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8 pays africains sont surendettés et 13 autres présentent un risque élevé de surendettement (CNUCED)

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  • 8 pays africains sont surendettés et 13 autres présentent un risque élevé de surendettement (CNUCED)

    Agence Ecofin) - Croulant déjà sous le poids de la dette, plusieurs pays africains sont appelés à rembourser durant les années à venir des euro-obligations émises au cours de la décennie précédente. Ces remboursements devraient atteindre leur plus haut niveau en 2024 et rester élevés sur la prochaine décennie.

    Sur les 38 pays couverts par le cadre conjoint de viabilité de la dette des pays à faible revenu (CVD PFR) du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, 8 pays africains sont déjà en situation de surendettement et 13 autres présentent un risque élevé de surendettement. L’info émane d’un rapport publié le 12 avril par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED).

    Intitulé « Trade and Development Report Update », il se base sur une analyse de viabilité de la dette des pays à faible revenu arrêtée au 28 février 2023. Les 8 pays en situation de surendettement sont la République du Congo, le Malawi, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe, la Somalie, le Soudan, la Zambie et le Zimbabwe.

    Les 13 pays présentant un risque élevé de surendettement sont le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Tchad, les Comores, Djibouti, l’Ethiopie, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Kenya, la Sierra Leone et le Soudan du Sud.

    Le rapport souligne également que de nombreux pays africains s'approchent actuellement d'un « mur d'échéances », car la plupart euro-obligations émises au cours de la décennie précédente arriveront à échéance au cours des prochaines années. Les remboursements devraient atteindre leur plus haut niveau en 2024 et rester élevés durant la prochaine décennie, à l’heure même où la plupart des pays du continent ne sont pas en mesure de faire appel aux marchés internationaux pour refinancer leurs dettes.

    La CNUCED estime d’autre part que l'Afrique devrait connaître une croissance moyenne de 2,5% en 2023, un taux en baisse par rapport à celui de 2022 et qui demeure insuffisant pour y réduire les niveaux de pauvreté. Ce ralentissement prévu de la croissance économique découlera essentiellement de l'affaiblissement de la demande extérieure et du resserrement des conditions financières.

    Dans le cas des pays exportateurs de matières premières, l'atténuation des effets de la flambée des prix enregistrée en 2022 assombrit davantage l’horizon économique. La hausse des taux d'intérêt à l’échelle mondiale a par ailleurs déclenché d'importantes sorties de capitaux, réduisant ainsi la marge de manœuvre budgétaire à un moment où les finances publiques sont déjà pleinement mobilisées par des programmes de subventions coûteux qui visent à lutter contre les effets néfastes de la hausse des prix des denrées alimentaires
    Parmi les points positifs, la CNUCED cite notamment la reprise du tourisme alors que les pays africains dépendants de ce secteur ont en moyenne récupéré en 2022 deux tiers de leurs niveaux de fréquentation (nombre de visiteurs) d'avant la pandémie du coronavirus. La tendance haussière devrait se poursuivre cette année.

    En outre, la levée des restrictions sanitaires en Chine devrait stimuler la demande de certaines matières premières clés telles que le minerai de fer, le platine, le cuivre et l'acier, même si l’embellie pourrait ne pas se poursuivre à moyen terme. Il est en effet peu probable que le secteur chinois de la construction à forte intensité de matières premières connaisse une croissance rapide durant les années à venir.


  • #2
    Le rapport souligne également que de nombreux pays africains s'approchent actuellement d'un « mur d'échéances »,
    le Maroc est parmi eux...

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    • #3
      le Maroc est parmi eux...
      Tu devrais prendre la peine de lire l'article avant de dire n'importe quoi.


      Les 8 pays en situation de surendettement sont la République du Congo, le Malawi, le Mozambique, Sao Tomé-et-Principe, la Somalie, le Soudan, la Zambie et le Zimbabwe.

      Les 13 pays présentant un risque élevé de surendettement sont le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Tchad, les Comores, Djibouti, l’Ethiopie, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, le Kenya, la Sierra Leone et le Soudan du Sud.


      Pour le reste (mur d'échéances), tu n'en sais rien.
      Dernière modification par hakimcasa, 23 avril 2023, 18h31.

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      • #4
        C'est son rêve de dezedien harag chez le canadien
        Droite des Valeurs
        Gauche du Travail
        Centre "Intérêt de Mon Pays"

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        • #5
          Avec 70,41 milliards d'euros de dettes extérieures en 2021 le maroc est le plus endetté d'Afrique , surendettemet veut dire capacité limitée au remboursement.

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          • #6
            Sur les 38 pays couverts par le cadre conjoint de viabilité de la dette des pays à faible revenu (CVD PFR)
            on parle de paix à faible revenu

            bien sûr que le maroc est très endetté, bientôt la clé sous la porte
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              bien sûr que le maroc est très endetté
              Selon Akesbi, le service de la dette prend la moitié des revenus fiscaux.

              Le mur de la dette va être de plus en plus un obstacle infranchissable pour un pays, sans moyens, comme le Maroc.

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              • #8
                Il ne faut pas se voiler la face, le Maroc encours un risque de surendettement. Le Maroc est le 5ème pays africain le plus endetté derrière l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigéria et l’Angola

                La dette extérieure du Maroc n’a pas cessé d’augmenter depuis 2010, où elle était déjà estimée à 27,29 milliards de dollars. En 2017 elle a complètement doublé en atteignant 54,99 milliards de dollars, pour passer à 65,72 milliards de dollars en 2020 et à 65,41 en 2021

                Début mars, le FMI avait annoncé que le Maroc avait sollicité auprès de lui une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars pour financer son déficit budgétaire

                Selon l’économiste Nadjib Akesbi, dans un entretien à la presse marocaine : « l’essentiel de ce nouvel endettement, soit à hauteur de 85%, ne va servir que la dette accumulée jusqu’à présent »

                Selon lui, le service de la dette va atteindre 10,65 milliards de dollars, précisant qu’avec un tel montant, il va absorber à lui seul 41% des recettes générées par l’ensemble du système fiscal du pays

                Le Maroc est « condamné à rester empêtré dans le piège de la dette », a-t-il dit, relevant que pour sortir de cet engrenage « il faut atteindre un niveau d’autosuffisance fiscale compatible avec les besoins de financement du pays »
                Dernière modification par icosium, 24 avril 2023, 01h07.
                "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                • #9
                  Je pense que l'auteur de l'article voulait dire autre chose que le sur endettement, peut être les pays cités sont ciblés par le FMI et la banque mondiale pour les amener à prêté et les faire entrer dans un cercle vicieux

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