02/01/2023
« La création d’un Dinar numérique banque centrale (DNBC) serait un très bon pas dans la direction d’une modernisation du secteur financier algérien », affirme Dr. Abdelrahmi Bessaha, économiste au FMI.
En effet, souligne-t-il, en tant que nouvel actif émis par la banque centrale, «il sera donc enregistré comme un passif de cette dernière ce qui lui octroie un certain poids ». Si la mise en place d’un DNBC offre plusieurs solutions, elle demeure tout de même un «travail complexe qui doit prendre en charge un certain nombre de contraintes et de préoccupations et de ce fait doit être inscrit dans une démarche plus vaste de réforme du système financier algérien ».
Dans sa contribution au quotidien El Watan, l’expert international préconise « l’adaptation du cadre juridique : en effet, la loi de finances pour 2018 interdit explicitement l’utilisation de toute crypto-monnaie en raison du fait que les cryptomonnaies échappent à toute régulation et contrôle de l’Etat ». Il est aussi question de « la détermination d’un objectif précis à ce nouvel outil ». Affirmant qu’ «il n’y a pas de modèle standard», Dr. Bessaha indique que dans le cas de l’Algérie, « il serait judicieux de retenir un objectif d’inclusion financière ». Le DNBC «doit être rémunéré (pour attirer l’épargne) mais pas excessivement pour entrainer une désintermédiation financière (fuite devant les instruments traditionnels et risquer la stabilité financière) ».
Par ailleurs, dans un pays dispo-sant d’une économie informelle (environ 30 % du PIB) et une faible pénétration bancaire, enchaîne l’économiste, «la confidentialité relative des transactions en espèces doit être retrouvée dans une certaine mesure au niveau du DNBC ». S’y ajoute «la disponibilité de ressources et de capacités nécessaires adéquates. La mise en place d’un DNBC est un processus complexe exigeant des expertises pointues, notamment dans les domaines juridiques, règlementaires et les partenariats publics-privés ».
Lpn.
« La création d’un Dinar numérique banque centrale (DNBC) serait un très bon pas dans la direction d’une modernisation du secteur financier algérien », affirme Dr. Abdelrahmi Bessaha, économiste au FMI.
En effet, souligne-t-il, en tant que nouvel actif émis par la banque centrale, «il sera donc enregistré comme un passif de cette dernière ce qui lui octroie un certain poids ». Si la mise en place d’un DNBC offre plusieurs solutions, elle demeure tout de même un «travail complexe qui doit prendre en charge un certain nombre de contraintes et de préoccupations et de ce fait doit être inscrit dans une démarche plus vaste de réforme du système financier algérien ».
Dans sa contribution au quotidien El Watan, l’expert international préconise « l’adaptation du cadre juridique : en effet, la loi de finances pour 2018 interdit explicitement l’utilisation de toute crypto-monnaie en raison du fait que les cryptomonnaies échappent à toute régulation et contrôle de l’Etat ». Il est aussi question de « la détermination d’un objectif précis à ce nouvel outil ». Affirmant qu’ «il n’y a pas de modèle standard», Dr. Bessaha indique que dans le cas de l’Algérie, « il serait judicieux de retenir un objectif d’inclusion financière ». Le DNBC «doit être rémunéré (pour attirer l’épargne) mais pas excessivement pour entrainer une désintermédiation financière (fuite devant les instruments traditionnels et risquer la stabilité financière) ».
Par ailleurs, dans un pays dispo-sant d’une économie informelle (environ 30 % du PIB) et une faible pénétration bancaire, enchaîne l’économiste, «la confidentialité relative des transactions en espèces doit être retrouvée dans une certaine mesure au niveau du DNBC ». S’y ajoute «la disponibilité de ressources et de capacités nécessaires adéquates. La mise en place d’un DNBC est un processus complexe exigeant des expertises pointues, notamment dans les domaines juridiques, règlementaires et les partenariats publics-privés ».
Lpn.