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Le ministre de l'Économie a demandé à l'administration américaine "d'obtenir du GNL moins cher au travers d'une approche de long terme".
Par Capital avec AFP
Publié le 12/10/2022
Alors que la crise énergétique fait rage en Europe, Bruno Le Maire lance un appel aux Américains. Le ministre français de l'Economie a demandé ce mercredi aux Etats-Unis la livraison à la France d'un gaz naturel liquéfié "moins cher", au moment où la crise énergétique fait rage en Europe en raison de la guerre. "Nous attendons davantage de l'administration américaine", a affirmé le ministre au cours d'une prise de parole à distance à l'occasion d'une réunion rassemblant les ministres des Finances du G7 à Washington. La France attend selon lui "d'obtenir du GNL moins cher au travers d'une approche de long terme".
Après l'invasion de l'Ukraine, la Russie a considérablement baissé ses livraisons de gaz à l'Europe dont certains pays tels que l'Allemagne étaient très dépendants. Le continent s'est alors tourné vers les Etats Unis, dont la part dans les importations européennes de GNL a grimpé de 28% à 45% entre 2021 et 2022.De nombreux Etats sont de fait en concurrence pour avoir accès au gaz naturel liquéfié dont les Etats-Unis sont l'un des principaux fournisseurs dans le monde. Mais ce gaz est beaucoup plus cher à importer que celui qui arrivait via les gazoducs entre la Russie et l'Europe.
La prise de parole du ministre français fait suite à celle du ministre allemand de l'Economie Robert Habeck qui a déploré début octobre les prix "astronomiques" demandés par les pays "amis" de l'Allemagne, Etats-Unis en tête, pour fournir le gaz permettant de compenser la fin des livraisons russes.
Par Capital avec AFP
Publié le 12/10/2022
Alors que la crise énergétique fait rage en Europe, Bruno Le Maire lance un appel aux Américains. Le ministre français de l'Economie a demandé ce mercredi aux Etats-Unis la livraison à la France d'un gaz naturel liquéfié "moins cher", au moment où la crise énergétique fait rage en Europe en raison de la guerre. "Nous attendons davantage de l'administration américaine", a affirmé le ministre au cours d'une prise de parole à distance à l'occasion d'une réunion rassemblant les ministres des Finances du G7 à Washington. La France attend selon lui "d'obtenir du GNL moins cher au travers d'une approche de long terme".
Après l'invasion de l'Ukraine, la Russie a considérablement baissé ses livraisons de gaz à l'Europe dont certains pays tels que l'Allemagne étaient très dépendants. Le continent s'est alors tourné vers les Etats Unis, dont la part dans les importations européennes de GNL a grimpé de 28% à 45% entre 2021 et 2022.De nombreux Etats sont de fait en concurrence pour avoir accès au gaz naturel liquéfié dont les Etats-Unis sont l'un des principaux fournisseurs dans le monde. Mais ce gaz est beaucoup plus cher à importer que celui qui arrivait via les gazoducs entre la Russie et l'Europe.
La prise de parole du ministre français fait suite à celle du ministre allemand de l'Economie Robert Habeck qui a déploré début octobre les prix "astronomiques" demandés par les pays "amis" de l'Allemagne, Etats-Unis en tête, pour fournir le gaz permettant de compenser la fin des livraisons russes.
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