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Maroc,Banques: MHL va débourser 8 milliards de dirhams pour prendre le contrôle de Société Générale Maroc

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  • Maroc,Banques: MHL va débourser 8 milliards de dirhams pour prendre le contrôle de Société Générale Maroc

    Le deal entre le groupe Saham et le groupe français Société Générale se précise. En contrepartie d’un montant de 8 milliards de dirhams, Moulay Hafid Elalamy deviendra actionnaire majoritaire (57%) de la quatrième banque universelle du Maroc, qui affiche un total bilan de plus de 121 milliards de dirhams.

    Comme nous le dévoilions en exclusivité, le 5 mars dernier, le groupe Société Générale s’apprête à se défaire de sa filiale marocaine. Le360 apprend en effet que le groupe bancaire français a déjà signé un accord pour céder sa participation majoritaire de 57% dans le capital de Société Générale Maroc au groupe Saham, fondé et dirigé par l’ancien ministre de l’Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy (MHE). L’accord est actuellement soumis à l’approbation des autorités concernées, notamment Bank Al-Maghrib.

    Le groupe Société Générale avait mandaté la banque d’affaires franco-américaine Lazard pour mener à bien cette opération, qui lui rapportera un pactole de près de 8 milliards de dirhams, soit l’équivalent de 733 millions d’euros.

    Avec ce rachat, MHE effectuera de manière éclatante son come-back dans le monde de la finance, après son retrait en 2018 du secteur des assurances, suite à la cession de Saham Assurance au groupe sud-africain Sanlam, pour un montant frôlant le milliard de dollars.

    Cette acquisition confirme, s’il en est encore besoin, le flair légendaire de l’homme d’affaires pour dénicher les «bonnes affaires», MHE ayant toujours su choisir le bon moment pour conclure des deals qui rapportent gros (Agma, CNIA, etc.). Le président du groupe Saham, à qui on a longtemps prêté des visées sur le secteur bancaire (notamment avec la rumeur de son entrée dans le capital de Bank Of Africa), les concrétise aujourd’hui en devenant l’actionnaire majoritaire de la quatrième banque universelle du Maroc, et la 22ème en Afrique, selon le classement du magazine The Banker.

    Le reste du capital est réparti entre Group Deveco Souss, appartenant à la famille Aït Mzal (27,54%), Patrimoine gestion et placements (3,23%) et divers autres actionnaires (11,56%). Selon les dernières données disponibles, la banque affiche un total bilan de 121 milliards de dirhams à fin 2022, un produit net bancaire (PNB) de 5,2 milliards de dirhams et un résultat net part du groupe (RNPG) de 1,2 milliard de dirhams.

    Les rumeurs autour de la cession de Société Générale Maroc s’étaient faites insistantes depuis la cession par le groupe bancaire français, courant 2023, de la totalité de ses participations dans ses filiales en Mauritanie, au Congo, au Tchad, en Guinée équatoriale, au Burkina Faso et au Mozambique. Une réflexion stratégique avait aussi été ouverte au sujet de sa filiale tunisienne, l’Union internationale de banques (UIB). Nombre d’observateurs ont interprété ces annonces comme le prélude d’un désengagement à une échelle plus large, couvrant d’autres marchés en Afrique, dont le Maroc.

    D’ailleurs, dans son plan stratégique dévoilé en septembre 2023, le management du groupe Société Générale avait annoncé vouloir réduire ses coûts de 1,7 milliard d’euros au total à l’horizon 2026, avec une allocation plus efficace des capitaux propres et une rationalisation du portefeuille d’activités. Son directeur général, Slawomir Krupa, qui a déjà commencé à faire le ménage en Afrique, serait prêt à multiplier les cessions d’actifs pour atteindre cet objectif.

    Avant Société Générale, un autre géant bancaire français, le groupe Crédit Agricole, avait acté en décembre 2022 son retrait du marché marocain, en cédant au groupe Holmarcom, propriété de la famille Bensalah, la totalité de sa participation (soit 78,7%) dans le capital de Crédit du Maroc.
    Le 360


  • #2
    "le groupe Société Générale s’apprête à se défaire de sa filiale marocaine"


    Les raisons ?

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    • #3
      La réponse est dans l'article

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      • #4
        La SG est elle même devenue une proie. J'ai bossé sur le projet de la reprise de la clientèle du Crédit du Nord par la sg maison mère. Les fondamentaux de la sg ne sont plus ce qu'il étaient. Ils ont un système d'information d'un autre âge et hors Fimatex (boursorama), leur informatique est une vrai bouze

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        • #5

          2 groupes marocains sont en lisse pour reprendre les autres reseaux africains. Une belle opportunité.
          les marocains vont sans doute participer à la totalité du plan de réduction des coûts. (MHA à lui seul apporte 800 millions$.
          BNP cherche depuis des années à croquer la SG. Largement opéable.

          MHA, est un malin. Ce qu'il lorgne, c'est la branche assurance (qui se porte bien), et reconstituer ce qu'il a vendu aux sudaf
          un gros malin celui là. Faudrait qu'il revienne aux affaires.

          Le groupe se veut plus optimiste pour 2024. Les enjeux sont importants. En Bourse, Société générale n’est valorisée que 18 milliards d’euros, soit trois fois moins que BNP Paribas. «Cette valorisation ne représente que 27 fois sa valeur comptable», souligne Jérôme Legras, responsable de la recherche chez Axiom AI.

          Slawomir Krupa s’active pour tenter de redresser le cours de l’action. «La direction du groupe doit démontrer sa capacité à réduire la structure de coûts et à redresser sa rentabilité de façon pérenne», avance Rafael Quina, senior director de l'agence de notation Fitch Ratings. En présentant son plan stratégique en septembre, le directeur général avait annoncé vouloir réduire les coûts du groupe de 1,7 milliard d'euros au total à l'horizon 2026, dont environ 600 millions dans les seuls services informatiques. Des premières coupes ont été annoncées en début de semaine : 947 postes seront supprimés au siège de Société générale à la Défense, notamment dans l’informatique. 500 millions d’euros au total doivent être économisés en 2024.

          Le plan stratégique passe également par une amélioration de la gestion des risques, une allocation plus efficace des capitaux propres et une rationalisation du portefeuille d'activités. La banque a commencé à faire le ménage en Afrique. Elle a annoncé son désengagement du Congo, de Guinée équatoriale, de Mauritanie, du Tchad, du Burkina Faso et encore du Mozambique. Slawomir Krupa serait prêt à multiplier les cessions d’actifs. Des rumeurs vont bon train sur l'avenir du métier de conservation de titres Société générale Securities Services (SGSS), de la filiale Société générale Equipment Finance (SGEF), destinée au financement spécialisé à destination des entreprises, ou encore de la néobanque dédiée aux entrepreneurs Shine, achetée en 2020. Mais ces cessions ne seraient pas faciles à réaliser dans le contexte actuel. Or, les investisseurs s’impatientent.

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          • #6
            "les marocains vont sans doute participer à la totalité du plan de réduction des coûts"

            Tu confonds "réductions des couts " et "cession d'actifs" ...

            Sinon acheter une boite qui fait 120 millions de dollars de Net result pour 800 millions c'est une bonne affaire

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