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Sommet sur l’éolien offshore : les pays partenaires veulent exploiter au maximum le potentiel venteux de la mer du Nord

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  • Sommet sur l’éolien offshore : les pays partenaires veulent exploiter au maximum le potentiel venteux de la mer du Nord

    Un sommet réunit ce lundi à Ostende neuf pays d’Europe pour sceller leur ambition commune de décupler leurs capacités d’éoliennes en mer du Nord. Cette rencontre ostendaise s’inscrit dans la continuité d’un précédent rendez-vous, en mai 2022 à Esbjerg, au Danemark. Avec leurs homologues danois, allemands et néerlandais, les responsables belges avaient signé la "Déclaration d’Esbjerg", un accord visant à décupler la capacité des éoliennes d’ici 2050 et à transformer la mer du Nord en une grande centrale d’énergie verte.

    Les dirigeants de sept pays de l’Union européenne (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Irlande, Danemark et Luxembourg – un pays "virtuellement côtier" candidat au financement de projets en mer du Nord), de la Norvège et du Royaume-Uni ainsi que la présidente de la Commission européenne et la commissaire européenne à l’Énergie sont arrivés vers 16h dans la ville portuaire.

    Objectif : mettre sur pied des plans de développement de l’éolien en mer du Nord pour atteindre une production globale de 300 gigawatts à l’horizon 2050.

    Pour le moment, si le Royaume-Uni compte 14 GW d’éolien en mer et l’Allemagne 8 GW, les capacités du Danemark, de la Belgique et des Pays-Bas s’établissent entre 2 et 3 GW, et celles en France et Norvège à environ 0,5 seulement.

    Concrètement, il s’agit pour les neuf États de s’entendre sur la standardisation, notamment technique, des parcs éoliens, ce qui permettra une construction plus rapide. Des accords sur les appels d’offres, l’interconnexion et la sécurité (contre d’éventuels actes de sabotage) sont également nécessaires.

    Un défi industriel colossal

    Le défi industriel s’annonce colossal. Plus tôt dans la journée, une centaine de sociétés européennes actives dans l’éolien ont fait savoir dans une déclaration commune qu’elles craignaient que les capacités de développement d’infrastructures offshore soient insuffisantes face à l’expansion rapide du secteur. Des limitations dans la fabrication d’éléments clés tels que les fondations, des câbles et des transformateurs sont problématiques, souligne le communiqué.

    De nouveaux investissements majeurs sont nécessaires dans les capacités de production et les infrastructures clés comme les ports", développent les sociétés. Elles appellent les gouvernements à un soutien politique et financier rapide.

    Reprendre le contrôle"

    Le but est de reprendre le contrôle sur notre énergie", a déclaré Alexander De Croo à son arrivée dans la ville portuaire. "Une énergie qui sera plus verte et plus indépendante. Nous avons vu comment une énergie trop dépendante peut amener beaucoup d’instabilité", a-t-il ajouté.

    Emmanuel Macron accueilli par des manifestants


    Une cinquantaine de manifestants, pour la plupart Français, se sont rassemblés lundi à Ostende pour un "accueil" contestataire au président français Emmanuel Macron.

    Sous des drapeaux du parti français NPA (Nouveau Parti anticapitaliste) et de l'Offensive - un collectif citoyen lillois -, les manifestants se sont regroupés vers 16h00, peu avant l'arrivée prévue du chef de l'État français, sur un pont menant au port, où se tient le sommet à bonne distance.

    On est là, on est là, même si Macron ne veut pas", ont notamment entonné les manifestants, dont plusieurs en tapant sur des casseroles et de petites poêles, devant une rangée de barbelés et une vingtaine de policiers bloquant l'accès au pont. "La retraite à 60 ans on se battra pour la garder", ont-ils aussi scandé.

    On voulait réserver un comité de non-accueil à Emmanuel Macron. Plusieurs camarades ont été arrêtés sur la route, plusieurs ont été contrôlés, se sont vu confisquer leurs casseroles, et on leur a demandé de venir exclusivement ici", a expliqué à l'AFP Anne, militante de 37 ans et porte-parole de l'Offensive, qui n'a pas souhaité donner son nom. "Mais on reste là, on va faire entendre à Macron qu'on ne lâchera pas, que sa réforme (des retraites) et sa politique on n'en veut pas", a ajouté la militante, venue comme la plupart des manifestants de Lille, à 90 km d'Ostende.

    RTBF




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