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L'avenir de l'hydrogène vert se trouve au Moyen-Orient et en Afrique du nord

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    L'avenir de l'hydrogène vert se trouve au Moyen-Orient et en Afrique du nord

    Plusieurs pays de la région, comme les Émirats arabes unis, ont déjà lancé plusieurs projets d'hydrogène basés sur des sources d'énergie renouvelables. Par ailleurs, l'Europe considère le Maroc comme un partenaire fiable dans ce domaine

    Le changement climatique et la pollution ont conduit les pays et les entreprises énergétiques à concevoir des plans pour relever ces défis en promouvant la durabilité et la transition écologique. À cette fin, plusieurs alternatives aux combustibles fossiles ont été proposées pour réduire les émissions et faciliter la décarbonisation. À cet égard, l'hydrogène vert apparaît comme une option intéressante pour une planète plus propre.
    Les projets impliquant de l'hydrogène provenant de sources d'énergie renouvelables, telles que la lumière du soleil, deviennent de plus en plus importants dans la transition vers un monde plus propre. Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (MENA) est l'une des régions présentant le plus grand potentiel pour le développement et la promotion de telles initiatives, avec un avenir prometteur dans ce domaine.

    C'est ce qu'a confirmé Pierre-Étienne Franc, PDG de Hy24, une entreprise suisse qui se consacre au secteur de l'hydrogène durable. "Le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord sont les prochains endroits pour l'hydrogène", a déclaré Franc lors d'un forum sur l'hydrogène à Abou Dhabi.

    Comme l'a révélé le PDG de Hy24, l'entreprise espère attirer de nombreux investisseurs de la région MENA à mesure qu'elle étend sa présence et ses projets dans la région, rapporte The National News. Hy24 est soutenue par des géants de l'énergie tels que TotalEnergies et a levé 2 milliards d'euros pour investir dans des projets d'hydrogène vert l'année dernière.

    Franc a rappelé que les pays de la région ont déjà lancé des projets d'hydrogène durable. "De nombreux pays, à commencer par les Émirats arabes unis, ont déjà développé des initiatives qui montrent les priorités qu'ils souhaitent fixer pour la décarbonisation", a-t-il déclaré.

    En fait, les Émirats arabes unis ont mis en œuvre le premier projet d'hydrogène vert dans la région grâce à l'énergie solaire produite par le parc solaire Mohammed bin Rashid al-Maktoum. Le pays arabe a également conclu des accords avec d'autres nations telles que l'Égypte et la Colombie pour coopérer dans ce domaine.

    Les Émirats arabes unis cherchent à se positionner en tant qu'exportateur de ce carburant propre et ont donc investi 600 milliards de dirhams dans des projets d'énergie propre et renouvelable au cours des trois prochaines décennies. L'un des objectifs d'Abou Dhabi est de parvenir à des émissions nettes nulles d'ici 2050. En raison du potentiel du pays, Ardian, une société d'investissement qui fait partie de Hy24, a ouvert un bureau dans le centre financier d'Abou Dhabi.

    Dans la région MENA, un autre pays se distingue : le Maroc, qui a été choisi par l'Europe comme principal fournisseur d'hydrogène vert. "Le Maroc dispose d'un potentiel important pour développer ce nouveau secteur de la transition énergétique et peut devenir un fournisseur clé d'hydrogène vert", comme l'a souligné Rob Jetten, ministre néerlandais du climat et de la politique énergétique, lors d'un sommet consacré à l'élaboration de nouveaux plans en matière d'énergie propre l'été dernier.

    D'autres pays comme la France et l'Allemagne ont également exprimé leur intérêt pour le Maroc et son potentiel dans ce domaine, tandis que la Banque européenne d'investissement (BEI) a souligné la capacité du Maroc à devenir un partenaire stratégique en matière d'énergie propre.

    Atalayar

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