Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Comment le Maroc est devenu une locomotive pour l’agriculture africaine ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Comment le Maroc est devenu une locomotive pour l’agriculture africaine ?

    Le Maroc est connu pour son agriculture dynamique et innovante, qui a su résister aux défis de l’environnement aride et semi-aride. Le pays a mis en place une politique agricole ambitieuse qui a permis de renforcer sa sécurité alimentaire et de développer ses exportations agricoles. Aujourd’hui, le Maroc est devenu une référence pour l’agriculture africaine, grâce à son expertise, sa technologie et sa coopération.

    Les succès de l’agriculture marocaine



    L’agriculture est l’un des piliers de l’économie marocaine, contribuant à hauteur de 14% au PIB et employant près de 40% de la population active. Le Maroc dispose d’une grande diversité de terres agricoles, allant des zones montagneuses aux plaines côtières en passant par les zones semi-arides. Cette diversité a permis la culture de diverses productions, notamment les agrumes, les olives, les fruits et légumes, les céréales, les plantes aromatiques et médicinales, ainsi que l’élevage.

    Cependant, la sécurité alimentaire du Maroc a longtemps été menacée par le climat aride et la rareté de l’eau. Le pays a donc adopté une politique agricole ambitieuse pour renforcer sa sécurité alimentaire, réduire les importations alimentaires et développer ses exportations agricoles. Cette politique a été mise en place dès les années 1960, avec la création de l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), qui a permis de développer la production de phosphates et d’engrais, indispensables pour l’agriculture.

    Par la suite, le Maroc a adopté plusieurs politiques pour moderniser l’agriculture, améliorer la productivité, renforcer les infrastructures agricoles et développer les filières de production et de commercialisation. L’une des principales initiatives est le Plan Maroc Vert (PMV), lancé en 2008, qui vise à moderniser l’agriculture et à développer les filières agricoles pour renforcer la sécurité alimentaire et les exportations.

    Le Plan Maroc Vert a permis de réaliser des progrès considérables dans l’agriculture marocaine. Grâce à cette politique, le Maroc a doublé sa production agricole et augmenté sa productivité de 50% en dix ans. Le pays a également augmenté sa superficie irriguée de 50%, atteignant aujourd’hui 1,5 million d’hectares. Le Maroc est ainsi devenu l’un des rares pays à maîtriser l’irrigation localisée et à en faire une référence pour d’autres pays.

    Le Plan Maroc Vert a également permis de développer les filières agricoles, notamment la filière des agrumes, qui est devenue la première filière d’exportation du Maroc, avec 1,4 million de tonnes exportées en 2020. Le Maroc est également devenu le premier exportateur mondial de phosphates, indispensables pour l’agriculture. Cette réussite est le fruit de l’innovation technologique, de l’investissement dans la recherche et développement, de la mise en place de systèmes de certification de qualité et de la coopération avec les acteurs de la filière.

    L’agriculture marocaine : une référence pour l’Afrique


    Les réussites de l’agriculture marocaine ne sont pas restées limitées au pays, mais ont également inspiré d’autres pays africains à moderniser leur agriculture et à développer leurs filières agricoles.

    Le Maroc, porté par la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a ainsi mis en place une stratégie de coopération sud-sud, qui consiste à partager son expertise agricole avec d’autres pays africains, notamment à travers des projets de formation, de transfert de technologie et de financement. Cette stratégie a permis de renforcer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté dans plusieurs pays africains, notamment en Afrique de l’Ouest, où le Maroc a investi dans la production de riz, de maïs et de légumes.

    Le Maroc a également lancé une initiative d’envergure continentale, l’Initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine (AAA), qui vise à renforcer la résilience des agriculteurs africains face aux changements climatiques et à améliorer la productivité agricole. L’AAA a permis de développer des projets innovants, tels que la production d’agrumes en Zambie, la production de riz en Côte d’Ivoire et la production de fruits et légumes au Sénégal.

    La coopération sud-sud a également permis de renforcer les liens commerciaux entre le Maroc et les pays africains, en particulier dans le domaine agricole. Le Maroc a signé plusieurs accords de libre-échange avec des pays africains, tels que la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Tunisie, qui ont permis de développer les échanges commerciaux et de renforcer la compétitivité des produits agricoles.

    Les défis de l’agriculture africaine


    Malgré les succès de l’agriculture marocaine et de la coopération sud-sud, l’agriculture africaine reste confrontée à de nombreux défis. Le continent africain est encore marqué par une faible productivité agricole, une forte dépendance aux importations alimentaires, une utilisation inefficace des ressources naturelles et une vulnérabilité aux changements climatiques.

    Les investissements dans l’agriculture en Afrique restent également insuffisants, représentant moins de 5% des investissements mondiaux, malgré le potentiel du continent en matière d’agriculture. Les pays africains doivent donc intensifier leurs efforts pour moderniser leur agriculture, améliorer la productivité, renforcer les infrastructures agricoles et développer les filières de production et de commercialisation.

    La coopération sud-sud peut jouer un rôle clé dans la résolution de ces défis, en favorisant le partage d’expertise, de technologie et de financement entre les pays africains. La coopération nord-sud peut également jouer un rôle important, en mobilisant des investissements privés et en facilitant l’accès aux marchés internationaux.

    Signalons enfin, que le dernier projet en date initié dans le cadre de cette coopération Sud-Sud, n’a été autre que la création d’une Confédération des Organisations Africaines pour le Développement de l’Aviculture lors du SIAM 2023 ou d’ailleurs de nombreux pays africains ont été présents


    MAP
    BAD
    AgriMaroc.ma
    FAO





  • #2
    Va raconter ces balivernes a tes compatriotes
    أصبحنا أمة طاردة للعلماء مطبلة للزعماء

    Commentaire


    • #3


      Commentaire


      • #4
        Le modèle agricole marocain est en question la sécheresse à réduit considérablement les terres cultivables la production à l'exportation ne permet pas de fournir le local ou les prix ont énormément augmenté pour le marocain une aberrations pour un pays producteur qui doit aussi importer la moitié de sa consommation de céréales.

        Commentaire


        • #5
          L’une des principales initiatives est le Plan Maroc Vert (PMV), lancé en 2008, qui vise à moderniser l’agriculture

          le Maroc a doublé sa production agricole et augmenté sa productivité de 50% en dix ans.
          Ahikha l'bibit


          Commentaire


          • #6
            L’agriculture est l’un des piliers de l’économie marocaine, contribuant à hauteur de 14% au PIB et employant près de 40% de la population active.
            40% des travailleurs marocains sont des agriculteurs,
            ils participent pour seulement 14% du PIB
            Ca nous indique une faibe mecanisation.

            Commentaire


            • #7
              Apparemment entre les fanfaronnades et la réalité rien ne colle au royaume


              Comment peut on être un exemple dans l'agriculture avec un chiffre pareil

              Commentaire


              • #8
                Je trouve que le Maroc ne fait pas mieux que l'Algerie en agriculture
                Sauf qu'il exporte plus, ainsi il lui reste moins

                Commentaire


                • #9
                  Le maroc de hadda c’est les États Unis la Chine l’Inde l’Europe réunis….. derrière son écran. Il espère comme il peut

                  mais dès qu’il sort de chez lui et qu’il croise son moqadem, il lui rappelle la misère et sa basse condition.

                  il le sait. C’est œuvre de charité qu’il puisse s’exprimer sur FA. Soyons indulgents
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    Va raconter ces balivernes a tes compatriotes
                    On dit bien "nul n'est prophète en son pays"

                    L'agriculture consomme 70% des ressources en eau et le pays connait une sècheresse chronique et dure

                    Beaucoup de régions connaissent déjà la soif

                    Une agriculture intensive destinée à l'export dans la main de quelques personnes qui s'enrichissent sur le dos des marocains qui volent leur richesse hydrique
                    Dernière modification par democracy, 03 juin 2023, 14h05.

                    Commentaire

                    Chargement...
                    X