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Le tissu industriel se renforce
Merad a sillonné les quatre coins du pays sous la casquette de médiateur de la République pour relancer des projets gelés par des bureaucrates.
Près de 1000 projets d'investissement sont entrés en production en l'espace d'une année à travers le pays. Ceci a permis la création de plus de 250000 postes d'emploi. C'est ce qu'a affirmé le ministre de l'Intérieur, Brahim Merad, lors de sa visite dans la wilaya d'Ouled Djellal. Le ministre a ainsi mis en avant la levée des entraves qui empêchaient le renforcement du tissu industriel. Il a avancé dans ce sens le climat de «confiance» que l'État a oeuvré à installer entre les potentiels investisseurs et l'administration. Nul doute que Merad mesure l'étendue des blocages administratifs. Il avait sillonné les quatre coins du pays, sous la casquette de médiateur de la République, pour identifier ce qui est désigné par le vocable de «zones d'ombre». Cette tâche, conjuguée aux récentes rencontres gouvernement-walis et leurs recommandations, semble donner un déclic aux zones d'activité au niveau local. C'est du moins ce que suggèrent les chiffres de Merad. Ce dernier a d'ailleurs insisté auprès des auditoires à Ouled Djellal, à faire des territoires locaux des espaces de développement. «C'est une condition pour le développement économique», a-t-il dit dans ce qui traduit une responsabilisation des opérateurs et des élus locaux.
Il a relevé que l'approche des pouvoirs publics consiste à rassurer les investisseurs pour générer de la richesse et favoriser la dynamique économique créatrice de richesses.
Cependant, si le tissu industriel s'est renforcé par l'entrée en production de près de mille projets d'investissement, le secteur doit compter encore avec la «plaie» des entreprises défaillantes. Le sujet a été évoqué une nouvelle fois au niveau du Conseil de la nation. Interrogé par des sénateurs sur des cas d'entreprises en difficultés financières, le ministre de l'Industrie a avancé la «détermination» du gouvernement à relancer ces entreprises.
Il a cité, dans ce sens, le cas de la société africaine du verre (Africaver), relevant du Holding Algeria Chemical Specialities (ACS).
La société a bénéficié d'un «plan d'urgence» pour la relance de son activité eu égard à la demande croissante sur cette matière, notamment à la lumière de «la dynamique dense» que connaît le secteur industriel en Algérie, a-t-il dit.
Signe d'un problème qui persiste, Zeghdar a rappelé que l'Africaver avait bénéficié de plusieurs plans visant à assainir sa situation financière. Une assertion qui n'élimine pas pour autant la responsabilité du gouvernement.
Ce dernier peine en effet à mettre en oeuvre des solutions pérennes aux situations de difficultés financières, mais aussi de gouvernance, que vivent des entreprises publiques.
Les observateurs du monde de l'entreprise citent à ce propos l'Entreprise nationale des industries de l'électroménager (Eniem) qui peine ces dernières années à se stabiliser.
Pour certaines voix, la gouvernance des entreprises publiques ne fait que reproduire la même logique de l'échec.
Autrement dit, c'est un chantier de longue haleine compte tenu des difficultés auxquelles se heurtent les entreprises publiques entre les problèmes récurrents de trésorerie, d'approvisionnement en matières premières, de gestion, d'insuffisance des investissements dans le développement...
Dans son plan d'action, le gouvernement s'est engagé à auditer et évaluer les capitaux du secteur public marchand, notamment le management des Groupes/Holdings industriels et les entreprises publiques économiques.
Comme il s'est engagé à asseoir une restructuration du secteur public marchand à la lumière des audits engagés...
C'est que le gouvernement Benabderrahmane a du pain sur la planche pour sauver des entreprises publiques en difficultés financières.
l'expression.dz
والله اعلم..........
Merad a sillonné les quatre coins du pays sous la casquette de médiateur de la République pour relancer des projets gelés par des bureaucrates.
Près de 1000 projets d'investissement sont entrés en production en l'espace d'une année à travers le pays. Ceci a permis la création de plus de 250000 postes d'emploi. C'est ce qu'a affirmé le ministre de l'Intérieur, Brahim Merad, lors de sa visite dans la wilaya d'Ouled Djellal. Le ministre a ainsi mis en avant la levée des entraves qui empêchaient le renforcement du tissu industriel. Il a avancé dans ce sens le climat de «confiance» que l'État a oeuvré à installer entre les potentiels investisseurs et l'administration. Nul doute que Merad mesure l'étendue des blocages administratifs. Il avait sillonné les quatre coins du pays, sous la casquette de médiateur de la République, pour identifier ce qui est désigné par le vocable de «zones d'ombre». Cette tâche, conjuguée aux récentes rencontres gouvernement-walis et leurs recommandations, semble donner un déclic aux zones d'activité au niveau local. C'est du moins ce que suggèrent les chiffres de Merad. Ce dernier a d'ailleurs insisté auprès des auditoires à Ouled Djellal, à faire des territoires locaux des espaces de développement. «C'est une condition pour le développement économique», a-t-il dit dans ce qui traduit une responsabilisation des opérateurs et des élus locaux.
Il a relevé que l'approche des pouvoirs publics consiste à rassurer les investisseurs pour générer de la richesse et favoriser la dynamique économique créatrice de richesses.
Cependant, si le tissu industriel s'est renforcé par l'entrée en production de près de mille projets d'investissement, le secteur doit compter encore avec la «plaie» des entreprises défaillantes. Le sujet a été évoqué une nouvelle fois au niveau du Conseil de la nation. Interrogé par des sénateurs sur des cas d'entreprises en difficultés financières, le ministre de l'Industrie a avancé la «détermination» du gouvernement à relancer ces entreprises.
Il a cité, dans ce sens, le cas de la société africaine du verre (Africaver), relevant du Holding Algeria Chemical Specialities (ACS).
La société a bénéficié d'un «plan d'urgence» pour la relance de son activité eu égard à la demande croissante sur cette matière, notamment à la lumière de «la dynamique dense» que connaît le secteur industriel en Algérie, a-t-il dit.
Signe d'un problème qui persiste, Zeghdar a rappelé que l'Africaver avait bénéficié de plusieurs plans visant à assainir sa situation financière. Une assertion qui n'élimine pas pour autant la responsabilité du gouvernement.
Ce dernier peine en effet à mettre en oeuvre des solutions pérennes aux situations de difficultés financières, mais aussi de gouvernance, que vivent des entreprises publiques.
Les observateurs du monde de l'entreprise citent à ce propos l'Entreprise nationale des industries de l'électroménager (Eniem) qui peine ces dernières années à se stabiliser.
Pour certaines voix, la gouvernance des entreprises publiques ne fait que reproduire la même logique de l'échec.
Autrement dit, c'est un chantier de longue haleine compte tenu des difficultés auxquelles se heurtent les entreprises publiques entre les problèmes récurrents de trésorerie, d'approvisionnement en matières premières, de gestion, d'insuffisance des investissements dans le développement...
Dans son plan d'action, le gouvernement s'est engagé à auditer et évaluer les capitaux du secteur public marchand, notamment le management des Groupes/Holdings industriels et les entreprises publiques économiques.
Comme il s'est engagé à asseoir une restructuration du secteur public marchand à la lumière des audits engagés...
C'est que le gouvernement Benabderrahmane a du pain sur la planche pour sauver des entreprises publiques en difficultés financières.
l'expression.dz
والله اعلم..........