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Maroc,OCP et Solar Institute Jülich produiront du phosphate à base d’énergie solaire

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  • Maroc,OCP et Solar Institute Jülich produiront du phosphate à base d’énergie solaire

    Outre l’azote et le potassium, les phosphates sont le principal composant des engrais et sont donc essentiels à l’approvisionnement alimentaire des populations. Cependant, la production et la transformation ne vont pas sans poser de nombreux défis - y compris, par exemple, la production de phosphate à forte intensité énergétique.

    Le Maroc est l’un des plus grands producteurs de phosphate au monde - l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) est le leader mondial du marché avec des ventes annuelles de quatre milliards d’euros. Jusqu’à présent, l’énergie nécessaire a été fournie par l’utilisation de combustibles fossiles. Cependant, l’OCP s’est fixé pour objectif de passer à des sources d’énergie exclusivement vertes d’ici 2030.

    En collaboration avec l’OCP et d’autres partenaires du monde des affaires et de la science au Maroc et en Allemagne, le Solar Institute Jülich de la FH Aachen (SIJ) développe actuellement un procédé permettant d’utiliser l’énergie solaire au lieu des combustibles fossiles pour produire du phosphate. Dans le cadre du «SoPhosM - Système d’approvisionnement en énergie solaire, conçu en fonction des besoins pour le traitement du phosphate au Maroc, «un système est en cours de construction prévoyant l’utilisation de 100.000 tonnes de boues phosphatées à sécher par an. Ainsi, 1.000 tonnes de mazout peuvent être économisées.

    L’usine au Maroc devrait démarrer ses activités dans moins de trois ans. Pour ce faire, les chercheurs utilisent une technologie développée au Solar Institute Jülich depuis 2005 et mise en œuvre pour la première fois dans la tour solaire de Jülich : des miroirs montés de manière mobile - appelés héliostats - dirigent la lumière du soleil sur un récepteur. Il s’agit d’un matériau céramique poreux qui est indirectement chauffé à l’énergie solaire à l’aide d’héliostats. L’air circule dans le récepteur à une température comprise entre 600 et 800 degrés Celsius.

    Dans le cadre du projet SoPhosM, le Wuppertal Institute est responsable de l’analyse du potentiel et de l’évaluation de la durabilité. A titre d’exemple, les chercheurs étudient le potentiel d’utilisation de la chaleur de procédé solaire dans l’industrie marocaine. Ils analysent également les aspects socio-écologiques de la durabilité.

    Docteur Julia C. Terrapon-Pfaff, co-responsable du département de recherche Energy Transition International à l’Institut Wuppertal, explique : « Grâce à notre analyse, nous pouvons déduire les opportunités et les défis associés à l’application industrielle de la chaleur industrielle solaire. En outre, nous tenons également compte des conditions-cadres pour une application plus large dans notre enquête».


    La prise en compte des préoccupations sociales, écologiques et économiques dans cette première phase de développement technologique, vise à garantir que les effets positifs soient optimisés et les effets négatifs potentiels évités, ce qui permettrait de promouvoir le développement durable au Maroc. Le projet est financé à hauteur de 1,6 million d’euros par le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche (BMBF).

    Outre l’OCP, d’autres partenaires de recherche marocains, tels que l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), le Parc de l’Energie Verte (GEP), l’Institut de Recherche sur l’Energie Solaire et les Energies Nouvelles (IRESEN), l’Institut de Wuppertal et le Centre Allemand de l’Aéronautique y sont associés. On y compte aussi l’aérospatiale DLR et les développeurs de technologies et les fabricants Kraftanlagen Energies & Services, Schlaich Bergermann Partner (sbp) et Hilger GmbH.


    Il convient de noter que l’Allemagne accompagne le Maroc dans plusieurs projets d’envergure, telle que l’installation de la première usine d’hydrogène vert en Afrique, avec une enveloppe financière de 38 millions d’euros. En outre, Berlin a annoncé l’exécution d’un nouveau programme d’appui au Royaume d’un montant global de plus de 243 millions d’euros au titre de l’année 2023.

    L'opinion

  • #2
    vont installer un four solaire quoi .......
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      C'est pour sécher la boue phosphaté qui doit être un residu de raffinage minier peut être...

      Haddou tu ferais un malheur au marché.
      Des matelas de base tu les présenterais comme révolutionnaire et issu de la Nasa.
      J'aime surfer sur la vague du chaos.

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      • #4
        le potentiel solaire au Maroc est considérable, le prix du Kwh solaire installé ne cesse de baisser.
        Le Sahara marocain avec ses ports pourrait devenir une Silicon Valley. Encore faut il que les autorités libéralisent et mettent en place des facilités et des infrastructures.

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        • #5
          Non marocain88 l'hydrogène vert de panneaux solaires moins cher que le gris ou bleu pas avant 2030 personne pour le moment ne s'aventure dans sont investissement l'avenir est incertain.

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