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Algerie: Approvisionnement du marché en denrées alimentaires : Tayeb Zitouni face à la réalité du terrain.

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  • Algerie: Approvisionnement du marché en denrées alimentaires : Tayeb Zitouni face à la réalité du terrain.

    Une année après l’annonce de la mise en place d’une nouvelle cartographie de distribution du lait en sachet subventionné, la concrétisation se fait toujours attendre.

    La régulation de distribution de ce produit est loin d’être assurée puisque les perturbations continuent à affecter ce marché à travers le pays. Et comme c’est le cas chaque année durant le mois de Ramadhan, la quantité de poudre de lait destinée à la transformation a été revue à la hausse avec la mise à la disposition des laiteries (124) de 5000 tonnes supplémentaires.

    Et ce, de manière à réduire la pression sur ce produit en attendant que le dossier de la régulation et de l’amélioration du réseau de distribution soit effectivement pris en charge, d’autant que le problème se pose tout au long de l’année. Pas uniquement pour le lait subventionné mais également pour d’autres produits de large consommation, à l’image de l’huile, de la semoule et de la farine qui font objet de crises cycliques engendrant des pénuries et des pressions.

    Une situation que le nouveau ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Tayeb Zitouni, s’engage à prendre en charge. Reconnaissant hier que le problème est strictement lié à la distribution, le ministre, qui était en visite à l’usine El Mahroussa (port d’Alger) de production d’huile de table, a annoncé la prochaine élaboration d’une cartographie de distribution nationale.

    Laquelle prendra en considération plusieurs facteurs, notamment les traditions culinaires régionales et les habitudes culinaires en plus de la densité de la population. Les besoins de chaque région seront définis en fonction de tous ces éléments. «Chacun assumera ses responsabilités», a avertit le ministre. Mais faudrait-il assurer au préalable les espaces pour la commercialisation des produits. Car, si pendant le Ramadhan, les points de vente de proximité sont multipliés, ce n’est pas le cas le reste de l’année.

    Ce qui laisse place à l’informel et à la désorganisation du marché, notamment dans les nouvelles zones urbaines avec l’extension des villes.

    Cela faute d’une stratégie de distribution qui met l’accent sur le consommateur et d’un système de régulation efficace. Après l’abandon du Syrpalac (Système de régulation des produits de large consommation), mis en place pour rappel en 2008, de nouveaux mécanismes s’imposent pour mettre fin aux solutions conjoncturelles.

    Car, il s’agit d’améliorer les réseaux de distribution d’un côté et d’un autre, de freiner les hausses inexpliquées des prix, à l’origine de l’inflation qui a pris des proportions alarmantes depuis 2020. Pour cela, l’ensemble des acteurs de la scène commerciale devraient s’impliquer, à commencer par les producteurs appelés à investir dans les moyens de distribution.

    L’investissement dans les aires de stockage, la réalisation des marchés selon les besoins régionaux sont également à prendre en considération pour freiner les pratiques négatives sur la sphère commerciale. Les poursuites judiciaires à l’encontre des commerçants et des distributeurs impliqués dans des affaires de spéculation ne suffisent pas.


    elwatan.dz

  • #2
    "cartographie du lait en sachet"

    On en est toujours là, et on veut intégrer les BRICS.
    C'est hallucinant.
    J'aime surfer sur la vague du chaos.

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    • #3
      Eventuellement que le BRICS servira à l'Algerie pour réussir son passage de la poudre de lait diluée => du vrai lait UHT

      C'est une question pertinente : Est ce que les BRICS sont à même de fournir les solutions à l'Algerie pour en finir avec les queues interminables des algeriens pour les produits de base ? (poudre de lait, semoule, huile.. etc)

      Commentaire


      • #4
        hmida
        Pour le lait en sachet c'est le subventionné vendu à 25 da le sachet
        À mon avis il devrait être vendu à une catégorie précise avec Carte
        Sinon le lait est vendu entre 125 et 135 da la brique et il y'a des sachets non subventionnés à 90 à 100 da, voilà voilà

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        • #5
          Si dans ton royaume enchanté le lait en sachet uht etais vendu a 1,2 dirham le litres comme en algerie y'aurais pas des queu mais des morts pour l'avoir !
          c'est sur que si les gens on pas les moyens de l'acheter les produits de base ils risque pas d'y avoir des queus le roi a trouver la solutions.

          Commentaire


          • #6
            Maurice_94


            le lait UHT يطايش on parle de lait subventioné ديال الزوالي.

            Commentaire


            • #7
              Si dans ton royaume enchanté le lait en sachet uht etais vendu a 1,2 dirham le litres comme en algerie y'aurais pas des queu mais des morts pour l'avoir !
              c'est sur que si les gens on pas les moyens de l'acheter les produits de base ils risque pas d'y avoir des queus le roi a trouver la solutions.
              c'est pour cette raison qu'une bonne partie des marocains ne connaissent pas la couleur du lait, ils l'ont jamais vu,
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                Envoyé par youba01
                le lait UHT يطايش on parle de lait subventioné ديال الزوالي.
                Oui, je sais les queues concernent la poudre de lait engraissée qui ne coute pas chère à l'importation mais en plus subventionnée par l'etat algerien.

                Envoyé par mouhino
                Si dans ton royaume enchanté le lait en sachet uht etais vendu a 1,2 dirham
                Les interminables queues quotidiennes en Algérie ne concernent pas le lait frais UHT qui n'est accessible qu'à une petite minorité d'algeriens, mais la poudre de lait engraissée (dite MGV) pas chère et subventionnée.

                Au Maroc on ne produit pas et on n'importe pas ce produit, il est interdit de consommation car néfaste pour la santé, comme en Europe.

                Mais les pays européens (dont la France) le produisent pour l'exporter à certains pays pauvres majoritairement en Afrique subsaharienne et en Algerie, et certains pays de l'Asie sud est.


                Pour comprendre un peu :

                Alimentation : la France exporte en Afrique des produits alimentaires bas de gamme


                Du lait "ré-engraissé"

                La France est le premier exportateur européen de lait en poudre écrémé. Les principaux clients des poudres de lait françaises sont des pays en développement, la Chine et l'Asie du Sud-Est au sens large mais également l'Algérie, premier client pour la poudre de lait écrémé et la poudre grasse.

                La France exporte notamment des poudres de lait ré-engraissées en matière végétale, appelées "MGV". Cela consiste à rengraisser les poudres de lait écrémé avec de l'huile de beurre ou avec des matières grasses végétales (huile de palme, huile de coco ou de coprah).

                La production de ce mélange MGV s’est rapidement développée dans les années 2000 (cf. page 22 du rapport) et parmi les importateurs de mélanges MGV européen, l'Afrique de l'Ouest occupe une place importante.

                Ces MGV coûtent 1 700 euros la tonne en moyenne, moins chères que les poudres non écrémées (2100 euros la tonne). Une fois réhydraté, le prix du mélange MGV reste inférieur au lait local (vendu entre 0,30 ou 0,45 euro le litre selon les pays), à 0,20 euro le litre.

                En Afrique de l’Ouest, dénonce Réseau action climat, le lait en poudre français est vendu jusqu’à 66% moins cher que le lait local.

                Un lait de pauvre qualité alimentaire

                La qualité du lait obtenu à partir de ce mélange MGV a été fortement remise en cause, notamment par l'ONG SOS Faim. Par ailleurs, les mélanges MGV ne sont pas considérés comme des produits laitiers par le Codex Alimentarius établi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ils ne sont d'ailleurs pas du tout consommés en Europe.

                Le rapport précise cependant que la part de la France dans l'exportation de cette poudre de lait réengraissée vers l'Afrique de l'Ouest est beaucoup moins importante que celle d'autres pays européens. Mais elle en vend à des pays qui en produisent pour les marchés africains…

                Dans le secteur du lait, trois groupes produisent 64,5% des poudres grasses : Lactalis, Indredia Prospértité Fermière et Sill en 2017. Et trois groupes produisent plus de la moitié - 58% - de la poudre de lait écrémée française (Lactalis, Savencia et Laïta)
                ..
                Dernière modification par Maurice_94, 28 mars 2023, 23h30.

                Commentaire


                • #9
                  Envoyé par bachi
                  c'est pour cette raison qu'une bonne partie des marocains ne connaissent pas la couleur du lait, ils l'ont jamais vu,
                  Ironiquement, la poudre de lait engraissée (aussi appelée mélange MGV) pour laquelle les algeriens font les queues quotidiennes n'est pas considérée comme produit laitier par la FAO.

                  Un lait de pauvre qualité alimentaire

                  La qualité du lait obtenu à partir de ce mélange MGV a été fortement remise en cause, notamment par l'ONG SOS Faim. Par ailleurs, les mélanges MGV ne sont pas considérés comme des produits laitiers par le Codex Alimentarius établi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Ils ne sont d'ailleurs pas du tout consommés en Europe.
                  Dernière modification par Maurice_94, 28 mars 2023, 22h44.

                  Commentaire


                  • #10
                    Maurice_94


                    " qui n'est accessible à une petite minorité d'algeriens, "


                    Pauvreté en Algérie : Ce que dit le rapport de la Banque mondiale

                    Le dernier rapport de la Banque mondiale sur le suivi de la situation économique de l’Algérie contient un chapitre sur l’ « évolution de la pauvreté non monétaire et les inégalités en Algérie ».
                    Selon le document publié le 22 décembre 2021, la Banque Mondiale a relevé que « l’indicateur de la pauvreté multidimensionnelle s’est amélioré en Algérie entre 2013 et 2019, traduisant des progrès dans toutes ses dimensions : éducation, santé et conditions de vie. »

                    Le taux de pauvreté multidimensionnelle en Algérie est passé de 2,1 à 1,4 % entre 2013 et 2019

                    Selon la Banque Mondiale, le taux de pauvreté multidimensionnelle en Algérie est passé de 2,1 à 1,4 % entre 2013 et 2019. « Le taux de pauvreté multidimensionnelle de l’Algérie, 1,4 %, est meilleur que celui de ses voisins régionaux, l’Égypte (5,2 %), l’Irak (8,6 %) et le Maroc (6,1 %), mais plus bas que le taux de pauvreté comparativement faible de la Tunisie (0,8 %) », indique le même document.

                    Algerie-eco.


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                    • #11
                      Youba01

                      Les indices compilés à partir des données fournies pas les gouvernements de chaque pays, ne sont pas trés fiables pour les cas de pays connus pour un système de statistiques qui fonctionne à la carte. (Algerie par exemple)


                      Mais restons dans le sujet, combien est le pourcentage d'algeriens qui n'a pas besoin de faire la queue pour le mélange MGV subventionné ? Telle est la vraie question... au vu des scènes de queues interminables, je dirais seulement une petite minorité qui peut se payer du vrai lait, le reste qui est la majorité fait la queue pour la poudre engraissée.

                      Commentaire


                      • #12
                        Maurice_94


                        oui parceque les statistiques du regime fonctionent a la demande on va consideré l'algerie comme etant du niveau de la somalie pour bien se situé..............

                        Commentaire


                        • #13
                          Je ne compare l'Algerie ni à la Somalie ni à la Slovaquie, je fais uniquement un rappel sur la remarque pertinente de la non fiabilité des stats dz.

                          Cela dit, restons dans le vif du sujet : le mélange MGV (qui n'est pas un produit laitier pour la FAO) qu'on fait boire aux algériens, parce que moins cher à importer que du vrai lait uht.

                          Si ca se trouve, 90% de ces algériens qui font la queue quotidienne pour ce produit bas de gamme et néfaste pour la santé, ne savent même pas ce qu'ils boivent.
                          Dernière modification par Maurice_94, 29 mars 2023, 15h22.

                          Commentaire


                          • #14
                            Les algeriens boivent en moyenne plus 2 fois plus de lait que les marocains même le lait en brique de marque coûte en moyen 2 a 3 fois mois chere au litre qu'au Maroc
                            occupe toi de tes dixaine de milliers de compatriote et d'enfants qui ne connaissent pas le goût du lait au lieu de t'occuper de la valeur nutritionel du lait algerien
                            c'est vraiment l'aveugle qui ce moque du borgne.

                            Commentaire


                            • #15
                              Mohinho

                              C'est une question de standards.

                              90% des algeriens boivent le mélange MGV (la poudre de lait bas de gamme) qui est interdit de consommation au Maroc et en Europe, mais c'est exporté vers l'Algerie, l'Afrique subsaharienne et des pays de pauvres de l'Asie du Sud Est.

                              Le Mélange MGV n'est pas considéré comme produit laitier par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture).

                              Tu as les articles dans le message d'avant, il suffit de lire pour apprendre.

                              La consommation des algériens du vrai lait frais ou UHT est trés trés marginale, certainement la plus faible de la région.

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