jijel et Skikda.

    C’est ce qu’a fait savoir ce jeudi à Alger, le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal , qui s’exprimait lors d’une audition sur la sécurité hydrique tenue par la commission de la Défense nationale de l’Assemblée populaire nationale (APN).

    Le ministre a révélé que les projets de raccordement des cinq (5) stations de dessalement en cours de réalisation aux réseaux de distribution avaient été lancés et qu’ils seront opérationnels, fin 2024, parallèlement à la mise en service de ces stations.

    Les projets de raccordement des stations de dessalement aux réseaux de distribution achevés fin 2024

    M. Derbal a indiqué que ces grandes stations d’une capacité de production de 300.000 m3/jour en cours de réalisation à Cap-blanc (Oran), Fouka 2 (Tipasa), Cap-Djenat 2 (Boumerdes), Bejaïa et El Tarf, connaissaient un rythme de réalisation accéléré, ajoutant que ces systèmes seront opérationnels parallèlement à la mise en service, fin 2024, de ces stations.

    Le lancement de ces stations permettra d’augmenter le taux de recours à l’eau de mer dessalée à 42% du volume total d’eau potable par rapport au taux actuel estimé à 18%, explique le ministre, qui après avoir rappelé que l’Etat avait débloqué une enveloppe importante pour ce programme, le ministre a fait savoir que la réalisation de ces stations visait de garantir l’approvisionnement des wilayas côtières en eau potable ainsi que les wilayas situées à 150 km de ces stations.

    Outre ces projets en cours de finalisation, M. Derbal a rappelé le programme de réalisation de 7 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer pour la période 2025/2030 dans les wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Tizi Ouzou (2 stations), Chlef, Jijel et Skikda, soulignant l’importance de réaliser ces stations de manière à assurer l’approvisionnement des habitants de ces wilayas en eau potable, de même que toutes les wilayas situées à 150 km de ces infrastructures

    Le dessalement de l’eau de mer, le meilleur choix à faire pour atteindre la sécurité hydrique

    Le ministre a estimé que le dessalement de l’eau de mer pour soutenir l’approvisionnement des citoyens en eau potable, à la lumière de la faible pluviométrie due aux changements climatiques, était le meilleur choix à faire pour atteindre la sécurité hydrique vu qu’il s’agit d’une source durable, contrairement aux ressources conventionnelles, soulignant que la bande côtière du pays favorisait la réalisation de ces projets.

    Et d’ajouter que l’Algérie était pionnière dans ce domaine, à travers la réalisation de plusieurs stations de dessalement, citant les stations de dessalement de l’eau de mer d’El Mactaa (W. Oran) de Fouka (W. Tipasa) et d’El Hamma (W. Alger).

    Le ministre a salué, en outre, le rôle des entreprises publiques nationales, chargées de la réalisation de ces stations et des systèmes de transfert d’eau, ajoutant que « ces projets sont désormais réalisés par des compétences 100% algériennes, alors que cette technologie était auparavant monopolisée par certaines entreprises étrangères ».

    Il a estimé, dans ce sens, que la réalisation de ces stations par des entreprises algériennes contribuait à la promotion de l’outil national de réalisation, en sus de renforcer la souveraineté nationale dans son volet relatif à la sécurité hydrique ».

    L’importance des eaux usées traitées produites par les stations d’épuration mise en avant

    En sus du dessalement de l’eau de mer, M. Derbal a mis en avant l’importance des eaux usées traitées produites par les stations d’épuration à travers le pays, étant classées comme quatrième source d’eau après les eaux de surface, les eaux souterraines et l’eau de mer dessalée.

    Le ministre a, en outre souligné la nécessité de réutiliser ces eaux dans les domaines industriel et agricole, d’autant que ce dernier consomme plus de 70% des eaux mobilisées annuellement irriguant 1,5 million d’hectares de terres agricoles.

    Il a en outre cité un plan national de réutilisation des eaux usées épurées, présenté par son département ministériel lors d’un conseil des ministres, rappelant que le président de la République avait ordonné d’entamer la mise en œuvre de ce plan pour atteindre une réutilisation de 60% des eaux épurées dans l’agriculture et l’industrie.

    Pour sa part, le président de la commission ad-hoc a salué les efforts consentis par les autorités nationales en vue d’assurer la sécurité hydrique, évoquant les solutions urgentes mises en place afin de faire face au phénomène de la sécheresse, consistant en la réalisation de forages et de puits artésiens outre les grands programmes de dessalement de l’eau de mer.

    Algérie Eco
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    C'est le choix obligatoire pour tout le Maghreb
    Gone with the Wind.........

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    • #3
      combien ca fera de milliards de m3 dessalés en tout ?

      Heureusement que l'Algérie ne manque pas de gaz. Autrement la facture d'eau serait tres salée.
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #4
        La facture salée,c'est certain

        Dessalement est une opération energivore

        Gone with the Wind.........

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        • #5
          J'espère aussi en même temps que les gens arrêtent de gaspiller de l'eau aussi, la situation est devenue très critiques au Maghrib

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          • #6
            combien ca fera de milliards de m3 dessalés en tout ?
            Heureusement que l'Algérie ne manque pas de gaz. Autrement la facture d'eau serait tres salée.
            Le nucléaire serait plus adapté pour cela.
            J'aime surfer sur la vague du chaos.

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            • #7
              Un eper à la française qui a mis 20 ans pour être réalisé
              et qui a coûté les yeux de la tête à la France
              18 milliards d euro et qui pose problème encore
              Non merci
              Une centrale à gaz suffît largement pour ce genre d activité
              Et l'Algérie produit

              Une centrale thermique à Cycle Combiné Gaz (CCG) produit de l'électricité grâce à la chaleur dégagée par la combustion de gaz naturel. Ce type de centrale combine deux types de turbine : une turbine à combustion et une turbine à vapeur reliées à un alternateur.

              l'Algérie produit ces turbines
              Gone with the Wind.........

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