Les investissements directs étrangers (IDE) du Maroc en Afrique ont été multipliés par huit, entre 2014 et 2021, grâce à une politique financière plus orientée vers le continent, ainsi que la diversification des marchés contribuant au développement régional. Selon la Coopération financière internationale (IFC) de la Banque mondiale, citant des chiffres officiels du ministère marocain des Finances, ces IDE ont dépassé les 800 millions de dollars en 2021. Ainsi, le royaume est désormais le deuxième pays investisseur dans le continent.
Dans un récent article, l’IFC a fait savoir que ces IDE ont connu une hausse continue, sur les deux dernières décennies. Cette tendance a jeté «les bases d’un accroissement des investissements transrégionaux», notamment à travers un nombre grandissant d’entreprises marocaines qui renforcent leurs liens avec le reste du continent.
Le Maroc occupe une position tout à fait unique en Afrique», déclare Thomas Pellerin, responsable des secteurs manufacturier et des services d’IFC pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, basé à Rabat. «Pour de nombreux investisseurs internationaux, notamment européens, la situation géographique et le niveau de développement du Royaume en font une porte d’entrée sur le continent africain», a-t-il ajouté.
.Orientés davantage vers les pays francophones en Afrique de l’Ouest, dans un premier temps, les IDE du Maroc ont, dans un second temps, élargi leur secteur et leur champ d’activité, en incluant notamment l’Afrique centrale. Selon la même source, les principaux acteurs sont les banques, les sociétés de télécommunication, les producteurs de phosphate et les promoteurs immobiliers
Indiquant avoir soutenu cette expansion à travers le financement et le conseil aux entreprises marocaines, l’IFC rappelle que cette évolution consacre les principes de la coopération Sud-Sud pour le développement de l’Afrique. Elle souligne également la vision du roi Mohammed VI pour la promotion des liens diplomatiques et économiques intra-africains.
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) devrait accélérer cette tendance, le secteur automobile pouvant constituer un catalyser de développement industriel complémentaire sur le continent.
Ya bil
Dans un récent article, l’IFC a fait savoir que ces IDE ont connu une hausse continue, sur les deux dernières décennies. Cette tendance a jeté «les bases d’un accroissement des investissements transrégionaux», notamment à travers un nombre grandissant d’entreprises marocaines qui renforcent leurs liens avec le reste du continent.
Le Maroc occupe une position tout à fait unique en Afrique», déclare Thomas Pellerin, responsable des secteurs manufacturier et des services d’IFC pour le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest, basé à Rabat. «Pour de nombreux investisseurs internationaux, notamment européens, la situation géographique et le niveau de développement du Royaume en font une porte d’entrée sur le continent africain», a-t-il ajouté.
.Orientés davantage vers les pays francophones en Afrique de l’Ouest, dans un premier temps, les IDE du Maroc ont, dans un second temps, élargi leur secteur et leur champ d’activité, en incluant notamment l’Afrique centrale. Selon la même source, les principaux acteurs sont les banques, les sociétés de télécommunication, les producteurs de phosphate et les promoteurs immobiliers
Indiquant avoir soutenu cette expansion à travers le financement et le conseil aux entreprises marocaines, l’IFC rappelle que cette évolution consacre les principes de la coopération Sud-Sud pour le développement de l’Afrique. Elle souligne également la vision du roi Mohammed VI pour la promotion des liens diplomatiques et économiques intra-africains.
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) devrait accélérer cette tendance, le secteur automobile pouvant constituer un catalyser de développement industriel complémentaire sur le continent.
Ya bil