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Agence Ecofin) - Au Maroc, la persistance de la sécheresse constitue l’un des principaux défis dans l’agriculture. Dans le Royaume chérifien, l’irrégularité des précipitations en 2022 a plombé la performance du secteur et affecté l’économie nationale.
Au Maroc, l’exécutif a signé le 13 juin une convention-cadre avec les représentants de différentes organisations professionnelles du secteur agricole pour la mise en œuvre d’un programme visant à atténuer les impacts de la sécheresse et les effets de conjoncture sur l’agriculture. L’information a été rapportée par l’Agence marocaine de presse (MAP).
D’un coût total de 10 milliards de dirhams (1 milliard $), ce nouveau plan anti-sécheresse s’articulera autour de trois axes dont l’appui à l’élevage, le soutien à la production horticole et le renforcement du financement agricole.
Dans les détails, la moitié de l’enveloppe, soit 5 milliards de dirhams (496 millions $) sera consacrée au programme de subvention de l’orge et des aliments pour animaux importés pour les élevages de bétail et de volaille.
En outre, 4 milliards de dirhams (397 millions $) iront au financement de la subvention d’achat et de distribution à des tarifs réduits de certains intrants, comme les semences et les engrais, en vue de réduire les coûts de production de fruits et légumes en l’occurrence la tomate, la pomme de terre et l’oignon.
Le reste de l’enveloppe sera affecté au renforcement des capacités financières de la banque de Crédit Agricole en vue d’améliorer l’accès du financement aux agriculteurs.
L’année 2022 a été la plus chaude enregistrée au Maroc depuis près de 40 ans notamment en raison de la persistance de la sécheresse. Dans le royaume chérifien, le secteur agricole fournit 15 % du PIB et emploie environ 35 % de la population active.
Stéphanas Assocle
Au Maroc, l’exécutif a signé le 13 juin une convention-cadre avec les représentants de différentes organisations professionnelles du secteur agricole pour la mise en œuvre d’un programme visant à atténuer les impacts de la sécheresse et les effets de conjoncture sur l’agriculture. L’information a été rapportée par l’Agence marocaine de presse (MAP).
D’un coût total de 10 milliards de dirhams (1 milliard $), ce nouveau plan anti-sécheresse s’articulera autour de trois axes dont l’appui à l’élevage, le soutien à la production horticole et le renforcement du financement agricole.
Dans les détails, la moitié de l’enveloppe, soit 5 milliards de dirhams (496 millions $) sera consacrée au programme de subvention de l’orge et des aliments pour animaux importés pour les élevages de bétail et de volaille.
En outre, 4 milliards de dirhams (397 millions $) iront au financement de la subvention d’achat et de distribution à des tarifs réduits de certains intrants, comme les semences et les engrais, en vue de réduire les coûts de production de fruits et légumes en l’occurrence la tomate, la pomme de terre et l’oignon.
Le reste de l’enveloppe sera affecté au renforcement des capacités financières de la banque de Crédit Agricole en vue d’améliorer l’accès du financement aux agriculteurs.
L’année 2022 a été la plus chaude enregistrée au Maroc depuis près de 40 ans notamment en raison de la persistance de la sécheresse. Dans le royaume chérifien, le secteur agricole fournit 15 % du PIB et emploie environ 35 % de la population active.
Stéphanas Assocle
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