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Le Commerce : ciment entre les religions ?

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  • Le Commerce : ciment entre les religions ?

    Bonsoir,

    Et si le commerce etait un moyen de rapprocher les gens de différentes confessions. L'exemple lest donné par le prince Alwaleed bin Talal bin AbdulAziz Alsaud (que j'estime beaucoup....voir sa petite bio ci dessous).

    Répondant a un journalsite du Figaro magazine au Prince


    Le George-V, mon hôtel, est numéro un dans le monde depuis quatre ans. Eh bien, il est installé dans une capitale chrétienne, financé par des musulmans et géré par des juifs. Numéro un ! C'est sans doute cela le secret...


    Biographie :
    Le prince Alwaleed bin Talal bin AbdulAziz Alsaud, 50 ans, est saoudien, petit-fils du fondateur de l'Arabie saoudite, le roi AbdulAziz Alsaud, et entrepreneur. Construction, immobilier, banque, télécommunications, divertissements, hôtellerie... Son champ d'investissement est vaste. En France, il possède le très chic hôtel George-V et 17,3% de Disneyland Paris. Mais Alwaleed est surtout le plus atypique des princes saoudiens. D'abord, c'est un philanthrope. Pour l'aide aux victimes du tsunami, il a donné 18 millions de dollars, et 10 millions de dollars à la ville de New York après le 11 Septembre. Et ses legs partent aussi vers l'Egypte, le Liban, le Congo, le Mali... Dans son pays, il est surtout connu pour sa lutte en faveur de l'émancipation des femmes. Elles représentent d'ailleurs 50% des effectifs de sa société, la Kingdom Holding Company. D'elles, il a fait des «exécutives». Dans son équipe, il compte la première femme saoudienne pilote (il possède trois avions), la première photographe, la première caméraman et nombre de premières directrices...


    Voici le lien de l'interview du Figaro magazine ( merci Iréne pour le lien)

    http://www.lefigaro.fr/magazine/2005...08.html?191510






    Le prince Alwaleed et le ministre de la Culture Francais officialisent, mardi 26 juillet, le don saoudien.
    PHOTO JEROME SESSINI
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    bonsoir stan !
    les gens bien, qu'ils soient "charitables" à l'exemple de soeur Théresa ou juste capitalistes mais sans le coté sectaire comme ce cheikh, ca existe, ca a toujours existé et ca existera toujours !
    reste, que ces invidualités que tu nous propose ne font pas pencher la balance par rapport aux grands groupes et trusts qui fonctionnent presque comme des sectes !
    à mon avis, le vrai enjeu du commerce international se joue en ce moment sans qu'on sache reellement ou cela aboutirait ! on nous pompe l'air avec l'islamisme, les terrorisme, l'immigration, et tuti quanti, mais en fait, le partage des richesses et du gateau du "monde" se fait avec la pression des asiatiques qui peuvent reellement peser sur la balance !

    dans quelques années, on verra d'autres tensions, qui nous feront oublier toutes ces petites querrelles bizantines bien qu'elles font pas mal de victimes en passant !

    le capitalisme ( le commerce international ) ne s'est jamais préoccupé des vies humaines, seul le capital prime, alors, en mettant le monde musulman sens dessus dessous, c'est une grande partie des peuples qui est entrain de se faire marginaliser pour facilement la soumettre et la rendre juste une passive consomatrice !
    je me permet une parallele, elle vaut ce qu'elle vaut ! quand l'occident a voulu "penetrer" la Chine millenaire, il a suffit d'imposer le commerce de l'opium par une savante manipulation, et ma foi, ca a marché pour lui durant plus d'un siecle !
    c'est le tour des Musulmans ! et notre prince Alwaleed bin Talal bin AbdulAziz n'est qu'une hirondelle qui ne fera pas le printemps d"un monde qu'on aurait imaginé meilleur depuis la seconde guerre mondiale !

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    • #3
      il est surtout connu pour sa lutte en faveur de l'émancipation des femmes.
      et oui a la modele Rotana

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      • #4
        C'est qui Rotana ?
        “If you think education is expensive, try ignorance”
        Derek Bok

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        • #5
          Bonjour a tous,

          Un jour, l'empereur Vespasien décida de créer des latrines publiques et payantes à Rome, ce qui souleva l'ironie du peuple de la ville qui avait jusqu'alors le droit de faire ses besoins gratos. Quand son fils, Titus, vint lui dire qu'il les tournait en ridicule avec cette histoire de WC payants Vespasien lui dit simplement : Fiston, l'argent n'a pas d'odeur ! Donc, que ca vient des toilettes ou d'ailleurs, ca reste de l'argent.
          Et bien si l'argent n'a pas d'odeur il n'a pas non plus de langue, de nationalité et encore moins de religion
          Dernière modification par Harrachi78, 31 juillet 2005, 18h53.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            Stanislas
            C'est qui Rotana ?
            Rotana Audiovisual was established in 1987 and immediately began producing and distributing Arabic music and songs all over the world.

            تأسست روتانا عام 1987 بهدف دعم
            فن
            عربي
            رخيصاً
            عاهِـرِا
            عفوا
            باهِـرا
            ونشره بالطريقة التي توصله
            للمكانة
            ألمُنْفَـرِدَةْ
            التي يستحقها عالميا


            _____________
            عاشق لغة الضاد
            Dernière modification par Dortoise, 31 juillet 2005, 17h57.

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            • #7
              Là je ne suis pas trés d'accord ! De tout tout il y'eut du "fenn rakhiss" comme l'ont dit et de tout temps il y'eut des débauchés et des vértueux. Moi je dis que ces gens n'auraint pas fait ce businesse si il ne rapportait pas, et pour qu'ils rapporte il faut que des gens payent. J'éstime donc que tant qu'il y'a un public pour quelque chose il ne faut pas trop blâmer ceux qui surfent sur la vague, du moins ca serait injuste de les considerer comme résponsables de la "décadence" si jamais décadence il y'a.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #8
                Salut Stanislas

                Au 12 et 13ème siècle, c’était tout à fait normal, le commerce était essentiel, les conflits n’y changeaient rien. D’ailleurs à cette époque les choses et les camps n’étaient pas aussi tranchés qu’on ne l’imagine.

                On s'est souvent étonné, voire scandalisé, que des marchands chrétiens en pleine période des Croisades aient conclu avec l’«infidèle» ce que les juristes et canonistes ont appelé impium foedus. A vrai dire, les termes, du problème doivent être inversés. Ni du côté chrétien, ni du côté musulman (ni sans doute ailleurs) on n’avait de la guerre politique ou même confessionnelle une idée aussi totalitaire que de nos jours. Le commerce, la circulation des marchands étaient choses quasi sacrées. Le crime majeur était d'y porter atteinte et en pays musulman l'incapacité d’assurer la sécurité des routes était la condamnation d'un mauvais prince. La guerre ne devait .rien y changer. Elle posait un problème en ce sens que certains pouvaient être un jour marchands, un jour soldats, et que certains marchands pouvaient être en même temps des espions : cela appelait des précautions, mais n’altérait pas le principe. On ne voit donc pas que dans la mentalité de l'époque, les Pisans par exemple aient rien fait d'extraordinaire, en sollicitant du gouvernement égyptien des privilèges au moment même où leurs frères le combattaient. En Islam, Ghazâlî avait enseigné au nom de l'utilité de la communauté qu’il était pleinement permis d'élargir les règles primitives du Droit musulman au bénéfice d'étrangers, s'il y avait profit à le faire. Il y avait peut-être des limites il ne pas franchir, et nous avons vu que les Etats et l'Eglise s'efforçaient d'interdire la vente à l'ennemi des armes et des produits stratégiques; la répétition même de telles mesures témoigne de leur peu d'efficacité. De l'autre côté, l'arrestation, au moment d'une croisade des marchands se trouvant à Alexandrie n'empêchait jamais leur retour, dès la croisade finie.
                Orient et occident au temps des croisades
                Claude Cahen

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                • #9
                  Le figaro a omis un détail : la donation de 10 millions de dollars à la ville de New York a été refusé par le maire de l'époque, Rudy Giuliani, car n'a pas apprécié les propos du prince qui invitait les USA à trouver des solutions aux causes qui avaient conduit aux attaques du 11/09/2001. Des propos perçu comme une justification des attentats.

                  Sinon, même si le Prince Alwaleed donne l'impression d'être très pro-américain (Il avait offert 500 000 $ au fond de scolarité de George H. W. Bush, un blasphème aux yeux des fondamentalistes), je pense qu'il a raison de jouer la carte du pragmatisme.

                  En tout cas, le siège futuriste de son groupe (Kingdom Holding Company) parle de lui même : http://www.emporis.com/en/il/pc/?id=100934&aid=8&sro=1 (photos de la tour)

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                  • #10
                    Merci pour les infos et le lien cousin.

                    Tout à fait d'accord avec toi. le pragmatisme est un équilibre que peut de gens savent maitriser sans tomber dans les excés de tout bords.

                    Bonne soirée.
                    “If you think education is expensive, try ignorance”
                    Derek Bok

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