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vec les belles réalisations des Lions de l’Atlas au Qatar dans le cadre de la Coupe du monde, le Maroc s’est offert beaucoup de publicité en l’espace de quelques semaines. Une notoriété sans précédent qui pourrait générer de grandes retombées économiques pour le pays.
Les Lions de l’Atlas ont fait une sacrée performance au Qatar en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe du monde. Une percée historique, sur laquelle peu de gens auraient parié, tellement c’est incroyable. En attendant d’autres belles surprises, et c’est tout le mal que l’on souhaite aux braves hommes de Walid Regragui, avec l’engouement médiatique autour des belles réalisations du Onze national, le Maroc peut légitiment espérer prochainement des répercussions économiques très importantes en termes de tourisme et d’investissement. Mohamed Rahj en est convaincu.
«Je partage ce point de vue car l’équipe nationale de football, à travers ses victoires successives, a montré de quoi le Maroc était capable, et tout cela façonne davantage l’image positive du royaume», confie l’économiste aux Inspirations ÉCO.
En effet, jamais le Royaume ne s’est offert autant de publicité gratuite en l’espace de quelques semaines lors d’une compétition qui jouit du taux de notoriété le plus élevé de tous les événements sportifs.
Au-delà de l’immense couverture médiatique des journaux classiques du monde entier, le Maroc a beaucoup gagné en visibilité et en notoriété sur la Toile. Samedi, juste après la victoire des Lions sur le Portugal, le puissant hommes d’affaires et très influent Elon Musk s’est fendu d’un tweet pour magnifier la montée en puissance du Maroc dans le domaine du sport. Le fameux post, «Congrats Morocco !!», devenu très viral depuis, a été «liké» par plus de 1,2 million d’abonnés sur twitter. Ébloui par les scènes de liesse à Marrakech après l’exploit du Maroc le week-end dernier, Sunder Pichai, CEO de Google, s’est lui aussi laissé aller dans un commentaire vantant les exploits du premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales.
«C’est fabuleux de voir les scènes de ce moment historique à Marrakech (l’une des plus belles villes que j’ai jamais visitées). Toutes mes félicitations au Maroc, le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales», a posté Pichai sur son compte personnel. De la publicité gratuite qui aura forcément un impact positif sur le secteur touristique national. «Aujourd’hui tout le monde connaît le Maroc et sait le situer sur une carte géographique», poursuit notre interlocuteur.
Des préalables
La question est de savoir si le pays saura convertir cet investissement immatériel en opportunités d’affaires. D’abord sur le plan touristique, Mohamed Rahj estime qu’il faut consolider les acquis et améliorer la qualité de service existante. «Beaucoup de touristes ont visité le Maroc et sont rentrés frustrés parce qu’ils ont été déçus par l’accueil qui leur a été offert», regrette Rahj pour qui «il est inacceptable que des chauffeurs de taxis se permettent de facturer 500 DH à des touristes une course de 3 km».
En termes d’attractivité économique, le Maroc a beaucoup à espérer de la Coupe du monde, insiste l’économiste rappelant que nous avons énormément investi ces dernières années pour la mise à niveau des routes, la construction d’autoroutes, le développement d’aéroports, de ports, des infrastructures qui ont transformé profondément le tissu économique régional. Si on doit à cela le fait que le Maroc jouit également d’une stabilité politique et d’un potentiel de croissance économique permettant au pays de renforcer sa position en tant que hub de développement dans la région, tous les ingrédients sont réunis pour que le royaume sort victorieux de cette Coupe du monde, notamment sur le plan économique.
Toutefois, nuance le spécialiste, certaines corrections sont nécessaires. Sous la pression de l’Union européenne, le Maroc s’est vu obligé de supprimer de nombreux avantages accordés aux entreprises ayant le statut de CFC (Casablanca Finance City). Les sociétés établies dans les zones d’accélération industrielles (anciennement appelées zones franches) ont également perdu beaucoup de privilèges, limitant ainsi les forces du royaume à attirer des ressources spécifiques provenant de l’extérieur.
Pour capter davantage d’IDE, le Maroc doit revoir sa carte d’attractivité. A défaut d’avoir une fiscalité plus attractivité que l’offre existante, on pourrait miser sur une politique de subventions plus élargie au profit des investisseurs qui viennent investir au Maroc.
leseco
Les Lions de l’Atlas ont fait une sacrée performance au Qatar en se qualifiant pour les demi-finales de la Coupe du monde. Une percée historique, sur laquelle peu de gens auraient parié, tellement c’est incroyable. En attendant d’autres belles surprises, et c’est tout le mal que l’on souhaite aux braves hommes de Walid Regragui, avec l’engouement médiatique autour des belles réalisations du Onze national, le Maroc peut légitiment espérer prochainement des répercussions économiques très importantes en termes de tourisme et d’investissement. Mohamed Rahj en est convaincu.
«Je partage ce point de vue car l’équipe nationale de football, à travers ses victoires successives, a montré de quoi le Maroc était capable, et tout cela façonne davantage l’image positive du royaume», confie l’économiste aux Inspirations ÉCO.
En effet, jamais le Royaume ne s’est offert autant de publicité gratuite en l’espace de quelques semaines lors d’une compétition qui jouit du taux de notoriété le plus élevé de tous les événements sportifs.
Au-delà de l’immense couverture médiatique des journaux classiques du monde entier, le Maroc a beaucoup gagné en visibilité et en notoriété sur la Toile. Samedi, juste après la victoire des Lions sur le Portugal, le puissant hommes d’affaires et très influent Elon Musk s’est fendu d’un tweet pour magnifier la montée en puissance du Maroc dans le domaine du sport. Le fameux post, «Congrats Morocco !!», devenu très viral depuis, a été «liké» par plus de 1,2 million d’abonnés sur twitter. Ébloui par les scènes de liesse à Marrakech après l’exploit du Maroc le week-end dernier, Sunder Pichai, CEO de Google, s’est lui aussi laissé aller dans un commentaire vantant les exploits du premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales.
«C’est fabuleux de voir les scènes de ce moment historique à Marrakech (l’une des plus belles villes que j’ai jamais visitées). Toutes mes félicitations au Maroc, le premier pays africain à se qualifier pour les demi-finales», a posté Pichai sur son compte personnel. De la publicité gratuite qui aura forcément un impact positif sur le secteur touristique national. «Aujourd’hui tout le monde connaît le Maroc et sait le situer sur une carte géographique», poursuit notre interlocuteur.
Des préalables
La question est de savoir si le pays saura convertir cet investissement immatériel en opportunités d’affaires. D’abord sur le plan touristique, Mohamed Rahj estime qu’il faut consolider les acquis et améliorer la qualité de service existante. «Beaucoup de touristes ont visité le Maroc et sont rentrés frustrés parce qu’ils ont été déçus par l’accueil qui leur a été offert», regrette Rahj pour qui «il est inacceptable que des chauffeurs de taxis se permettent de facturer 500 DH à des touristes une course de 3 km».
En termes d’attractivité économique, le Maroc a beaucoup à espérer de la Coupe du monde, insiste l’économiste rappelant que nous avons énormément investi ces dernières années pour la mise à niveau des routes, la construction d’autoroutes, le développement d’aéroports, de ports, des infrastructures qui ont transformé profondément le tissu économique régional. Si on doit à cela le fait que le Maroc jouit également d’une stabilité politique et d’un potentiel de croissance économique permettant au pays de renforcer sa position en tant que hub de développement dans la région, tous les ingrédients sont réunis pour que le royaume sort victorieux de cette Coupe du monde, notamment sur le plan économique.
Toutefois, nuance le spécialiste, certaines corrections sont nécessaires. Sous la pression de l’Union européenne, le Maroc s’est vu obligé de supprimer de nombreux avantages accordés aux entreprises ayant le statut de CFC (Casablanca Finance City). Les sociétés établies dans les zones d’accélération industrielles (anciennement appelées zones franches) ont également perdu beaucoup de privilèges, limitant ainsi les forces du royaume à attirer des ressources spécifiques provenant de l’extérieur.
Pour capter davantage d’IDE, le Maroc doit revoir sa carte d’attractivité. A défaut d’avoir une fiscalité plus attractivité que l’offre existante, on pourrait miser sur une politique de subventions plus élargie au profit des investisseurs qui viennent investir au Maroc.
leseco
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