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Maroc, Nouvelle charte de l’investissement: 150 milliards de dirhams d’investissements en un an, la Chine en pole

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  • Maroc, Nouvelle charte de l’investissement: 150 milliards de dirhams d’investissements en un an, la Chine en pole

    Au cours de la première année de la charte, des projets d’investissement d’une valeur de 150 milliards de dirhams, qui devraient générer 70.000 emplois directs et indirects, ont été approuvés. Le quart des projets approuvés proviennent de la Chine et du Japon.

    La nouvelle Charte de l’Investissement est bien un «game changer». Opérationnelle depuis le premier mars 2023, elle a propulsé l’investissement au Maroc a des niveaux jamais vu auparavant. Comme le rapporte le média Asharq Business, affilié à Bloomberg, un an après son approbation, la nouvelle Charte a contribué à attirer des projets d’investissement d’une valeur de 150 milliards de dirhams (15 milliards de dollars). Ce qui conforte l’atteinte de son objectif principal consistant à porter la part des investissements privés dans le Royaume d’un tiers actuellement à deux tiers d’ici 2035.


    Avant l’adoption de la nouvelle charte des investissements, le rythme annuel des investissements était de l’ordre de 30 milliards de dirhams, et 11.000 emplois ont été créés. Cela signifie que les investissements au cours de la première année de la nouvelle charte d’investissement ont augmenté de 5 fois par rapport à la moyenne d’avant 2022, tandis que les emplois créés ont augmenté de 7 fois par rapport à la même période.

    Cité par la publication, Ghali Skalli, directeur général de l’investissement et du climat des affaires au ministère de l’Investissement, a déclaré que «les résultats de la charte d’investissement sont devenus visibles sur le terrain dans la mesure où nous avons dépassé les chiffres attendus». Il a par ailleurs noté que plus de 70% des projets approuvés au cours de la première année provenaient d’investisseurs marocains. Les projets approuvés au cours de la première année de la Charte devraient entrer en service dans un délai moyen de trois ans, et générer 70.000 emplois directs et indirects.

    Les projets d’investissement approuvés ont bénéficié de subventions totales d’environ deux milliards de dirhams. «Un chiffre qui reflète un effort considérable de la part de l’État dans des circonstances économiques difficiles, et le message fondamental qui en ressort est que l’État est aux côtés des investisseurs», a souligné Ghali Skalli.

    L’industrie est le secteur qui a attiré le plus d’investissements dans le cadre de la nouvelle charte. Au sein de ce secteur, l’industrie chimique, grâce au programme d’investissement du groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP), et l’industrie automobile, notamment électrique, ont été les les plus représentées. Les investissements ont également porté sur d’autres secteurs tels que l’énergie, le dessalement de l’eau de mer, le tourisme, l’éducation, la santé et la culture.

    Intérêt asiatique croissant

    Les chiffres des nouveaux investissements révèlent l’intérêt asiatique pour le Maroc, souligne la publication, puisqu’un quart des projets approuvés l’année dernière provenaient du Japon et de la Chine, et étaient principalement concentrés dans les énergies renouvelables et les voitures électriques.

    Skalli attribue cette intérêt croissant à la phase de transition que connaît l’économie chinoise, avec une hausse des salaires et des coûts de production. «Le Maroc est devenu une destination privilégiée des investisseurs étrangers car il est l’un des pays les plus compétitifs au monde, et est même meilleur que la Chine dans un certain nombre de secteurs. La preuve est que les entreprises chinoises elles-mêmes investissent désormais dans le Royaume parce que le coût ici est inférieur à celui de leur pays», a-t-il expliqué.

    Un autre facteur avancé par le directeur de l’Investissement concerne la recomposition des chaînes de valeur industrielles au niveau mondial suite au Covid et à la guerre en Ukraine, où de grands marchés comme l’Union européenne et les États-Unis d’Amérique cherchent à rapprocher leurs chaînes d’approvisionnement. «C’est ce qu’offre le Maroc par rapport aux autres destinations d’investissement», a-t-il affirmé
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