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Risque-pays : Le Maroc demeure l’économie la plus résiliente en Afrique du Nord (Coface)

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  • Risque-pays : Le Maroc demeure l’économie la plus résiliente en Afrique du Nord (Coface)

    Le risque d’impayés des entreprises augmente dans la majorité des pays face à une économie mondiale fragile, aux pressions inflationnistes et au resserrement monétaire global. C’est ce qui ressort du dernier Baromètre risques pays & sectoriels (troisième trimestre 2022) publié par Coface. Dans ce contexte, le spécialiste de l’assurance-crédit a fortement revu à la baisse ses prévisions de croissance mondiale pour 2023 qui sera inférieure à 2%, contre 2,8% en 2022 et 5,8% en 2021. La croissance prévue l’année prochaine sera la plus faible depuis 2010. Si Coface a également revu à la baisse ses prévisions de croissance dans toutes les régions du monde, l’Europe (le principal partenaire économique du Maroc) est incontestablement celle dont les perspectives se sont le plus assombries au cours de l’été.

    Ainsi, une récession semble inévitable dans toutes les principales économies européennes cet hiver, et la plupart d’entre elles enregistreront même une croissance négative sur l’ensemble de l’année. Dans ce tableau sombre de l’économie mondiale et régionale, le Maroc demeure, encore une fois, dans le club restreint des pays les plus résilients en Afrique, selon la nouvelle carte des risques-pays publiée par Coface. Malgré une note «B», traduisant un risque «assez élevé» dans ce contexte de crise, le Royaume décroche la meilleure évaluation sur le continent derrière le Botswana et la Côte d’Ivoire (notés A4, soit risque convenable).

    Rappelons que les évaluations de Coface (162 pays) se situent globalement sur une échelle de 8 niveaux de risque d’impayés des entreprises : A1 (risque très faible), A2 (peu élevé), A3 (satisfaisant), A4 (convenable), B (assez élevé), C (élevé), D (très élevé) et E (extrême).

    Le Maroc mieux noté que l’Algérie ou la Tunisie

    Ainsi, en Afrique du Nord, le Maroc est toujours le pays le plus résilient avec une meilleure note que l’Algérie, la Tunisie, la Mauritanie, l’Égypte (risque élevé) ou encore la Libye (risque extrême). À souligner que dans ce nouveau baromètre, Coface opère le déclassement de 8 nouvelles évaluations pays (Italie, Danemark, Suisse, Chypre, Luxembourg, Malte, Égypte et Chili) après les 19 déjà enregistrés au deuxième trimestre.
    Dans ce contexte mondial difficile, l’assureur-crédit affiche également 49 déclassements d’évaluations sectorielles qui soulignent, quant à eux, la nette détérioration des conditions dans les secteurs sensibles au cycle économique. Il s’agit, particulièrement, des secteurs de la construction, des métaux et du bois. Face à la perspective de prix de l’énergie durablement très élevés au niveau mondial, près de la moitié de ces 49 déclassements d’évaluations sectorielles concernent les industries consommatrices d’énergie comme la chimie, le papier et les métaux.

    Risque moyen pour le secteur automobile

    À noter que 13 secteurs majeurs sont évalués par Coface à l’échelle mondiale, régionale et dans certains pays développés et émergents. Le secteur automobile, dont l’écosystème mondial impacte les constructeurs et les équipementiers au Maroc, affiche un risque moyen dans les 6 régions du monde évaluées par Coface. En revanche, le secteur de la construction affiche un risque élevé dans 3 régions et le textile-habillement dans 4. Soulignons enfin qu’à l’instar du Fonds monétaire international (FMI) et de Bank Al-Maghrib, Coface alerte sur le conflit d’objectifs entre politiques budgétaire et monétaire. «Si les Banques centrales sont déterminées à combattre l’inflation – quoi qu’il en coûte –, nombreuses sont celles confrontées à un conflit d’objectif avec la politique budgétaire menée dans leur pays/région», souligne Coface. Les gouvernements nationaux, luttant contre la contraction de l’activité, ont en effet multiplié les mesures de soutien du pouvoir d’achat des ménages et des trésoreries des entreprises. «En résulte un cocktail potentiellement explosif pour les finances publiques : creusement du déficit public et envolée des coûts de financement», prévient l’assureur-crédit.

    le matin

  • #2
    Un petit bijou cet article pour les étudiants en sciences politiques sur la manipulation des masses

    Commentaire


    • #3
      Effectivement, le peuple marocain devra faire preuve de résilience vu ce qu’il l’attend

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