Dans une décennie, l’approvisionnement alimentaire des Espagnols dépendra en grande partie du Maroc, alors que la superficie et production agricole en Espagne connaissent un déclin significatif, estiment les participants à une table ronde organisée par le journal ibérique La Razon.
En effet, les experts présents lors de cette table ronde, notamment Natalia Corbalán de SOS Rural, Adolfo García Albaladejo de Camposeven, et Jorge Jordana de la Fondation Lafer, ont souligné la dépendance croissante de l’Espagne à l’égard du Maroc dans les dix prochaines années.
Ils précisent qu’une situation alarmante se dessine alors que la superficie et la production agricole en Espagne sont en déclin. Natalia Corbalán, porte-parole de SOS Rural, a mis en évidence la diminution des surfaces cultivées et des récoltes, entraînant une augmentation constante des prix des aliments et une baisse de la consommation de fruits et légumes. Elle a pointé du doigt le « démantèlement accéléré de la production alimentaire en Espagne, tant agricole que pastorale« .
De plus, les chiffres partagés lors de la discussion révèlent une augmentation de 11,7% du prix des aliments en Espagne en 2023, cumulée à celle de 15,3% en 2022, équivaut à une hausse totale de 27% en deux ans. Un fardeau financier insupportable pour de nombreuses familles espagnoles, note la porte-parole. Corbalán a également souligné l’absence de représentation politique adéquate en Espagne et en Europe pour défendre ce secteur primaire.
Par ailleurs, la Commission européenne prévoit une diminution de 21,5% de la superficie consacrée à la culture de la tomate en Espagne, avec une réduction de 22% de sa production au cours des prochaines années, accentuant ainsi la crise alimentaire. La situation est notamment exacerbée par une baisse de 10% des exportations espagnoles de fruits et légumes frais en 2022, soit une diminution notable de 12 millions de tonnes.
Face à une crise alimentaire imminente, l’Espagne pourrait emboîter le pas aux manifestations actuelles en France, en Belgique et en Allemagne, où le secteur agricole exprime son désarroi face à une situation critique. Dans ce contexte, les experts font savoir que le Maroc émerge comme un acteur central pour assurer la sécurité alimentaire en Espagne.
Pour rappel, le Maroc s’est distingué ces dernières années en tant qu’acteur majeur en termes de valeurs des exportations vers l’Espagne. Selon les données analysées par la Fédération espagnole des associations de producteurs et exportateurs de fruits, légumes, fleurs et plantes vivantes (FEPEX), les neuf premiers mois de 2023 ont vu le Maroc exporter 339,48 millions de kilos de fruits et légumes vers l’Espagne.
Ces exportations englobent notamment des produits tels que les tomates, les poivrons, les melons, les carottes, les agrumes, et d’autres produits horticoles, contribuant de manière significative à l’approvisionnement des marchés espagnols ainsi qu’européens.
hespress
En effet, les experts présents lors de cette table ronde, notamment Natalia Corbalán de SOS Rural, Adolfo García Albaladejo de Camposeven, et Jorge Jordana de la Fondation Lafer, ont souligné la dépendance croissante de l’Espagne à l’égard du Maroc dans les dix prochaines années.
Ils précisent qu’une situation alarmante se dessine alors que la superficie et la production agricole en Espagne sont en déclin. Natalia Corbalán, porte-parole de SOS Rural, a mis en évidence la diminution des surfaces cultivées et des récoltes, entraînant une augmentation constante des prix des aliments et une baisse de la consommation de fruits et légumes. Elle a pointé du doigt le « démantèlement accéléré de la production alimentaire en Espagne, tant agricole que pastorale« .
De plus, les chiffres partagés lors de la discussion révèlent une augmentation de 11,7% du prix des aliments en Espagne en 2023, cumulée à celle de 15,3% en 2022, équivaut à une hausse totale de 27% en deux ans. Un fardeau financier insupportable pour de nombreuses familles espagnoles, note la porte-parole. Corbalán a également souligné l’absence de représentation politique adéquate en Espagne et en Europe pour défendre ce secteur primaire.
Par ailleurs, la Commission européenne prévoit une diminution de 21,5% de la superficie consacrée à la culture de la tomate en Espagne, avec une réduction de 22% de sa production au cours des prochaines années, accentuant ainsi la crise alimentaire. La situation est notamment exacerbée par une baisse de 10% des exportations espagnoles de fruits et légumes frais en 2022, soit une diminution notable de 12 millions de tonnes.
Face à une crise alimentaire imminente, l’Espagne pourrait emboîter le pas aux manifestations actuelles en France, en Belgique et en Allemagne, où le secteur agricole exprime son désarroi face à une situation critique. Dans ce contexte, les experts font savoir que le Maroc émerge comme un acteur central pour assurer la sécurité alimentaire en Espagne.
Pour rappel, le Maroc s’est distingué ces dernières années en tant qu’acteur majeur en termes de valeurs des exportations vers l’Espagne. Selon les données analysées par la Fédération espagnole des associations de producteurs et exportateurs de fruits, légumes, fleurs et plantes vivantes (FEPEX), les neuf premiers mois de 2023 ont vu le Maroc exporter 339,48 millions de kilos de fruits et légumes vers l’Espagne.
Ces exportations englobent notamment des produits tels que les tomates, les poivrons, les melons, les carottes, les agrumes, et d’autres produits horticoles, contribuant de manière significative à l’approvisionnement des marchés espagnols ainsi qu’européens.
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