Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Maroc : L'OCDE loue agriculture et exportations, vecteurs de croissance

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Maroc : L'OCDE loue agriculture et exportations, vecteurs de croissance

    Le dernier rapport présenté par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), « Perspectives économiques de l’OCDE », publié en juin, indique que l’économie marocaine devrait croître au cours de 2023 et 2024 de plus de 3%.
    L’OCDE rejoint dans cet esprit, le rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) où elle prévoit un taux de croissance de l’économie marocaine de 3,1% cette année, supérieur à celui des pays voisins comme l’Algérie, ou la Tunisie qui ont une prévision de croissance respective de 2,1%, et 2%

    Cette bonne disposition économique le Royaume la doit principalement à la stabilisation de l’économie mondiale et une demande accrue de biens et de services étrangers. C’est un secret de polichinelle, le Maroc est fortement dépendant des importations d’énergie et de produits alimentaires, céréales notamment.

    Aussi et en raison de la hausse des prix mondiaux due à la conjoncture internationale comme le conflit en Ukraine l’économie marocaine s’en ressent comme de nombreuses autres dans le monde. Mais elle a pu contrarier ce ralentissement à la faveur d’une augmentation de ses exportations agricoles vers ses partenaires commerciaux européens en dépit d’une sécheresse qui empêche le lire cours de la production ainsi qu’à l’impulsion du secteur automobile qui reste l’un des domaines stables.

    ,L’économie marocaine auréolée par ceci fait face cependant, à des défis tels que l’inflation, la dépendance énergétique et alimentaire. Aussi l’OCDE conseille vivement de maintenir et d’améliorer le potentiel de croissance, et mettre en place des réformes dans l’éducation, le marché du travail, l’économie numérique et la sécurité sociale.

    Le rapport de l’OCDE indique que « les tensions inflationnistes persistantes liées aux services et les pressions à la hausse exercées sur les coûts par la situation tendue des marchés du travail imposeront à de nombreuses banques centrales le maintien de taux directeurs élevés en 2023 et pendant une bonne partie de l’année 2024 ».

    Aussi le document qui loue l’anticipation de Bank Al Maghrib concernant les politiques budgétaire et monétaire indique que « la Banque centrale a relevé son taux directeur à plusieurs reprises, de 1,5% en septembre 2022 à 3% en mars 2023, et une nouvelle hausse est attendue » de 50 points de base au cours de cette année afin d’atténuer l’éventuelle hausse de l’inflation. Ceci a contribué à stabiliser le dirham marocain, qui s’était déprécié par rapport à l’euro en 2022. Depuis janvier il n’a de cesses de se redresser régulièrement.

    A cet effet, l’OCDE recommande une combinaison équilibrée de politiques, consolidant des mesures fiscales progressives pour soutenir l’économie, et également, les ménages vulnérables susceptibles d’être touchés par des fléaux tels que les sécheresses. La mise en œuvre d’une réforme structurelle dont la priorité est de stimuler l’investissement privé, de soutenir l’emploi des femmes et d’accroître la préparation aux risques liés aux intempéries à venir sont quelques-unes des recommandations de l’Institution

    Par ailleurs, le rapport de l’OCDE indique que le taux de chômage a baissé de 11,8 %. Tout comme le dirham donc, le secteur des services devrait également se redresser avec le retour à la normale des activités touristiques. En effet, le passage de Dame Covid a fait mal à ce secteur qui peu à peu sort la tête de l’eau. D’un autre côté, la consommation privée a augmenté de 1 % depuis 2022 et devrait également se stabiliser d’ici 2024.

    Sur le plan économique, le Royaume présente un bon diagnostic selon l’OCDE. Le PIB national a triplé en moins de 20 ans, tandis que le taux d’inflation reste stable. D’autre part, il présente un « risque sécuritaire faible », similaire à celui de l’Espagne ou de la France. Ce climat économique optimal facilite donc, un environnement favorable aux entreprises.Le Maroc est le pays le plus compétitif d’Afrique du Nord et la destination la plus attractive de tout le continent pour les investissements.

    Hespress
Chargement...
X