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Le Maroc prévoit de produire 620 000 tonnes de sucre blanc d'ici 2030

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  • Le Maroc prévoit de produire 620 000 tonnes de sucre blanc d'ici 2030

    Le Maroc prévoit de produire 620 000 tonnes de sucre blanc d'ici 2030


    Par Mohamed Jaouad EL KANABI





    La filière sucrière au Maroc qui repose sur la culture de la betterave à sucre et de la canne à sucre fait partie des cultures impactées par les changements climatiques.

    A l’instar d’autres cultures avocatiers, palmiers dattiers ou estivales comme l’arboriculture fruitière, pastèque, luzerne, maïs… elles sont gourmandes en eau. La pratique de ces cultures est localisée sur des périmètres irrigués du Gharb (34 %), Doukkala (28 %), Tadla (22 %), Loukkos (8 %), et Moulouya (7 %).

    Aussi, malgré les efforts des autorités dans le domaine le Royaume ne parvient pas à l’autosuffisance, contraint en cela d’importer du sucre brut et de le raffiner localement pour subvenir à la moitié des besoins nationaux.

    Dans ce contexte, le Maroc ambitionne de porter la superficie cultivée en plantes sucrières à 73 000 hectares pour produire 620 000 tonnes de sucre blanc d’ici 2030, contre 64 500 hectares et 560 000 tonnes en moyenne au cours des cinq dernières années où la production en sucre s’est appréciée de plus de 26 % par rapport à la période 2003/19 où elle s’était déjà améliorée de 76 %.

    Pour y parvenir, l’Etat a signé avec la Fédération Interprofessionnelle du Sucre un contrat-programme qui vise à améliorer les capacités de transformation industrielle, élargir et moderniser les voies de distribution du sucre, permettant ainsi la création de 150 000 journées de travail supplémentaires pour atteindre 5 millions d’ici 2030 (la filière génère, chaque année, quelque 4,8 millions de journées de travail) et l’améliorer ainsi la situation des agriculteurs.

    La Fédération devrait améliorer les rendements de production à 11 tonnes par hectare pour la betterave à sucre et 10 tonnes par hectare pour la canne à sucre, en incitant les agriculteurs à pratiquer de bonnes pratiques agricoles dans des bassins arrosés préparés par l’État, notamment au niveau des plaines de l’Ouest et du Loukkos.

    Sachant en cela que cette agriculture est fortement affectée par le manque de précipitations et la disponibilité de l’eau d’irrigation la réalisation d’une étude pour la mise en place d’une assurance multirisque spéciale adaptée au secteur sucrier.

    Il a également été convenu de poursuivre les versements au Fonds de solidarité (soutenu par l’État) mis en place par la fédération pour faire face aux effets des catastrophes naturelles (inondations, gel, etc.) et des événements exceptionnels affectant la production des plants sucriers.

    Comme d’autres filières de production, le Maroc entend intégrer les agriculteurs engagés dans la production sucrière dans le système de protection sociale dans le cadre de la loi-cadre n° 09.21 relative à la protection sociale.

    Le nouveau contrat programme comprend des travaux d’amélioration des coûts d’exploitation à l’hectare, grâce à l’utilisation de technologies modernes. Comme la fertilisation rationnelle, l’irrigation goutte à goutte, l’utilisation de l’énergie solaire et la mécanisation.

    L’Etat continuera à soutenir l’utilisation des semences dans la limite de 800 dirhams par unité, et le soutien aux nouvelles cultures de canne à sucre dans la limite de 6 000 dirhams par hectare.

    En contrepartie, la fédération portera les capacités de transformation de la betterave sucrière de 4,4 millions de tonnes à 4,7 millions de tonnes par an d’ici 2030, dont 3 000 tonnes au niveau du Bassin de l’Ouest où le raffinage varie de 1,251 million de tonnes à 1,5 million de tonnes par an.

    Dans le cadre du contrat, des études spécifiques seront également menées pour revoir la marge de distribution du sucre accordée aux grossistes et les acomptes actuellement fixés à 6 %, et revoir les textes réglementaires pertinents.






  • #2
    Espérons le retour de la pluie pour pouvoir arriver à cette production grâce à l'irrigation via les barrages

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