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L’Office français de l’immigration et l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences ont signé un accord visant à “faciliter le recrutement d’ouvriers agricoles saisonniers marocains” dans les exploitations agricoles françaises
Dans le cadre de la signature de la convention cadre, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a déclaré, ce vendredi, que cet accord permettait de « répondre aux nécessités des agriculteurs qui font actuellement face à une pénurie de candidats». Ce texte scelle désormais une collaboration entre l’Office français de l’immigration (OFII) et l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), en posant « les fondations d’une démarche vertueuse et responsable» dans le processus de recrutement.
Le besoin de main-d’œuvre dans les exploitations agricoles françaises est devenu si urgent que les agriculteurs ont sollicité les autorités françaises pour établir des ponts aériens exceptionnels en pleine crise sanitaire afin d’acheminer les ouvriers à un moment où le trafic aérien était suspendu. “Cette démarche s’inscrit dans la volonté de répondre aux nécessités des agriculteurs qui souffrent actuellement d’une pénurie de demandeurs d’emploi, notamment pour effectuer des travaux saisonniers, par crainte de perdre certaines récoltes”, a indiqué la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles de France. Elle a, en outre, ajouté qu’il s’agissait de jeter “les bases d’un dispositif utile et responsable, avec un objectif clair, qui est d’offrir aux agriculteurs des parcours d’emploi collectifs et sécurisés, qui garantissent à la fois l’entrée, l’intégration et le retour dans leur pays dans un contexte organisé et respectueux.”
C’est un bel exemple d’immigration circulaire, avec des ouvriers qu’on transporte grâce à des titres de séjour temporaires, en fonction du calendrier de production agricole», s’est félicité auprès de l’AFP le directeur général de l’Ofii, le préfet Didier Leschi. En 2022, 15 700 saisonniers marocains ont travaillé en France. Ce chiffre reflète la tendance évolutive du recours à la migration circulaire dans le secteur de l’agriculture française, puisque les nationaux mobilisés à cet effet ont été 6 300 en 2018, avant de dépasser les 10 000 en 2021. Le secteur fait appel également à des saisonniers de Tunisie et de Turquie.
md
Dans le cadre de la signature de la convention cadre, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) a déclaré, ce vendredi, que cet accord permettait de « répondre aux nécessités des agriculteurs qui font actuellement face à une pénurie de candidats». Ce texte scelle désormais une collaboration entre l’Office français de l’immigration (OFII) et l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), en posant « les fondations d’une démarche vertueuse et responsable» dans le processus de recrutement.
Le besoin de main-d’œuvre dans les exploitations agricoles françaises est devenu si urgent que les agriculteurs ont sollicité les autorités françaises pour établir des ponts aériens exceptionnels en pleine crise sanitaire afin d’acheminer les ouvriers à un moment où le trafic aérien était suspendu. “Cette démarche s’inscrit dans la volonté de répondre aux nécessités des agriculteurs qui souffrent actuellement d’une pénurie de demandeurs d’emploi, notamment pour effectuer des travaux saisonniers, par crainte de perdre certaines récoltes”, a indiqué la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles de France. Elle a, en outre, ajouté qu’il s’agissait de jeter “les bases d’un dispositif utile et responsable, avec un objectif clair, qui est d’offrir aux agriculteurs des parcours d’emploi collectifs et sécurisés, qui garantissent à la fois l’entrée, l’intégration et le retour dans leur pays dans un contexte organisé et respectueux.”
C’est un bel exemple d’immigration circulaire, avec des ouvriers qu’on transporte grâce à des titres de séjour temporaires, en fonction du calendrier de production agricole», s’est félicité auprès de l’AFP le directeur général de l’Ofii, le préfet Didier Leschi. En 2022, 15 700 saisonniers marocains ont travaillé en France. Ce chiffre reflète la tendance évolutive du recours à la migration circulaire dans le secteur de l’agriculture française, puisque les nationaux mobilisés à cet effet ont été 6 300 en 2018, avant de dépasser les 10 000 en 2021. Le secteur fait appel également à des saisonniers de Tunisie et de Turquie.
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