Tweet
"Dari a signé un accord de partenariat avec une entreprise sioniste pour exporter du couscous et des pâtes vers l'entité ennemie", a tweeté un internaute, arguant du boycott par solidarité avec la cause palestinienne.
Rabat - Au milieu du génocide israélien en cours à Gaza qui a tué plus de 29 000 Palestiniens, les appels se font de plus en plus forts dans le monde entier pour boycotter les entreprises qui font des affaires avec Israël en signe de solidarité avec le peuple palestinien.
La dernière entreprise à faire face à de tels appels au boycott est la société alimentaire marocaine Dari, après que ses produits ont récemment été publiés sur le site Internet de la société israélienne Tomer, fondée en 1977.
Dari, une marque marocaine leader de couscous et de pâtes créée en 1995, exporte ses produits dans plus de 45 pays sur 5 continents. Cependant, récemment, des activistes sur les réseaux sociaux ont été indignés lorsqu’ils ont découvert que Dari avait apparemment signé un accord pour vendre ses produits par l’intermédiaire de Tomer, un important exportateur et distributeur israélien de produits alimentaires depuis 1983.
"Dari a signé un accord de partenariat avec une entreprise sioniste pour exporter du couscous et des pâtes vers l'entité ennemie. Voici le lien vers l'entreprise sioniste importatrice pour confirmer", a tweeté l'utilisateur @aabdpres en arabe, accompagné d'un lien vers le site Web de Tomer montrant des produits de Dari
.
La réaction des médias sociaux a été rapide, avec des appels au boycott des produits Dari sous le hashtag « #BoycottDari » qui ont gagné du terrain en ligne. "Je suis déçu et choqué ! #boycottDari "maykhta dari.." c'est fini", a déclaré X, anciennement Twitter, utilisateur @NbLouloutte.
Le Maroc a rejoint les accords d'Abraham pour normaliser ses relations avec Israël en décembre 2020.
Depuis lors, les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une croissance exponentielle, passant de 13,8 millions de dollars en janvier 2022 à 28,9 millions de dollars au cours des seuls quatre premiers mois de 2023, selon les données de l'Institut pour la paix des Accords d'Abraham citées dans le journal espagnol LaRazon.
La page Facebook officielle en langue arabe du ministère israélien des Affaires étrangères a publié une photo de produits Dari en mars 2021, célébrant la coopération entre les deux pays.
"Le goût du Maroc en Israël ! Le couscous marocain étant vendu en Israël, il existe une forte demande pour les produits marocains. Il existe une coopération mutuelle entre Israël et le Maroc dans divers domaines, notamment le commerce et l'agriculture", peut-on lire en légende du message.
Cependant, la campagne de guerre israélienne en cours contre Gaza , qui a tué plus de 29 000 Palestiniens, dont des milliers d’enfants, a conduit à des protestations contre les accords de normalisation. Le 11 février, des dizaines de milliers de Marocains ont défilé à Rabat, exigeant que le gouvernement rompe les liens avec Israël en réponse à la guerre dévastatrice et en solidarité avec le peuple palestinien.
Ni Dari ni Tomer n’ont jusqu’à présent répondu aux appels au boycott.
Cependant, la campagne contre Dari a ouvert un débat plus large au Maroc sur la cause palestinienne et sur la question de savoir si la coopération économique avec Israël doit se poursuivre alors que les tensions sont plus fortes que jamais et que les forces israéliennes poursuivent leur guerre dévastatrice contre Gaza.
Morocco World News
Rabat - Au milieu du génocide israélien en cours à Gaza qui a tué plus de 29 000 Palestiniens, les appels se font de plus en plus forts dans le monde entier pour boycotter les entreprises qui font des affaires avec Israël en signe de solidarité avec le peuple palestinien.
La dernière entreprise à faire face à de tels appels au boycott est la société alimentaire marocaine Dari, après que ses produits ont récemment été publiés sur le site Internet de la société israélienne Tomer, fondée en 1977.
Dari, une marque marocaine leader de couscous et de pâtes créée en 1995, exporte ses produits dans plus de 45 pays sur 5 continents. Cependant, récemment, des activistes sur les réseaux sociaux ont été indignés lorsqu’ils ont découvert que Dari avait apparemment signé un accord pour vendre ses produits par l’intermédiaire de Tomer, un important exportateur et distributeur israélien de produits alimentaires depuis 1983.
"Dari a signé un accord de partenariat avec une entreprise sioniste pour exporter du couscous et des pâtes vers l'entité ennemie. Voici le lien vers l'entreprise sioniste importatrice pour confirmer", a tweeté l'utilisateur @aabdpres en arabe, accompagné d'un lien vers le site Web de Tomer montrant des produits de Dari
.La réaction des médias sociaux a été rapide, avec des appels au boycott des produits Dari sous le hashtag « #BoycottDari » qui ont gagné du terrain en ligne. "Je suis déçu et choqué ! #boycottDari "maykhta dari.." c'est fini", a déclaré X, anciennement Twitter, utilisateur @NbLouloutte.
Le Maroc a rejoint les accords d'Abraham pour normaliser ses relations avec Israël en décembre 2020.
Depuis lors, les échanges commerciaux entre les deux pays ont connu une croissance exponentielle, passant de 13,8 millions de dollars en janvier 2022 à 28,9 millions de dollars au cours des seuls quatre premiers mois de 2023, selon les données de l'Institut pour la paix des Accords d'Abraham citées dans le journal espagnol LaRazon.
La page Facebook officielle en langue arabe du ministère israélien des Affaires étrangères a publié une photo de produits Dari en mars 2021, célébrant la coopération entre les deux pays.
"Le goût du Maroc en Israël ! Le couscous marocain étant vendu en Israël, il existe une forte demande pour les produits marocains. Il existe une coopération mutuelle entre Israël et le Maroc dans divers domaines, notamment le commerce et l'agriculture", peut-on lire en légende du message.
Cependant, la campagne de guerre israélienne en cours contre Gaza , qui a tué plus de 29 000 Palestiniens, dont des milliers d’enfants, a conduit à des protestations contre les accords de normalisation. Le 11 février, des dizaines de milliers de Marocains ont défilé à Rabat, exigeant que le gouvernement rompe les liens avec Israël en réponse à la guerre dévastatrice et en solidarité avec le peuple palestinien.
Ni Dari ni Tomer n’ont jusqu’à présent répondu aux appels au boycott.
Cependant, la campagne contre Dari a ouvert un débat plus large au Maroc sur la cause palestinienne et sur la question de savoir si la coopération économique avec Israël doit se poursuivre alors que les tensions sont plus fortes que jamais et que les forces israéliennes poursuivent leur guerre dévastatrice contre Gaza.
Morocco World News
Commentaire