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Economie : quelles sont les forces du Maroc pour reconstruire après le séisme ?

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  • Economie : quelles sont les forces du Maroc pour reconstruire après le séisme ?

    Alors que le bilan humain du séisme au Maroc ne cesse de s’alourdir, les regards se tournent déjà, à plus long terme, vers la reconstruction. De quels moyens le Maroc dispose-t-il pour faire face ?

    Ces dernières années, depuis l’accession au trône de Mohammed 6, le pays s’est modernisé et a diversifié son économie, au point de devenir le deuxième pays le plus industrialisé d’Afrique, juste derrière l’Afrique du Sud.

    Cependant, la région touchée par le tremblement de terre ne faisait pas partie de celles qui étaient les plus concernées par cette industrialisation et cette modernisation.


    Le pays a aussi besoin, mais moins qu’avant, du tourisme pour faire rentrer des devises dans ses caisses. Il compte aussi beaucoup sur la diaspora marocaine. Les Marocains résidant à l’étranger transfèrent chaque année au pays des sommes considérables. En 2022, ils ont en envoyé au Maroc 110.7 milliards de dirhams, soit un peu plus de 10 milliards d’euros.

    Industrialisation et modernisation


    Le Maroc, c’est l’une des économies les plus prospères d’Afrique. A l’image de son équipe de football parvenue en demi-finale de la dernière Coupe du Monde, le Maroc n’a cessé de gravir les échelons ces dernières années. Avec un Produit Intérieur Brut (PIB) d’un peu plus de 130 milliards de dollars, en progression, le Maroc figure dans le top 10 des pays les plus riches d’Afrique où il occupe la cinquième place, selon les estimations du FMI

    Ces dernières années, le Maroc a connu un fort développement industriel. Il est d’ailleurs devenu le deuxième pays le plus industrialisé d’Afrique, et talonne l’Afrique du Sud. "C’est un pays qui a connu un bond en avant considérable au cours des vingt dernières années, plus précisément depuis l’accession au trône du roi Mohammed 6", explique Ilyes Zouari, président du CERMF, le Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone

    Les réformes entreprises ont contribué à mettre en place un climat favorable aux affaires et à l’investissement. "C’est le deuxième pays producteur de véhicules automobiles du continent [ndlr, africain] avec 470.000 véhicules en 2022", résume Ilyes Zouari. De grands constructeurs et équipementiers automobiles y ont des usines. Et à côté de cela, deux marques automobiles marocaines ont vu le jour.

    L’économie du pays repose sur ses exportations. A côté de l’automobile, il y a le textile, bien sûr, mais aussi les engrais, le phosphate en particulier, dont les ventes à l’étranger ont représenté à elles seules près d’un quart des exportations marocaines en 2022.

    Le pays s’est modernisé. A titre d’exemple, le réseau bancaire est étoffé, un TGV circule le long de la côte atlantique entre Tanger et Casablanca. Le Maroc développe aussi son énergie et vise un taux de 52% d’énergies renouvelables d’ici 2030 et la neutralité carbone en 2050.

    Dualité ville-campagne


    Cependant, et les images qui nous sont parvenues ces derniers jours des zones sinistrées en attestent, ce développement économique n’a pas encore atteint les zones plus rurales. "Les intérêts économiques et le pouvoir politique sont plutôt centrés dans les milieux urbains", relève Philip Verwimp, Professeur de Développement économique à la Solvay Brussels School of Economics and Management de l’ULB. "Les régions rurales n’ont pas beaucoup de pouvoir pour peser sur les décisions économiques et politiques importantes", poursuit le professeur de l’ULB qui espère un changement dans les choix qui seront faits pour reconstruire les régions sinistrées par le séisme.

    Zouari rappelle, lui, que la modernisation entamée ces vingt dernières années a malgré tout commencé à concerner les régions plus rurales. "99.9% des régions rurales sont raccordées au réseau électrique, contre 89% en Afrique du Sud", souligne le président du CERMF. "Il y a eu des efforts de redistribution des richesses, notamment dans les zones rurales, même s’il reste encore beaucoup à faire car le Maroc vient de loin", précise Ilyes Zouari. Par contre, du côté de l’accès à l’eau, "il y a encore beaucoup à faire en zone rurale", poursuit Ilyes Zouari. "Au niveau du pays, on a à peu près 65% de raccordement au réseau d’assainissement, environ 55% en zone rurale", ajoute-t-il, reconnaissant que "beaucoup d’inégalités subsistent". Il y a, explique ce spécialiste de l’économie marocaine, "l’émergence d’une véritable classe moyenne" au Maroc, même si "une minorité concentre encore une partie non négligeable des richesses".

    L’importance du tourisme


    Même si le pays a diversifié son économie et développé son industrie, le tourisme conserve un poids important dans l’économie marocaine. Il représente aujourd’hui environ 7% du PIB du pays. Cependant, "en matière de rentrées de devises, le Maroc n’a plus la même dépendance à l’égard du tourisme que par le passé", souligne Ilyes Zouari.

    A l’échelle du pays, le tourisme ne devrait être qu’affecté à court terme par le tremblement de terre et ses conséquences. "Les zones touchées aujourd’hui sont des zones de l’arrière-pays dans lesquelles il n’y a pas une activité économique importante", fait remarquer Ilyes Zouari.

    Pas de quoi inquiéter les Tour Operators. Même à Marrakech ou Agadir, "les hôtels sont fonctionnels", souligne-t-on chez Tui, qui ne constate pas d’annulations de la part de ses clients.

    Les prévisions en matière de comportement des touristes ne sont cependant pas une science exacte. On notera ainsi que le tremblement de terre qui a fortement touché la Turquie l’hiver dernier a provoqué une baisse des réservations dans les stations balnéaires, alors que celles-ci se situaient très loin des zones concernées par le séisme.

    Si à l’échelle du pays, le tourisme n’a peut-être rien à craindre, en revanche, à l’échelle de la zone sinistrée, la présence de touristes à moyen terme est compromise. Ce n’est pas pour rien que les Affaires étrangères belges déconseillent aux voyageurs de se rendre dans cette région pour le moment. Qu’en sera-t-il après ? Que trouveront à l’avenir les touristes qui se rendront dans le Haut-Atlas ?

    ville de Marrakech est l’une des principales destinations touristiques du pays. Depuis la fin de l’ère Covid, l’aéroport de la Ville rouge a vu sa fréquentation bondir de 91%. Qu’en sera-t-il dans les prochains mois ?

    Autour de Marrakech, la reconstruction de la région devrait être, pour le Professeur Philip Verwimp, spécialiste en Développement économique, l’occasion de "faire un pas en avant". Le Professeur souligne que le développement touristique de cette région du Haut-Atlas marocain dépendait surtout "d’initiatives privées, comme des Airbnb ou des petits hôtels" et qu’il était limité, notamment en raison du manque d’infrastructures, routières par exemple.

    Pour Philip Verwimp, développer les infrastructures et le tourisme dans ces régions rurales est une opportunité à saisir. "Je pense que ce sera une nécessité. Si on ne le fait pas, les gens vont quitter la région", estime-t-il, car dans cette région, "les gens vivent spécifiquement du tourisme ou de l’agriculture". Le défi sera donc de reconstruire ces zones sinistrées pour les rendre non seulement vivables mais aussi attractives. "Les malheurs sont parfois suivis de choses positives", relève quant à lui Ilyes Zouari qui se dit que ce peut-être l’occasion "d’en profiter pour raccorder ces zones reculées à l’eau, à l’assainissement, etc.".

    Philip Verwimp rappelle lui le rôle du secteur de la construction comme "moteur d’un développement économique". "Cela peut engendrer un nouveau boost dans l’économie régionale", dit-il.

    Reconstruire avec quel argent ? L’importance de la diaspora et des investisseurs

    Pour reconstruire, il faudra des fonds. "Il est évident que le Maroc, comme tous les pays qui connaissent d’importantes catastrophes aura besoin de devises", relève Ilyes Zouari, président du CERMF, le Centre d’étude et de réflexion sur le monde francophone. Mais, ajoute-t-il, "le Maroc a un niveau de réserves en matière de change qui n’a jamais été aussi élevé. Il a environ 35 milliards de dollars de réserve de change".

    En matière d’argent, le Maroc peut aussi compter sur ceux qu’on appelle les MRE, les Marocains résidant à l’étranger. Cette diaspora transfère chaque année d’importants montants vers le pays d’origine. "Cela reste un élément très important qui pèse plus dans le PIB que le tourisme", résume Ilyes Zouari. Dans les dernières statistiques de la Banque mondiale, "les transferts venant de la diaspora marocaine ont atteint un record en 2022 de 11.9 milliards de dollars, soit un peu plus de 10 milliards d’euros, ce qui correspond à 8% du PIB et fait du Maroc l’un des pays qui reçoit le plus de sa diaspora à l’étranger", note Ilyes Zouari.

    Il explique cela par "une politique volontaire affichée par les autorités marocaines de garder le contact avec la diaspora et de les inciter à transférer de l’argent". Soit on investit dans le pays d’origine, soit on transfère de l’argent à la famille qui, à son tour, fait tourner l’économie locale…

    On notera d’ailleurs qu’un compte a été ouvert par la Bank Al-Maghrib, la banque centrale du Maroc, pour collecter les fonds des donateurs après le tremblement de terre.

    Pour Philip Verwimp, la reconstruction passera aussi par le secteur privé, qui "doit y engager des investissements", dans une région "peu densément peuplée", où il faudra "apporter aussi des travailleurs, des machines". Le Maroc est un pays "relativement riche, comparé à d’autres États africains", note Philip Verwimp, mais ajoute-t-il, "jusqu’à présent, les investissements ont surtout été faits dans les milieux urbains". "Il y a aussi des fonds d’investissement de l’Etat qui peuvent être utilisés", précise l’économiste de l’ULB.

    Notons enfin que le Maroc est, en Afrique, le cinquième pays comptant le plus de millionnaires, selon un classement du cabinet londonien Henley and Partners sur la richesse privée. Selon un autre classement, celui de Forbes, deux Marocains figurent dans le classement des plus grosses fortunes d’Afrique. Le Premier ministre Aziz Akhannouch, dont la fortune était estimée au début de l’année à 1.5 milliards de dollars, détient des intérêts dans le secteur du pétrole, du gaz et des produits chimiques. L’autre milliardaire marocain, Othmane Benjelloun, le patron de la BMCE Bank, serait quant à lui riche de 1.3 milliards de dollars.


    RTBF

  • #2
    je pense que beaucoup de douar ne vont pas etre reconstruit , le Maroc vas peut etre plutôt concentré ces populations dans de nouvelle ville pour optimisé la construction, reconstruire tous ces douar au méme endroit , je ne pense pas que ça soit viable, on plus en vois bien que ce n'est pas surpeuplé, quelques moyennes nouvelle ville bien situé ça ne vas pas etre une ruine
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Le maroc doit s'inspirer de l'Algérie pour construire des immeubles aadl afin de pouvoir loger les nécessiteux , ils doivent solliciter les Chinois qui travaillent vite et bien dans le bâtiment
      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
      (Paul Eluard)

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      • #4
        Le maroc doit s'inspirer de l'Algérie pour construire des immeubles aadl afin de pouvoir loger les nécessiteux , ils doivent solliciter les Chinois qui travaillent vite et bien dans le bâtiment
        t'inquiété aca, les marocains travaille vite et bien dans le bâtiments aussi c'est pas nos maçons a nous tous le temps partie parce que "3andou chghoul "
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Ces gens là vont reconstruire eux mêmes à l'identique avec le peut de moyens qu'ils ont trop pauvres rien n'est gratuit au maroc.

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          • #6
            le criminel va exiger les construction en toub pour plaire a ses touristes, c'est l'exigence de l'aide s'il y'a vraiment une aide

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            • #7
              traks les douars vont être reconstruit avec le tampon architectural local. Les Marocains sont montagnard ds l’âme. Dans le Rif, les autorités ont désenclavé la région en faisant une route 2 fois 2 voies qui dessert tous les douars, résultat : bcp de gens de la ville se sont réinstallé ds les hauteurs et on fait construire flambant neuf notamment ceux de la diaspora!

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              • #8

                #1Tragédie d'Al-Haouz: entre 30 000 et 140 000 dirhams alloués aux ménages affectés

                Hier, 19h15
                Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a présidé ce jour 14 Septembre 2023 au Palais Royal de Rabat, une réunion de travail consacrée à l'activation du programme d’urgence pour le relogement des sinistrés et la prise en charge des catégories les plus affectées par le séisme d’Al Haouz, qui a fait l’objet d’Instructions Royales lors de la séance du travail présidée par le Souverain le 9 septembre 2023.

                Cette réunion intervient dans le prolongement de la succession de mesures ordonnées par le Souverain, visant à mobiliser tous les moyens, avec la célérité et l’efficacité nécessaires, pour venir en aide aux familles et citoyens sinistrés et notamment pour déployer dans les plus brefs délais les mesures de réhabilitation et de reconstruction, dans les localités touchées par cette catastrophe naturelle d’une ampleur sans précédent.

                Cette première version du programme de relogement ainsi présentée devant le Souverain, et qui a été préparée par la commission interministérielle mise en place sur Hautes Instructions Royales, porte sur environ 50.000 logements totalement ou partiellement effondrés, au niveau des cinq provinces touchées.

                Il consiste, d’une part, en des actions d’urgence de relogement provisoire, notamment à travers des formules adaptées d’hébergement sur place et dans des structures conçues pour résister au froid et aux intempéries ; ou dans des sites d’accueil aménagés avec toutes les commodités nécessaires. D’autre part, l’État va octroyer une aide d’urgence de 30.000 dirhams aux ménages concernés.

                A cet égard, le Souverain a attiré l’attention des autorités compétentes sur le caractère extrêmement prioritaire de l’opération de relogement, qui doit s’effectuer dans les conditions nécessaires d’équité et d’écoute permanente des besoins des populations concernées.

                Le programme consiste, d’autre part, en des actions immédiates de reconstruction, à déployer après les opérations préalables d’expertise et les travaux de préparation et de stabilisation des terrains. Il est prévu à cet effet, une aide financière directe de 140.000 dirhams pour les logements totalement effondrés et de 80.000 dirhams pour couvrir les travaux de réhabilitation des habitations partiellement effondrées.

                Aussi, Sa Majesté le Roi a insisté sur la nécessité que l’opération de reconstruction soit menée sur la base d’un cahier des charges et sous une supervision technique et architecturale en harmonie avec le patrimoine de la région et qui respecte ses caractéristiques architecturales uniques.

                Par ailleurs et au cours de cette même séance de travail, Sa Majesté le Roi a réitéré ses Hautes Instructions pour que la réponse soit forte, rapide et volontariste tout en respectant la dignité des populations, leurs us et coutumes et leur patrimoine. Les mesures devront non seulement œuvrer à réparer les dégâts du séisme, mais également à lancer un programme réfléchi, intégré et ambitieux pour la reconstruction et la mise à niveau générale des régions touchées, aussi bien en termes de renforcement des infrastructures que de rehaussement de la qualité des services publics.

                Ce programme aux dimensions multiples mobilisera principalement les moyens financiers propres de l’Etat et des organismes publics, et sera également ouvert aux contributions provenant des acteurs privés et associatifs, ainsi que des pays frères et amis qui le souhaiteraient et auxquels Sa Majesté le Roi renouvèle, à cette occasion, les remerciements les plus sincères du Royaume du Maroc.

                Lors de cette réunion, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a également évoqué un sujet tout aussi prioritaire et crucial qui est la prise en charge immédiate des enfants orphelins qui se retrouvent aujourd’hui sans famille ni ressources. Le Souverain a demandé à ce que ces enfants soient recensés et octroyés le statut de pupille de la nation.

                Aussi, afin de les sortir de cette situation de détresse et de les protéger de tous les risques et de toutes les formes de fragilité auxquels ils peuvent être malheureusement exposées après une catastrophe naturelle, Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a ordonné au gouvernement de mettre dans le circuit d’adoption, et dans les plus brefs délais, le projet de loi nécessaire à cet effet.

                Au travers de la vision et de l’action de son Souverain, le Maroc démontre, encore une fois, la capacité de résilience qui le caractérise et qui lui permet de faire face aux épreuves et aux défis avec force, sagesse et détermination et ce grâce à la force de ses institutions et à la solidarité et à la générosité de son peuple.

                Ont pris part à cette réunion de travail, le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, le Conseiller de SM le Roi, M. Fouad Ali El Himma, le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit, le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq, la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, Mme Fatima Ezzahra El Mansouri, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Faouzi Lekjaa, ainsi que le Général de Corps d’armée, Mohammed Berrid, Inspecteur général des FAR et Commandant la Zone sud
                360.ma

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                • #9
                  I faut reconstruction à l'identique à l'authentique

                  surtout pas de béron et parpains ciments mais de la pierre et de la terre battue.

                  On doit respecter des techniques millénaires très adaptées au climat de la région.

                  Le séisme c'est une fois tout les cent deux cent ou mille ans alors que les fortes chaleurs et les grands frois c'est plusieurs mois par an.

                  Il ne faut pas croire que ceux qui vivent dans des barres d'immeubles à plusieurs dans des appart-clapier vivent mieux que ces montagnards.
                  .
                  .
                  ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                  Napoléon III

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                  • #10
                    Pihman exact l’habitat est un point noir . En 20 ans , un travail énorme a été réalisé que seuls les marocains peuvent quantifier. Avant 2000 , chez moi on avait ni eau ni électricité ni téléphonie zéro scolarisation. Aujourd’hui, eau électricité une 4G impeccable, 100 % scolarisé jusqu’au BAC au moins, route bitumé même dans ce qui a de plus reculé avec des arrêts de cars, marché hebdomadaire super bien structuré. Point noir : l’HABITAT:les villageois ont délaissé le torchis pour le ciment mais rien n’est normé et sa ne respecte pas des codes architecturaux propre à la région . La SANTE: où il faudra faire des pistes d’atterrissage d’hélicoptère dans chaque Douar et que les CHU régionales et provinciales acquiert massivement des hélicoptères pour évacuer les malades AGRICULTURE:tous sont agriculteur ou pasteur mais il faut mécaniser massivement pour les petits Fellah c’est trop rudimentaire et pourquoi pas délocaliser les usine agro alimentaire ds les vallées qui combiner à l’agriculture créera un écosystème favorable à tous. Et le point noir ultime . Les Moqqadem élus locales qui faut absolument les mettre hors état de nuire et c’est là où la responsabilité du roi est engagé, les ressources humaines et autres nominations sont de son ressort. Laisser ces pauvres analphabète au mains de ces prédateurs et ne rien faire engage la responsabilité du Makhzen. Et enfin la BANCARISATION tous ce fait en cash pour une pays qui se targue d’avoir un secteur financier performant le fait que ds les campagnes personne a de compte en banque est scandaleux. Il faut éliminer le cash, bancariser’au max via les smartphone pour que les aides octroyer à Rabat arrive directement sur le téléphone des nécessiteux qui paieront chez des commerçants équiper de terminaux CB sa coupera l’herbe sous le pied de ces potentats locaux qui vivent sous l’impunité total.comme on a vu pendant le COVID les aides directs ont été détournés. sUpprimer le cash au Maroc est urgent mais c’est bloquer par ces chiens sans état d’âme

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                    • #11
                      il faut une structure en béton armé , portaux poutres en règle avec les paramètres séismiques ( et surtout les murs de contreventement) et habillée de pierre, les construction uniquement en pierre ou en terre battue ( toub) sont très fragiles au séisme, le séisme peu se reproduire a n'importe quel moment, dans un mois, dans 30 ans comme dans cent temps, et les exemples son nombreux, exemple Chéliff puissant séisme en 1954 puis 1980 soit 26 ans après,
                      ceux qui est malheureux dans ce monde ce sont les gens qui n'ont aucune connaissance ni sur le seime ni sur la construction qui deviennent experts et enduisent les pauvres gens dans l'erreur, pour ne pas dire des criminels

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                      • #12
                        traks les douars vont être reconstruit avec le tampon architectural local. Les Marocains sont montagnard ds l’âme. Dans le Rif, les autorités ont désenclavé la région en faisant une route 2 fois 2 voies qui dessert tous les douars, résultat : bcp de gens de la ville se sont réinstallé ds les hauteurs et on fait construire flambant neuf notamment ceux de la diaspora!
                        l'un n'empêche pas l'autre , on peut construire antisismique en gardant un caché traditionnelle
                        tu tombe je tombe car mane e mane
                        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

                        Commentaire


                        • #13
                          le béton armé épouse toutes les formes architecturales et anti séismique et être habillé par la suite de pierres de terre battue. c'est son ossature b.a qui protège l'habitacle et évite l'effondrement.

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                          • #14
                            On ne construira absolument rien...
                            Ce Maroc a toujours été inutile.
                            Qu'il n'existe plus, ca ne changera rien

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                            • #15
                              la reconstruction va être un chemin de croix pour les marocains en zones rurales sans parler des servitudes routes, gaz eau électricité etc.

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